Nuage de Spalla || heart made of glass, mind of stone. ❞
Mar 4 Juin - 13:35
Leith aep Bleidd Dearme
What is truth if not an illusion?
No deeper madness than your own making. Visions lashing blades of shame, but will you take the blame?
Nuage Polaris Feyrith de Spalla
ft. Jack Falahee
nom:de Spalla, car c'est là d'où tu viens, ainsi que Feyrith, patronyme de ton père adoptif ; prénom:Nuage, prénom donné par une jeune demoiselle, et Polaris dont tu préfères taire l'origine et que tu n'utilises que pour signer tes compositions ; âge:entre 57 ans et 68 ans, même si tu parais en avoir la vingtaine ; lieu de naissance:Lyrie, près de la forteresse de Spalla ; lieu d'habitation:Brunwich, Velen, tu t'es obligé à avoir une maison, mais tu te considères plus comme un sans domicile fixe, préférant dormir à la belle étoile ou squatter chez d'autres à Novigrad ; date de naissance:le 15 décembre, une date qui n'est probablement pas exacte mais qui est la date de ta rencontre avec Gorgyr ; race:doppler aux multiples formes animales mais ne possédant qu'une forme humaine que tu utilises de façon régulière, un elfe à priori Aen Elle avec un quart humain ; tu as également une forme humanoïde féminine, mais que tu gardes profondément secrète ; profession:barde itinérant de profession, de jour comme de nuit, dans les rues comme dans les tavernes, petit voleur à ses heures perdues et messager alternatif d'Elerinna de Novigrad ; situation amoureuse:Célibataire et amoureux, ton cœur tremble pour un vampire aussi altruiste que taciturne, des sentiments que tu gardes bien secrets pour des raisons qui te sont propres ; situation financière:pauvre mais tout ce que tu gagnes part dans ta survie, et le reste? Aux autres ; orientation sexuelle:panromantique et demisexuel, ta confiance pleine et entière étant difficile à avoir, il est presque impossible de t'avoir dans son lit sans un minimum de combat ; groupe:Citoyen possédant bien trop de foi pour ce monde.
you're a storyteller That day, I learned life and death are always so mixed up together, in the same way some beginnings are endings, and some endings become beginnings.
state of mind I lay still for a while, picking up the scattered garments of my mind and trying to assemble some kind of reasonable outfit from them.
get to know better
Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ?Etant donné ta nature, tu es polymorphe, et en ce sens, peux prendre l’apparence de qui tu veux ou de n’importe quelle créature. Cependant, tu as des préférences pour certaines formes, notamment celle canine avec ton poil roux et blanc, une forme de chat blanc, une forme de rossignol, une forme de cerf et quelques autres pour te fondre dans les endroits les plus étroits, afin d’aider à tes larcins. En termes physique, tu n’es pas très bon quand il est question de combat à mains nues, étant très vite désavantagé par ta légère maladresse, cependant, tu n’es pas mauvais quand il est question de grimper ou d’escalader ou même d’user d’armes tel que le sabre ou le lance-pierre que tu maîtrises à la perfection, au grand dam de ceux qui souhaitent t’embêter. Parce que si tu ne tues pas, tu sais très bien jeter des pierres pour divertir ou pour blesser un peu, si ta vie est en danger. Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien?De métier à proprement parler, tu n’en as pas. Oh, bien sûr, tu es toujours prêt à aider les autres, faire des commissions pour quelques couronnes, mais ce n’est pas une profession, bien évidemment que non. Pour subvenir à tes besoins, tu fais parti d’un groupe de voleurs notoire de Novigrad et de Velen, ce qui te permet de récolter quelques couronnes sur des larcins que tu considères comme innocent. Ta vocation, cependant, est celle de barde, de musicien. Tu écumes les tavernes le soir pour donner un peu de bonheur par ta musique et les routes la journée pour dévoiler quelque peu de gaieté dans des terres ravagées et des gens qui le sont tout autant. Maîtrisant la vièle, le luth, la mandoline, et la flûte, tu possèdes tout un attirail d’instruments qui te permet d’être aussi polyvalent que ton humeur et ton génie musical le permet. Possèdes-tu une arme avec toi? Si oui, comment l'as-tu obtenue et quelle est sa valeur pour toi?Tu possèdes effectivement deux armes. La première est un sabre ophiri, assez court, en acier trempé, avec des inscriptions naines gravées le long de la lame, bien que tu ne saches pas bien ce que cela signifie, même si Grogyr t’a longtemps dit qu’il s’agissait d’une vieille prière pour les guerriers en départ. Ta seconde arme n’est autre qu’un lance-pierre, que tu portes toujours sur toi, avec un sac de pierres. Les deux armes ont été faites par Grogyr, ton père adoptif, et bien que tu gardes le sabre chez toi comme souvenir, tu ne quittes cependant jamais ton lance-pierre, et un petit couteau, juste au cas où. Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir?Tu ne vas pas mentir, tu aimerais qu’il y ait un peu moins de racisme parmi les citoyens de ce monde, et un peu plus de gaieté, et c’est pour ça que tu travailles à ce que chacun soit un peu plus heureux, que chacun se sente mieux qu’auparavant après ton départ. Ça ne marche bien évidemment pas toujours, mais tu fais toujours de ton mieux pour donner un sourire aux gens. Tu ne défends pas plus les humains que les non-humains ou les monstres. Ils sont tous sur le même pied d’égalité, à tes yeux. Tu es un utopiste, un éternel optimiste, quand bien même tu es une victime du racisme que tu détestes. Ça te perdra, peut-être.
Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux?Physiquement, il est difficile de ne pas remarquer que tes oreilles ont été coupées, qu’un morceau a disparu, même si tu fais de ton mieux pour le cacher avec tes cheveux noirs. Le visage que tu as pris est plutôt banal, loin d'être particulièrement attirant à ton sens, étrange mélange entre un elfe et un quart d’humain. Tu ne possèdes pas de réels signes distinctifs visibles si ce n’est un grain de beauté sous ton œil droit, ou ta barbe, que tu tailles de façon régulière malgré tout. Tu as d’autres signes distinctifs mais qui ne sont pas visibles à moins que tu retires tes vêtements. A commencer par tes marques de mutilation, ornant tes avant-bras, tes côtes et tes cuisses, intérieur comme extérieur. Ces dernières années, tu décidas d’ailleurs d’en cacher certaines par des tatouages, celles qui étaient trop profondes, mais également parce que tu aimes l'aspect artistique du tatouage. Le premier tatouage n'est pas de ton fait, mais bien de l'elfe que tu as tué et dont tu as pris la forme, quelque chose qui était en rapport avec ses origines, une composition géométrique qui décore le haut de ton dos. Ainsi, le second tatouage que tu as eu a été fait avec ton père, quand tu étais encore jeune, un torque tressé sur ton biceps droit, avec deux têtes de dragon aux bouts et ton prénom originel et le nom de ton paternel adoptif cachés dans les tresses. Le troisième n’est autre que sur ton oreille gauche, coupée, représentant une guirlande de lierre. Tu possèdes la constellation d'Orion, celle du Serpentaire, celle du Loup et celle de la Baleine, dans une composition mixte sur tes côtes, à gauche tandis que la constellation d'Andromède orne ton aine, à droite, avec l'aide de quelques grains de beauté. Gorgyr t'en a fait un, également, de lui même, sur la cheville droite, représentant la constellation du Dragon et de l'Aigle. Tu as également un petit croissant de lune et un petit soleil stylisé sur la cheville gauche. Le dernier en date est sur ton bras droit, une composition de lignes avec de la géométrie qui recouvre alors certaines marques de ta mutilation, même s'il t'arrive d'appuyer encore sur cette zone, déformant parfois le tatouage, contre ton gré. Tu portes également un bracelet composé de petites boules de bois d'acajou, souvenir du scoia’tael dont tu as ôté la vie. Parmi les autres signes distinctifs, tu en as un que bien des gens ne comprennent pas. Tu es plus ou moins décomplexer de ton corps, quand tu es vêtu tout du moins, et tu sais ton visage relativement banal, peu attractif, mais ça tu t'en fiches. Cependant... Tu as un style vestimentaire parfois étrange, lié au fait que tu sois genderfluid et que tu n'apportes aucun intérêt au genre. Tu ne suis guère la mode, prenant ce qui te paraît facile à porter, sans trop te soucier de l'association des couleurs - bien que tu ne portes pas non plus des couleurs trop criardes non plus. Tu sais que tu ne correspond guère à ce que la société attends d'un homme, mais tu t'en soucies guère, et comme pour en rajouter sur ton décalage, il t'arrive de porter des cuissardes et des bottes à talon et de parfois t'amuser de corsets. Tu as une étrange fascination pour ce type de chaussures et de vêtements, usuellement réservé à la gente féminine. Mais tu aimes bien marcher avec des talons, alors tu t'en fiches. Tu ne le fais pas tous les jours, mais... ça t'arrive, régulièrement. Sous tes formes animales, il n'y a guère de choses distinctives à l'exception de tes yeux : vairons. La seule petite chose dans la copie parfaite, mêlant les deux couleurs oculaires que tu as pu avoir avec tes formes humaines. Le bleu de la jeune fille, et le caramel actuel. Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? En ta capacité de doppler, tu ne devrais pas avoir besoin d’animal de compagnie et ce n’est pas si faux. Pourtant, à mesure que tu te baladais dans Velen, tu tombas sur cette petite créature toute frêle qui répond désormais au nom d’Etoile, un petit chat – sphynx de race, tu appris – au poil grisâtre et aux yeux citrons, que tu trouvas dans des ruines et que tu gardas avec toi. Il ne te suit pas toujours à la trace mais il n’est pas rare de vous voir tous les deux ensembles. De même, tu fais parti de ses quelques personnalités qui aime à nourrir les animaux errants. Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail?Il n'est pas si difficile de t'occuper, bien qu'il soit plus difficile de te garder occupé, avec tes problèmes de concentration. Cependant, ce n'est pas pour autant qu'en dehors de ce que tu considères comme ton travail, tu n'y arrives pas. Curieux par nature, il n'est pas rare de te voir replié dans un coin d'une bibliothèque, le nez dans un ouvrage d'histoire car tu es passionné d'histoire, à défaut de l'être pour d'autres sujets. Silencieux, il n'est parfois pas rare que tu passes la nuit dans les dites bibliothèques ou librairies. Pour peu que l'on arrive à capter ton attention, tu t'intéresses à tout, tu es curieux de tout. Toutefois, en dehors de ton temps passé sur les scènes ou à jouer de tes doigts pour du larcin, tu passes énormément de temps sur ce que tu sais faire de mieux : aider les autres. Tu passes ton temps à écumer les rues pour aider ceux qui en ont le besoin, que ce soit pour déplier le linge, garder des enfants, nettoyer des ustensiles de cuisine, ou même encore aider à porter des cartons. Tu as cependant des loisirs, comme tout le monde, en plus d'aider les autres, même si ça fait majoritairement parti de tes occupations premières. Tu prends énormément de temps à composer, écrire des chansons - bien que tu aies toujours du mal avec les paroles - pour que d'autres les joue. Il t'arrive même de les vendre ou de les donner, de temps à autres, sous ton prénom originel, mais ce n'est pas non plus quelque chose de grandiose. Tu es également un fin amateur de peinture. Ayant apprit les bases du dessin il y a de ça quelques années, tu maîtrises le dessin d'animaux, d'objets et d'autres choses, mais tu as encore des difficultés à représenter les êtres humanoïdes. Toutefois, tu as une certaine maîtrise de la couleur et tu adores peindre sur les autres ou sur les murs, en plus des toiles, que ce soit avec des pinceaux ou avec tes doigts. A force d'usage, tu as également appris à coudre, et il n'est pas rare de te trouver avec quelques aiguilles et du fil dans les doigts, en train de coudre quelques petites choses ou juste de raccommoder tes vêtements parce que tu n'as guère l'inspiration à passer des heures chez le tailleur pour ça, malgré ton amour pour les corsets et les cuissardes. Il n'est pas rare, aussi, de te voir juste déambuler ci et là dans les rues sous une forme animale quelconque, te fondant dans la masse pour juste observer les gens et chercher une forme d'inspiration pour de futures balades tout comme il t'arrive de te joindre aux rondes de gens, de danser comme si rien n'avait d'importance. Si ton père adoptif était un passionné d'astronomie et t'as appris énormément de choses à ce sujet, tu n'en as retenu que peu, mais tu as gardé cette passion pour observer les étoiles et reconnaître les constellations que tu peux connaître ; et c'est parfois pour cette raison que tu aimes dormir à la belle étoile. En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ?Dystopie. Allégorie. Utopie. Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée?Le vieux bougre qui fut ton père adoptif te poussa à y croire, alors… Aujourd’hui, tu y crois dur comme fer, comme tu crois en la déesse Melitele. Tu ne te questionnes d'ailleurs pas vraiment à ce sujet, jugeant qu'il est de mauvaise augure que de juger ce qui te dépasse de toute évidence. La destinée est quelque chose de curieux, sans nul doute, mais tu y crois, d'une certaine manière. Tu crois au fait que les gens sont peut-être mis sur ton chemin pour une bonne raison et non pas par un hasard total. C'est étrange, oui.
who are you?
Suis-je faible ? oui.
Dernière édition par Nuage O. de Spalla le Dim 30 Juin - 20:27, édité 61 fois
Re: Nuage de Spalla || heart made of glass, mind of stone. ❞
Dim 16 Juin - 11:53
Leith aep Bleidd Dearme
What is truth if not an illusion?
hold back the fear, darling
There was light before the rain began, and there was hope behind the suffering joke. Lies come, lies they go. Even the sun is tired. Under the surfaces, there is a benevolent drone. Do you feel it? Sometimes I can taste my death like a candy bar. So sweet and complete as infinity takes me this fool's end.
ANAPHORE
Re: Nuage de Spalla || heart made of glass, mind of stone. ❞
Jeu 25 Juil - 1:05
Leith aep Bleidd Dearme
What is truth if not an illusion?
Oh, father tell me, do we get what we deserve?
You let your feet run wild. Time has come as we all, oh, go down. Yeah but for the fall, ooh, my. Do you dare to look him right in the eyes? Yeah. Oh, 'cause they will run you down, down 'til the dark. Yes and they will run you down, down 'til you fall and they will run you down, down 'til you go. Yeah, so you can't crawl no more and way down we go.
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Oh, father tell me, do we get what we deserve?
You let your feet run wild. Time has come as we all, oh, go down. Yeah but for the fall, ooh, my. Do you dare to look him right in the eyes? Yeah. Oh, 'cause they will run you down, down 'til the dark. Yes and they will run you down, down 'til you fall and they will run you down, down 'til you go. Yeah, so you can't crawl no more and way down we go.
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Oh, father tell me, do we get what we deserve?
You let your feet run wild. Time has come as we all, oh, go down. Yeah but for the fall, ooh, my. Do you dare to look him right in the eyes? Yeah. Oh, 'cause they will run you down, down 'til the dark. Yes and they will run you down, down 'til you fall and they will run you down, down 'til you go. Yeah, so you can't crawl no more and way down we go.
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Re: Nuage de Spalla || heart made of glass, mind of stone. ❞
Jeu 29 Aoû - 0:35
Leith aep Bleidd Dearme
What is truth if not an illusion?
Le Mirador
Novigrad, 1275, numéro d’automne
La belle météo
Mesdames et messieurs, il est désormais le moment pour vous et moi de parler de la pluie et du beau temps, d'apprendre quelle tenue sera appropriée pour sortir cet automne et d'organiser votre agenda ! En effet, le moment est venu pour vous et moi de prendre connaissance de la météo, ou du moins des prédictions que nos mages ont fait pour vous...
Nous commencerons par cette belle ville de Novigrad, qui sera pour notre grand malheur surplombée d'un ciel gris la majorité du temps. En effet, si les températures avoisineront les 20° durant la première période de cet automne, l'atmosphère y sera lourde et chargée en humidité. Prévoyez de quoi vous abriter, les averses seront intempestives et deviendront glacées à partir du mois de décembre. Les températures chuteront également un peu plus tôt et votre thermomètre affichera une valeur négative qui risque de vous déplaire. Quelques éclaircissements sont pourtant à prévoir au moins de septembre, où le Soleil viendra éclairer les rues animées de la cité libre, redonnant peut-être le sourire à ses habitants.
Velen sera quant à elle plus froide dès le mois de septembre et les averses fréquentes. Le ciel restera également orageux et les sols boueux, bien davantage qu'ils ne le sont d'ordinaire. Ils commenceront eux aussi à geler au début du mois de décembre, je ne saurais alors vous conseiller de prendre garde à l'endroit vous poserez les pieds et à vous munir de vêtements chauds si vous souhaitez entreprendre une promenade champêtre dans le no man's land. Prenez également garde, une pluie de vaches s'abattra sûrement sur les plaines ravagées de Velen au cours du mois d'octobre, veillez donc à prévoir un parapluie.
Vint alors le tour de la belle et verte région de Toussaint, qui ne perdra pas de sa splendeur cet automne en restant ensoleillée tout au long de la saison. Les températures chuteront pourtant drastiquement à l'approche de l'hiver et ce un peu plus tôt qu'à la cité libre. À partir du mois de novembre, le froid viendra geler les routes de Toussaint et vous pourrez admirer le spectacle qu'est la place Epona de Beauclair une fois enneigée. Quelques orages violents sont également à prévoir et à préparer, veillez alors à être à l'abri lorsque le ciel se noircira de nuages menaçants, la foudre qui s'abattra sur les terres de Toussaint pourrait autrement vous être fatale. Le soleil sera pourtant toujours présent après l'orage au-dessus de la belle ville colorée de Beauclair et éclairera de sa lumière vos nombreux projets.
Élargissons désormais nos horizons et voyageons dans le Nord du pays. Du brouillard sera à prévoir dans les montagnes de Kaedwen, avec des températures entre 5 et 10 degrés durant la première partie de l'automne qui chuteront bien entendu dans sa deuxième partie. La neige recouvrira ses routes escarpées dès le mois d'octobre, et il vous est fortement déconseillé de vous y rendre sans connaître les environs. Kovir et Poviss seront quant à eux soumis à de fortes intempéries, notamment des vents violents et sûrement un peu de grêle que les habitants de ces contrées devront affronter durant leur migration à Lan Exeter. Si un peu plus hautes que dans les hauteurs de Kaedwen, les températures ne battront pourtant pas des records de chaleur et stagneront aux alentours de 5°.
Au Sud, les températures seront bien plus commodes et n'atteindront pas le négatif. Aucuns risques de chutes de neige, aussi bien dans la région du Nilfgaard qu'en Zerrikania. Prévoyez même un pic de chaleur dans les déserts de sable de cette dernière, où il vous est bien évidemment très déconseillé par la rédaction de vous aventurer. La Yaruga sera également agitée durant cette période et quelques orages seront à déplorer, tout particulièrement au mois de novembre et dans les déserts de Nazair, où les températures resteront là aussi élevées mais où l'air sera sans aucun doute bien plus chargé en humidité.
Les plaines de Dol Blathanna resteront vertes durant cette saison car régulièrement arrosées de rosée, tout comme les paysages de la Rivie et de Lyrie le seront également. Pourtant, si le soleil brillera sur la vallée des fleurs, la pluie tombera tout autant et les autres régions de l'Ouest devront supporter un temps bien plus couvert et plus lourd, particulièrement au mois de septembre. Un peu de gèle sera attendu au début du mois de décembre, ainsi qu'un peu de neige dans les régions les plus humides. Nous terminerons ce bulletin météo par les îles Skellige qui elles aussi partiront d'un ciel couvert, orageux et de température très vite hostiles. La mer sera agitée en ce mois d'octobre, ce qui devrait s'arranger en la fin du mois de novembre. Des tempêtes sont à prévoir tout comme des pluies de grêlons colossaux. Toutes fois, le soleil brillera davantage sur l'archipel au mois de décembre, même si les températures continueront de diminuer peu à peu. De nombreuses îles de Skellige seront malheureusement plongées dans le brouillard, comme par exemple les îles d'Undvik et d'Hindarsfjall tandis que d'autres auront la chance d'être épargnées par ce mauvais temps.
Merci pour votre fidélité et à très bientôt pour de prochaines prédictions météorologiques !
Les petits potins
Elle était tant attendue, elle est enfin arrivée. Elle fera trembler les sols de vos maisons, pleurer vos petits yeux innocents, provoquera tourbillons et cataclysme et révélera moult et moult secrets. Vous la connaissez, vous la redoutez et elle se nomme...
La rubrique potins où tout le monde est visé
Puisqu'en effet, cette page du journal est consacrée aux potins, aux racontars, aux commérages et donnera de quoi distraire toutes les langues de vipères d'Ophir jusqu'aux îles de Skellige. Mais prenez garde cher lecteur à ne pas trop rire du malheur d'autrui, car la rubrique potins n'épargne personne et vous pourrez bien être le prochain sur la liste.
Nous commencerons les réjouissances aux côtés d'un étrange duo aussi improbable que risible j'ai nommé : Malkha Ciniereth et Taaric Vilkas. Les deux mages se seraient rencontrés récemment dans la forêt où vit et travaille la jeune femme. Vous pouvez me croire sur parole quand je dis que lorsque deux rebouteurs des marais, ça n'annonce jamais rien de bien glamour. En effet, météo et écologie sont au programme, veillez à ne pas marchez sur des feuilles mortes si vous ne voulez pas vous attirer le courroux du druide !
En parlant de courroux, pourquoi ne pas évoquer celui de la sorceleuse Otsumi Samael Lavnen lorsqu'elle a appris que sa si précieuse Katarina Farah avait été cruellement molestée par un terrifiant vampire ? Abominable n'est-ce pas ? Eh bien sachez que notre sorceleuse n'a pas apprécié qu'un tel affront lui soit fait et semble prête à partir arracher le cœur de ce monstre à mains nues s'il le faut ! Ah, tant d'héroïsme, tant d'entrain, quelle est belle la jeunesse... il n'empêche qu'elle est pourtant bien moins prompte à avouer ses sentiments à la femme qu'elle convoite, cette jeunesse. Il est bien plus facile de jouer les chevaliers plutôt que de baisser sa garde, pas vrai Otsumi ? Enfin, revenons à des affaires plus intéressantes comme par exemple...
Oh, eh bien un vampire ! Sascha vir Malphàs par exemple, qui entre deux rapides séances de tortures s'adonne à de paisibles parties de cartes en compagnie de sa chère amie la voleuse d'enfants : Zéphyr aep Liäl'wyn. Et quand il n'est pas occupé à se chamailler avec elle, c'est avec son amour de dragon qu'il passe le plus clair de son temps. N'est-ce pas Ataroa Nalani ? Alors, elle avance bien la révolution contre ces vils humains qui vous empêchent vous, pauvres monstres, de terrifier les autres tranquillement ? Parce que ça n'a pas l'air de beaucoup bougé depuis qu'il se serait installé dans la demeure de son amant. Ah... l'amour rend aveugle paraît-il, et vous fait oublier les causes pour lesquelles vous vous battez ou... vos enfants ?
Alors, Celes, ça va ? On ne se sent pas trop délaissée par son paternel indigne ? Si c'est le cas, sache qu'on te comprend... enfin nous pas vraiment mais Vadim Janowski peut-être un peu plus. Ah, pauvres petits oisillons égarés, vous méritiez mieux. Mais bon, sachez que vous auriez pu hériter de bien pire en guise de papounet comme par exemple... hum... laissez-moi réfléchir... ah oui bien sûr, Hashmàl Paarvhus !
Vous savez, ce mage qui aurait embrassé tous les hommes présents dans la salle de bal lors du tournoi de cristal à Beauclair. Ce mage qui hébergerait également le sorceleur Rhaegar d'Undvik et qui a été vu en train de flirter honteusement avec l'apprenti peintre Auron de Toussaint. En plus d'être évidemment un obsédé sexuel, il parait plus qu'évident qu'il est une figure paternelle aussi solide que la parole de Jäelle Ho-dreal qui a malencontreusement révélé le secret d'Elijah Nyx Caedrach au cours d'une soirée trop arrosée. Oups...
Mais revenons à nos parents irresponsables et parlons d'Amélia Hahvulon. Alors Amy, on se laisse tenter par les fesses rebondies de Valentin Saintsburrow ? Mais... que va penser Jodariel ! Ta chère petite protégée que tu aimes tant ? La pauvre enfant n'est pas gâtée entre sa mère adoptive qui s'envoie en l'air avec un incube et son crétin de petit-ami qui après avoir broyé du noir pendant des mois, est parti pour Beauclair. Qu'y a t-il fait ? Personne ne le sait réellement. Tout ce qui est sûr, c'est que le sorceleur a été aperçu en compagnie de son fidèle ami Artorias de l'Abys. Peut-être est-ce dans ses bras qu'il s'est consolé... dans tous les cas ce grand nigaud est désormais de retour à Novigrad puisque aperçu par nos sources complètement ivre en compagnie de cette pauvre Jodie à moitié nue. Ah, quelle tristesse... prions tous ensemble pour le Salut de son âme, même si enfin de compte c'est sûrement trop tard pour elle. Néanmoins, la dragonne et le sorceleur semblent filer le parfait amour, et un couple étrange de plus dans les rues de Novigrad...
Ah, mais comment parler d'amour sans parler de l'incroyable idylle entre deux espions, l'une frigide au possible, l'autre pour le moins démoniaque... ah, magnifique cette histoire n'est-ce pas ? Si la romance d'Edora Sighrist et d'Adélice vaer Déharonnis n'est plus un secret pour personne, en voici une plus croustillante...
Vous connaissez sans doute la barde à l'honneur dans ce numéro, Danaan Peryite ? Et bien ouvrez grand vos oreilles car elle s'acoquinerait en secret avec un vulgaire mercenaire nommé Kyan Darren. Étonnant n'est-ce pas ? Eh bien sachez que leur relation est loin d'être aussi paisible que celle de nos deux espions. Un jour ils se frappent, un autre ils copulent sauvagement contre un arbre. Le peuple veut en savoir plus Danäan ! Et ne t'avise pas de nous répondre en quelques vers énigmatiques !
Mais gardons le meilleur pour la fin, et que serait cette rubrique sans Elijah Nyx Caedrach, notre vampire au cœur tendre ? Celui-ci file toujours le parfait amour avec Faelan d'an Skellig qui lui a récemment confié... accrochez-vous bien... des chiots. Notre terrifiant vampire aux crocs acérés et désormais l'heureux papa d'une tripotée de chiots. Ah... comme les temps changent et ramollissent même les plus durs...
Néanmoins, si sa vie de père d'une famille nombreuse lui pèse sur la conscience, il pourra toujours se plaindre auprès de sa petite soeur Nyleen. Tiens, une autre pauvre enfant condamnée à écouter ses ainés blablater pendant des heures au sujet de l'amour et des façons diverses et variées de se sevrer du sang humain. Ennuyant au possible. Quels terrifiants vampires que les Caedrach, les contes ne mentaient donc pas ! Sachez que vous pourrez vérifier leur degré de monstruosité de vous-mêmes, ils vous attendent bien sagement autour d'un feu de camp en faisant une ronde et en chantant des comptines.
Hélas ou heureusement pour vous mes mignons, cet article touche à sa fin. Bien sûr, il reviendra aussi vite que possible avec de nouveaux potins ô combien croustillants à se mettre sous la dent.
Les petites actualités
Si la gazette a pour fonction de dévoiler de bonnes petites choses par ci par là de ce qu’il se passe sur le continent, il y a un point non négligeable de l’origine première de ce journal : l’actualité. Tout le monde n’a pas la chance de côtoyer maîtres-espions, ambassadeurs ou têtes couronnées afin de savoir tout ce qu’il peut bien se passer ci et là, que ce soit au large des côtes ou au plus près des montagnes escarpées. Il se peut que parmi nos sources, il y ait de ces gens qui nous rapportent rumeurs et sous-entendus, informations fiables et palabres de dignitaires. Il en demeure que l’origine du Mirador se berce de la douce motivation d’apprendre aux fidèles citoyens et concitoyens les nouveautés qui sont présentes au sein de ce continent – et même au-delà. Il est de notre devoir que de vous tenir informer de ce qu’il se passe, que cela vous concerne ou non. La politique n’est peut-être pas votre fort, mais dans un monde tel que le nôtre il est utile à tous de savoir où se positionne le front et dans quel sens vogue les bannières de guerre. Laissez-nous alors vous comptez les quelques petites nouveautés portées par les têtes couronnées et les grands de ce monde.
Toussaint et Novigrad en peine
Commençons par ce qui concerne les deux villes au centre de l’attention ses derniers temps, voulez-vous ? Toussaint, la grande, la belle, la douce, celle qui accueille en son sein un tournoi tous les ans est en proie a bien du malheur après tant de bonnes choses. En effet, quelques temps après le tournoi, quelques décès sont apparus au sein de la cours ducale mais également au sein de la cité qui se voit quelque peu déprimée depuis les annonces fragiles qui viennent faiblir le pouvoir de notre chère Duchesse, Anna Henrietta, qui, nous vous rassurons, est encore au trône. Pour combien de temps, seulement ? Nous n’en savons rien. Des rumeurs racontent que la jeune duchesse serait en proie à une maladie qu’elle tente tant bien que mal de taire aux yeux de ses sujets. Des sujets qui demeurent quelque peu frileux depuis la mort du capitaine de la garde ducale, Damien de la Tour. Il fut retrouvé mort dans son lit, ses veines noircies d’un poison dont on ne connaît la source. Son décès est attribué au célèbre assassin Kayn, dont l’association ne faiblit pas depuis plusieurs siècles, bien que d’autres pensent qu’il s’agit de tout autre chose. Toussaint se retrouve alors quelque peu affaiblie par la perte de ce garde célèbre qui avait donné de sa vie et de son temps au duché et à la duchesse. Un titre qui a pourtant peu tardé à être repris par le chevalier Gabriel Norrix Camael, dont la prouesse chevaleresque a donc élevé à ce rang si prisé de tous les chevaliers et de tous les gardes du duché. Mais passons, Toussaint est en deuil pour quelque temps tandis que…
A Novigrad, la Baronne de la Luxure, Elerinna de Novigrad, commence à faire un peu de remous au sein de l’équilibre précaire du partage de pouvoir de la cité libre. La jeune baronne prend de plus en plus les choses en main afin de marquer son règne sur la cité, et ceci en ouvrant, enfin, les casinos qui appartenaient originellement à Cyprian Willey, le petit bâtard, et à son père, le Vieux Bâtard. Les casinos ouvriront sous peu et permettront à quiconque ayant de l’argent à perdre de le perdre dans des établissements luxueux, à l’image de la baronne et de ses bordels. Mais en plus de ce léger remous de la part de la baronne, nous avons également la présence de nouveaux ambassadeurs au sein de la ville. Le premier est en provenance de la contrée exotique d’Ophir puisque le monarque, Nibras, de cette si belle région décida enfin d’ouvrir des voies commerciales entre le continent et son pays et en gage de sincérité commerciale et économique, il envoya alors une ambassadrice aux portes de la ville libre : Lila Al’Suhri. Cette ambassadrice permet de faire alors la liaison entre la capitale Ophiri et la Cité Libre qui se veut alors première ville à recevoir les faveurs du royaume exotique. Les autres ambassadeurs… Ma foi, ce sont des ambassadeurs venant d’Aedirn et de Temeria, portant chacun un double rôle leur permettant une certaine polyvalence, comme on a tendance à dire par ici.
De la Temeria à la Redania !
Et puisque de Temeria nous parlons… Il est peut-être temps de parler de ce qui intéresse vraiment ceux qui sont là pour la politique. Depuis la mort du roi Foltest il y a de ça quelques années, le conseil s’est efforcé de trouver quelqu’un à la hauteur de la couronne du roi précédent, et ce… Sans succès depuis lors. Jamais un consensus ne fut atteint, et au vue de l’impossibilité héréditaire liée à l’absence de descendance de feu le roi, il fut donc difficile de trouver un roi pour ce pays qui pourtant, pourtant, retrouva une certaine indépendance. Ainsi, depuis lors, ce fut le conseil – et quelques soldats hauts placés – qui donna sa régence au pays, mais après tant de mois sans leader, le pays trouva enfin la tête qui monta sur le trône : Jan Natalis, le commandant en charge des armées à la bataille de Brenna, mais également un régent intermittent à la mort de Foltest. Il fut finalement choisi par le conseil pour régner sur le pays en tant que régent définitif. Nul besoin de dire que nous attendons de voir ce que ce régent ferra pour le pays mais également s’il donnera une descendance décente, à l’inverse de feu Foltest. Mais au vu de qui est à ses côtés en tant que conseiller en magie, on ne doute absolument pas de la résolution du pays à faire table rase du passé.
Sachez cependant que pendant que Novigrad s’éteignait de flammes monstrueuses et que Toussaint célébrait son tournoi… Une autre tête fut couronnée, dans un silence presque sépulcral. Si la Temeria et Aedirn n’avaient pas de rois, la Redania non plus n’en avait pas et cela fut réglé il y a de ça quelques jours. Le choix fut très critiqué – et l’est toujours – mais il en demeure que la Redania est désormais gouvernée par une reine, et pas des moindres puisqu’il s’agit de l’ancienne conseillère de Vizimir II, la professeure de Radovid V, mais également l’instigatrice de la loge des magiciennes… Philippa Eilhart. Eh oui, la magicienne aux allures de chouette a pris possession de la couronne Redanienne, avec l’appui de Francesca Findabair de Dol Blathanna, Fringilla Vigo, Triss Merigold ou encore Keira Metz, des magiciennes qui ont cherchés à mettre Philippa sur le trône pour d’autres raisons que le bien être du pays, bien évidemment. Vous vous demandez pourquoi on se pose cette question, n’est-ce pas ? Et bien laissez-nous vous dire que nous avons eu des rumeurs que la Loge des Magiciennes était en pleine refonte et que bientôt, les complots politiques et géopolitiques allaient reprendre, pour « le bien de la magie » bien évidemment, même si on se doute bien que ce n’est absolument pas pour cette si belle raison, n’est-ce pas ? Ne soyons pas idiots. Philippa Eilhart n’est pas au pouvoir d’un pays pour faire de belles étincelles paysannes, oh que non… Quoique. Dommage que son ancien compagnon, Dijsktra, soit décédé : nous aurions eu un beau duo de comploteurs en tête. Mais que voulez-vous… le pays voulait un dirigeant, il en a désormais une… A savoir combien de temps elle restera couronnée. Mais en parlant de têtes couronnées, vous souvenez-vous de Tankred Thyssen ? Mais oui, le roi de Kovir et Poviss, cette province nordienne si neutre qu’il vous faudrait plus d’argent qu’il n’y en a dans les caisses de Vivaldi pour vous acheter sa loyauté politique ? Eh bien, ce cher monsieur serait fortement embêté par une magicienne qu’il a aidé il y a trois ans, et oui… Nous parlons bien de Triss Merigold de Maribor. La jeune mage n’a probablement rien appris des derniers complots politiques puisqu’il nous parvient que la mage complote d’ores et déjà pour mettre quelqu’un dans les bras du fils de notre cher Tankred mais nous nous doutons bien que ce ne sont pas seulement pour les bienfaits d’une union entre une mage et une éminence politique mais bien pour asseoir la puissance de la Loge ailleurs qu’en Redania. Encore des complots, toujours des complots, n’est-ce pas ?
Nilgaard redore son blason?
Nous avons d’autres actualités, et celles-ci concernent Nazair. Cette petite province que nous connaissons tous ou presque et qui se targue de ses sublimes produits vient de recevoir une bonne et une mauvaise nouvelle. La première n’est autre que son ancien dirigeant par intérim – et dirigé par Nilfgaard – est décédé d’un empoisonnement similaire qui toucha notre très cher capitaine de la garde ducale. Toutefois, contrairement à Toussaint, l’association avec l’assassin Kayn n’est pas faite donc.. Nous ne pouvons que spéculer sur ce qui a bien pu anéantir Nous savons désormais que Nazair, après avoir bataillé pendant des mois et des mois, a reçu une condition d’indépendance auprès de l’empire du Nilfgaard. Et après des mois de négociation, la province impériale reçut alors un traité d’indépendance de la part de l’impératrice Cirilla, dans sa grande clémence avec, toutefois, des conditions similaires à celles imposées à Toussaint. Nazair devient alors un duché, avec à sa tête… Un duc dont le sang n’a rien de royal, ayant le nom de Theodor Ostrar. Un duc qui, malgré tout, semble avoir la tête sur les épaules et semble bien décidé à respecter tous les termes du contrat avec l’Empire tout en redonnant à Nazair sa gloire passée. Une bonne indépendance ou un une indépendance empoisonnée ? Le temps nous le dira, ma foi. Toutefois, pour revenir sur les meurtres qui se sont parsemés sur le continent, il n’y a pas qu’à Nazair et Toussaint que cela se produisit puisque d’autres furent recensés ci et là sur le continent. Un conseiller à Skellige fut atteint du même empoisonnement de même qu’un conseiller à Dol Blathanna ou encore un ambassadeur à Angren. Il se peut, également, que le jeune fils de la reine Meve soit atteint d’une maladie qu’aucun médecin de Vicovaro n’arriverait à expliquer. Anséis serait donc malade sans que l’on ne puisse expliquer l’origine de la maladie ni même réussir à le guérir pour l’heure, et bien qu’il ne soit pas dans la lignée de l’héritage du trône, la Reine Mère demeure particulièrement inquiète du sort de son petit, malgré ses traits sévères. Nous demandons à voir ce qu’il en deviendra dans les mois à venir…
Continuons, continuons car les actualités ne sont pas qu’à cela et si nous sommes porteurs de nouvelles sur le monde humain, pour l’heure, il y en a des bien plus mauvaises dont celle qui nous est portée de Mahakam. En effet, le dirigeant nain, Broover Hoog, serait sur le point de passer le flambeau à la jeunesse dorée de Mahakam. Serait-ce par vieillesse ? Maladie ? Nous n’en savons rien car les murs de la forteresse rocheuse restent inaccessibles pour nous, pauvres humains que nous sommes. Nous n’avons que des rumeurs provenant de leur terrain neutre, rien de concret, pour l’heure. Mais nous gardons un œil sur lui car notre cher Broover Hoog nous tient à cœur, malgré tout, car c’est malgré tout grâce à lui que nous pouvons avoir accès à l’artillerie naine. Cependant… Nous avons parlé de l’impératrice Cirilla, n’est-ce pas ? Et bien elle n’a pas fait qu’aider Nazair, oh que non. Au vu de la deuxième conjonction qui a atteint nos terres il y a de ça trois ans après son fait, les monstres ont de plus en plus envahis nos terres et nous avons, alors, besoin de plus de sorceleurs, et la jeune demoiselle, du haut de son jeune règne, à décider d’autoriser la refonte – pleine et entière – et la restauration du bastion de la vipère sur les terres Nilfgaardiennes. Ainsi, avec l’aide de Leto de Guletta, le bastion Feainn Tuathe renait de ses cendres tel un phœnix et devient le nouveau bastion prisé par les futurs sorceleurs, localisé au milieu des grains des sables de Nilfgaard. En parlant de Cirilla, par ailleurs… Nous avons quelques petites rumeurs à propos de cette dernière qui viendront briser le cœur de tous les prétendants et amoureux de l’impératrice. Car oui ! Ecoutez-bien ! Nous avons des sources qui nous affirment un mariage, peut-être imminent, entre la jeune impératrice et son conseiller militaire, Morvran Voorhis ! Un mariage d’amour ? Peut-être. Mais chez nous, on pense très sérieusement à un mariage pour l’unité de l’empire, à une alliance entre les deux puissances, de l’Empire, sérieusement appuyé par notre cher ancien empereur, Ehmyr Var Emreis. Toutefois, bien qu’il y ait quelques sources, tout ceci demeure une rumeur, mais croyez-nous bien, nous allons surveiller cela de près, d’autant plus que cela s’agite du côté de Skellige et Cintra, avec de nombreux voyages de l’Impératrice par ces contrées, ainsi qu’un récent aller-retour à Toussaint. Peut-être que la jeune femme est allée voir son père de cœur pour savoir ce qu’il en est ? Nous ne savons rien de plus… Tout ceci demeure à être confirmé dans les mois à venir. Et pour l’heure, c’est tout ce que nous pouvons vous servir en termes d’informations. N’hésitez pas à nous fournir quelques petites informations si vous en avez, nous sommes, bien évidemment, toujours preneurs.
Le sublime artistique
Dans cette rubrique, nous allons mettre en lumière quelques petites choses qui font la beauté de l’artistique dans notre univers ! Entre musiciens et peintres, nous avons de quoi vous dévoiler pour ce premier numéro !
La danseuse itinérante des étoiles : Renarde Pâarvhus
Parmi toutes les personnalités de ce monde, il est en heure de vous faire découvrir celle qui a fait miroiter les yeux de biens des hommes et de biens femmes. Nous parlons, bien évidemment, de Renarde Pâarvhus dont nous allons aborder l’extravagance flamboyante sous la forme de petits pas de danse ! Fille adoptive d’un mage aux aventures plus excentriques les unes que les autres, la jeune fille a du bien tirer quelques traits de l’éducation quelque peu atypique du mage. La preuve en est que si vous avez eu la chance de la croisez un jour sur les routes, vous avez dû découvrir à quel point la jeune femme éblouit les foules de ses pas de danse les plus sensuels et les plus originaux qui soit sur la surface nord du continent. La jeune femme est une itinérante et il nous serait bien difficile de vous dire où elle se trouve mais une chose est sûre : si vous avez la chance de tomber sur elle lors de vos pérégrinations, vous ne regretterez pas les quelques mouvements qu’elle pourrait vous dévoiler sous les mélodies fluettes d’un barde quelconque. La jeune femme, en quelques habiles mouvements, vous dévoile tout un nouveau monde qui semble tout droit venu du monde onirique que son père côtoie avec aisance. Elle nous a éblouit, nous, en tout cas. Et nous retenons beauté, sensualité et innocence de notre chère demoiselle aux milles atours et nombreux talents. Toutefois, chers messieurs et chers demoiselles, gardez vos mains pour vous. La diablesse mord et refuse les mains baladeuses avec l’ardeur d’un dragon à qui l’on aurait oublié le sacrifice ou l’hommage ! Gardez vos yeux bien ouverts mais vos mains bien dans vos poches !
La barde sur toutes les lèvres : Danaän Peryite
Une jeune fille pas comme les autres, une barde aux talents qui demeuraient pourtant encore à prouver il n’y a pas quelques mois mais qui, aujourd’hui, dévoile une myriade de beauté dans des chansons qui placent le talent des musiciens de la duchesse aux oubliettes, voici Danaän Peryite. Originaire des îles de Skellige, là où la musique a bon ton de réchauffer les cœurs et adoucir les vagues, la jeune fille exerce pourtant son talent là où il est de bon ton de voir s’allumer des bûchers et de voir s’engrainer de la haine dans les esprits des gens. Toutefois, nul doute que cette jeune femme possède un talent qui ne cessera probablement jamais d’évoluer et de prendre des formes diverses, se métamorphoser en quelque chose de magnifique qui ne pourra jamais s’éteindre, en est la preuve de ses diverses chansons qui chantent les louanges des monstres sous toutes leurs coutures ! Une créatrice dont le cœur pur révèle ce besoin d’empathie humain que beaucoup oublient, une chanteuse qui vous fera prendre – peut-être – conscience que chaque vie a son importance. La demoiselle a brillée à Nazair mais également à Beauclair, bien que nous passerons sous silence son bannissement du palais, et son prénom est désormais sur les lèvres de tous ceux ayant eu l’occasion de l’entendre au moins une fois. Une jeune femme à surveiller et à observer de près car il n’y a nul doute que son talent éblouira bientôt toutes les plus grandes cours du continent !
La mode se déchaîne : La Baronne et le Barde en parle
Ils en parlent comme s’ils étaient sur deux axes opposés, un voyant la luxure et la beauté d’une chose tandis que l’autre y voit un confort et une utilité certaine, bien qu’une certaine fascination demeure dans les deux cas. Et ils vont vous en parler. Nous parlons bien évidemment de notre rédactrice à l’honneur, Elerinna de Novigrad, récemment nommée au titre de baronne de Novigrad, et d’un barde dont les louanges sont encore minces, Nuage de Spalla. Ces deux personnalités aux goûts les plus excentriques les uns que les autres ont décidés de nous livrer leurs secrets et leurs pièces préférées pour la saison à venir, et c’est à vous, chers lecteurs, que nous allons donner ces quelques petites perles afin que vous puissiez trouver votre bonheur dans les mois à venir. Si l’été a amené une dose de légèreté dans les robes de ces dames, notre chère baronne annonce toutefois que la cape en velours par-dessus une robe sera probablement la pièce maîtresse de cet automne, ainsi que des gants du même matériau, afin de pouvoir mêler l’esthétique plaisant, le confort, et surtout, un peu de chaleur, surtout pour ceux qui vivent à Novigrad. Elle préconise, également, de laisser au placard les talons ouverts pour arborer d’ores et déjà les bottines de cuir, toujours dans le plus bel apparat qui soit ! Pour ce qui est des bijoux, elle n’est bien sûr pas la plus discrète, mais annonce cependant la pièce maîtresse de cet automne : un collier en raz-de-cou pour décorer cette zone avec la plus fine dentelle possible. De son côté, le barde nous livre quelques petits secrets pour les mois à venir, et c’est pour un soucis de confort qu’il préconise plus de pulls chauds, faits de laine, que de chemises, mais… C’est également dans une fascination profonde qu’il annonce que les chemises seront toujours à l’honneur – avec un corset, bien évidemment – mais qu’une cape ou qu’un manteau de cuir fera très bien l’affaire pour permettre une aisance dans la démarche ainsi qu’un confort de température. Sa pièce maîtresse restera, bien évidemment, les bottes qu’il annonce préférer à talons épais lorsque les températures se font plus basses et que le temps se fait plus pluvieux, de même qu’une capuche est à recommander si, selon lui, on ne souhaite pas finir comme un chien mouillé ! Pour ce qui est de l’accessoire, notre très cher barde mise plutôt sur une ceinture de cuir tressé ou un corset fin pour décorer chaque tenue d’une touche d’originalité qui ne sera que la bienvenue. Deux avis bien tranché, sans nul doute, mais qui vous donne, à vous cher lecteur, de quoi réfléchir sur vos futurs achats vestimentaires au vu des températures qui vont désormais chuter, que ce soit à Novigrad ou à Beauclair !
Question de Sexualité
La sexualité, c'est compliqué. Malgré toute sa complexité, le sexe passionne et intrigue depuis la nuit des temps et délie les langues même les moins bavardes. Parce que vous avez tous des questions que vous n'osez pas poser mais dont vous aimeriez bien connaitre les réponses, nous vous avons trouvé pour cela la meilleure experte de Novigrad, voir même du monde entier. Prostituée dite la plus talentueuse par sa maquerelle, qualifiée de véritable génie par ses clients, de déesse du sexe par d'autres, vous pouvez être persuadés que Jäelle Ho-dreal trouvera une réponse à toutes vos questions, même les plus taboues !
La rédaction tient également à assurer qu’à aucun moment, nous n’approuvons les propos de Madame Jäelle, mais … Pour la liberté d’expression, nous n’avons pas souhaité censurer ses propos, même les plus… Difficiles ?
Salutations la populace, ça fait un moment que je suis seule maintenant et comme la présence d'une autre personne que moi-même m'insupporte, ça me va. Seul problème, j'ai des besoins et personne d'autre que moi-même pour les satisfaire. Des petits conseils ? Je pourrais te satisfaire une fois par semaine, en échange d'un repas! Sinon, trouve-toi un nain aux doigts habiles et range le sous l'escalier lorsque tu as terminé avec lui.
Salut Jäelle ! J'espère que tu vas bien, moi en tout cas je vais bien. Alors voilà, c'est un peu délicat comme tu t'en doutes, toutes les questions qu'on te pose doivent être délicates mais voilà, la mienne est vraiment particulière. Ça fait quelques temps que je sors avec une fille, elle est bien mignonne et très entreprenante mais elle comprend pas tellement que je n'ai jamais rien fait avec personne, tu vois ? Alors... comment je m'y prends ? Tu la force à tomber à genoux, insère ton pénis dans sa bouche et lui dit en donnant des coups de reins que c'est le premier trou que tu visites. Qui veut coucher avec moi ? Je veux juste qu'on couche avec moi. Tu veux coucher avec moi ? Jäelle n’a pas répondu…. Nous imaginons qu’elle a couché avec la personne en question, donc… Question suivante ! Chère m'dame Jäelle, ça fait bien des années que j'suis mariée à mon bon Paulo et ça fait bien des années qu'au lit, c'est plus trop la fête si vous voyez c'que je veux dire. Alors bah voilà m'dame Jäelle, qu'est-ce qu'on devrait faire selon vous pour pimenter un peu notre quotidien ? Hummm... vous pourriez m'inviter un soir! Rajouter d'autres participants dans votre lit et sinon... Il faut que cela soit imprévisible alors, peut-être en présence d'invités?
Une question plutôt urgente : que faire si son pénis est coincé dans le rectum d'un troll de pierre ? C'est pour un ami. Il doit se soulager pour qu'il redevienne petit... Qu'il essaie d'imaginer le troll comme une belle princesse.
À votre grand désespoir, c'est déjà la fin des questions sexualités de Jäelle. N'hésitez pas à nous soumettre vos interrogations par écrit pour le prochain numéro de cette gazette, vous êtes désormais persuadé qu'elle trouvera sa réponse !
Les bons plans
Si ce journal aime à présenter potins et actualités, météo mais également les personnalités les plus intéressantes de ces derniers temps… Cette rubrique est bien différente. Voyez ceci comme la rubrique réservée à une petite publicité gratuite pour tout ce qui a attiré notre œil sur le continent et dans les îles, bien évidemment, ce qui mérité d’être visité, d’être vu et d’avoir sa promotion entre ses lignes, même si ce n’est que quelques mots !
les lieux à visiter absolument !
Avec la fin de cet été et l’arrivée de l’automne, de nombreux lieux sont à visiter. Si, bien évidemment, Beauclair est le lieu de prédilection pour l’été, la ville n’en demeure pas moins jolie quand l’automne vient couvrir les arbres de son éclat mordoré. Nous vous recommandons, chaleureuse, une balade sur les rives de la Sans-Retour, pour apprécier la beauté de l’automne et la brise encore légère qui viendrait accompagner vos pas. Bien évidemment, nul besoin de dire que Novigrad garde ton teint quelque peu terne avec l’arrivée de l’automne, mais quelques petits lieux sont pourtant dignes d’intérêts, notamment dans les terres qui sont autour de la ville. Oxenfurt se pave d’un charme somme toute pittoresque pour l’automne de même que le village de Brunwich se décline sous de nombreuses couleurs pour le plaisir de ses habitants et des voyageurs intempestifs. Toutefois… La périphérie de Novigrad et le beau duché de Toussaint ne sont pas les seuls lieux à visiter en cette période de l’année, car notre si beau continent regorge de biens des trésors pour la saison automnale !
En effet, si vous souhaitez profiter pleinement de la belle saison dorée, la vallée des fleurs ou si bien appelé Dol Blathanna est le lieu à voir pour découvrir les champs de fleurs et les forêts mordorées par la saison. Vous trouverez de véritables paysages de contes de fée, agréables à visiter en amoureux ou en amis, voir en famille ! Si vous ne souhaitez pas descendre si bas, ou si vous préférez éviter tout simplement un domaine elfique, il vous reste Nazair et ses côtes qui sont encore parsemées des réminiscences du vent estival ! Toutefois, il fera bien évidemment un peu plus froid qu’à la vallée des fleurs du fait de sa proximité avec les îles Skellige qui se parent déjà de leur froideur presque hivernale. Si le sud ne vous effraie cependant pas, il est de bon ton de rejoindre l’Empire de Nilfgaard et sa capitale aux tours dorées où il fait encore bien chaud malgré les mois qui tournent bien vite à l’hiver. Toutefois.. Si vous êtes une créature à aimer vous prélasser au soleil, nous ne pouvons que vous recommander Ophir ou encore la Zerrikania, bien que nos contrées nordiennes telles que Kaedwen et Aedirn offriront de bien plus beaux paysages automnaux que ces provinces exotiques où la présence de non-natifs est parfois mal perçue ! N’hésitez pas à vous balader et à nous rapporter les petits coins de paradis que vous pourriez trouver !
là où il fait bon acheter !
Si vous aimez vous balader ci et là en dehors des terres de Novigrad et de Toussaint, nous vous conseillons de nous donner vos bons plans car ici… Ce sera nos bons plans dans ces deux endroits car nous n’avons pas d’yeux partout et nous ne serons malheureusement pas en mesure de vous donner tous les bons plans improbables qui se constituent sur le continent. Alors, d’une chose l’une, commençons par Novigrad et sa périphérie, voulez-vous ? Vous avez probablement dû remarquer que la taverne le Martin-Pêcheur, dans sa grande gloire, située sur la place du Hiérarque, propose désormais une nouvelle grille de produits, tout droits provenus des pays exotiques qui entourent notre cher continent ! Allant de la bière Zerrikanienne jusqu’au vin Ophiri qui a été salué à de nombreuses reprises par la duchesse et les barons de Novigrad. En parlant de ceux-ci, nous avons pu constater que la nouvelle Baronne, dite celle de la Luxure pour son affiliation aux bordels, s’était associé à un ancien associé du Roi des Mendiants, spécialisé dans la vente aux enchères, et c’est par là-bas que vous trouverez des objets rares à des prix défiants toute concurrence – notamment en provenance des Borsody. De même, nous avons eu vents de nouvelles soirées prévues par Elerinna de Novigrad dont le prix de l’entrée sera peut-être un poil moins élevé que ce dont on est habitué. De même que notre chère baronne prévoit la réouverture des casinos originellement créés par le Petit Bâtard et nous gardons un sérieux œil sur ses affaires-ci, curieux que nous sommes de voir comment la baronne de la luxure va réussir l'exploit de remettre en état des dépotoirs humains, originellement. Toutefois, je suis sûre que la Baronne aura bon goût et réussira l'exploit de faire découvrir le plaisir du jeu à quiconque possède la bourse pour ! Au-delà de ça, n’oubliez pas que l’armurier du Dornal va grandement diminuer le prix de ses offres pour mois à venir, en prévenance de l’hiver à venir ! De même que nous avons vu un jeune Loky Veroë qui se baladait pour vendre de petits produits de chasse, peut-être que cela pourrait vous intéresser, après tout… On ne sait jamais ! Oh, et si jamais vous passez par le Dornal, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil à ce que vous vendre la jeune Celes Aeducan, entre œuvres d’art et petits bijoux de joaillerie, vous trouverez probablement votre bonheur, bien que ce soit du grand luxe. Si vous chercher quelque chose de moins haut en termes de prix, vous pourrez trouver Zyalana Aeledine Lyandin qui joue de magie et de joaillerie pour certaines petites pièces qui sauront attirés l’œil comme il se doit. Continuons sur la magie, mais pour plus sincérité, nous vous prévenons qu'il faudra quitter la belle ville pour rejoindre les terres quelque peu inhospitalières de Velen pour trouver deux mages aux compétences aussi diverses qu'originales. Tous deux baignant dans le bonheur de l'écologie et veillant à ce que l'écosystème demeure aussi bon qu'il puisse l'être - si tenté qu'il le fut un jour. Premièrement, Malkha Ciniereth, rebouteuse de profession, mage de vocation, c'est par elle que vous pourrez acheter et trouvez des potions à bas prix et de bonnes petites astuces pour divers problèmes. Toutefois, si c'est sur la météo que vous décidez de porter votre courroux, il faudra pour attarder sur Taaric Vilkas qui se veut météorologue - que nous avons consulté pour notre rubrique par ailleurs - et qui se fera un plaisir de faire chanter la pluie et le soleil pour vos bons soins de vacance !
Passons donc maintenant à Beauclair, maintenant que nous avons couvert une partie du marché de Novigrad, voulez-vous ? Pour les petits connaisseurs de la cité libre, vous avez cependant dû remarquer l’absence d’un certain forgeron qui avait son succès dans les murs de la ville. Nous parlons bien évidemment de Ataroa Nalani, le célèbre forgeron qui avait l’art et la manière de vous donner à voir des armes de haute qualité pour des prix qui sont bien loin d’être aussi exorbitants que l’on pourrait le croire. Ne vous inquiétez pas, le bougre n’est pas décédé, il a juste déménagé pour rejoindre la belle et douce contrée de Toussaint, s’installant aux bordures de Beauclair, joignant son commerce d’armes à celui du parfumeur Sascha vir Malphàs. Ainsi, vous pourrez aisément le retrouver par là-bas, d’autant plus que la jeune Zéphyr aep Liäl’Wyn vante les mérites des deux boutiques et des promotions des plus flamboyantes pour les mois à venir ! Passons, passons ! Si vous chercher des armures dont les prix sont aussi flamboyants que la qualité d’exécution, n’hésitez pas à rejoindre l’armurerie non loin de la Grand-Place, le bougre pratiquant des promotions pour s’aligner sur les prix du marché, bien plus bas, surtout dans cette région où toute l’armurerie chevaleresque est gérée par le budget de notre cher camerlingue. Une petite chose, également… Suite au tournoi de gwynt ayant été préparé à la Faisanderie au cours du tournoi de Cristal, la taverne pense sérieusement à réitérer l’initiative, avec une compétition par saison… Et la nouvelle serait au cours du mois d’octobre ou du mois de novembre ! De même, l’auberge du Petit Malin s’est fait une nouvelle beauté et propose désormais de bien plus belles chambres de même qu’un nouveau catalogue de vins, en provenance autant des terres de Toussaint que de pays frontaliers ! Dernier petit point et nous vous laisserons découvrir la suite des bons plans par vous-même au cours de vos pérégrinations… Si jamais vous avez également l'envie de vous mettre à la connaissance de l'anatomie et de la biologie, voyez donc pour les cours avec la dame Katarina Farah qui se fait payer une poignée de couronnes - tout au plus - pour quelques cours sur ces domaines dont elle est l'experte. Et, si d'aventure, vous vous sentez suffisamment chevaleresque pour quitter la ville, n'oubliez absolument pas le domaine de Vadim Janowski dont le vignoble recèle des vins des plus exquis, vendus à prix de gros pour peu que vous achetez beaucoup de tonneaux !
Sur ce, n’oubliez pas que malgré nos indications, il n’en demeure qu’à vous que de découvrir les bons plans et les petites perles qui composent nos villes et nos régions, et n’hésitez pas à nous rapporter toute petite chose qui vous semble intéressant !
Une entrevue avec Ysa Belgarden : héritière de Sigi Reuven, baronne de Novigrad
Bonjour, merci de nous faire honneur de votre présence et de nous donner quelques instants de votre temps afin de répondre à nos questions pour ce premier numéro de notre gazeeeeette ! Nous commencerons cette interview par une question basique, d'où venez-vous Ysa ? Vous êtes un des personnages les plus énigmatiques de Novigrad, et nos lecteurs aussi curieux que nous veulent en savoir plus à votre sujet ! Bonjour à vous également, et merci de m'avoir invité pour cette... Entrevue des plus curieuses, je dois dire. Mais je suis honorée, de faire partie des invités de choix, sans nul doute, de votre gazette. Ma foi... D'où je viens? Figurez-vous que j'ai pas mal cavalé avant de me retrouver au service de feu Sigi Reuven, mais je me souviendrais à jamais de ma patrie d'origine, Kovir, figurez-vous. Une patrie pour laquelle j'ai longuement travaillée, par ailleurs.
Oh, je vois, vous avez donc toujours été espionne ? Vous offriez sûrement les mêmes services à votre roi qu'à Sigi Reuven, n'est-ce pas ? Ou travailliez-vous dans une autre branche du royaume ? C'est exact, j'ai toujours été plus ou moins dans l'espionnage. Je ne saurais vous dire pour qui j'ai travaillé exactement car cela briserait bien des secrets qui font loi dans ma profession. Mais oui, j'ai offert plus ou moins les mêmes services à mon roi qu'à Sigi Reuven, à la différence près que j'étais la maître espionne d'un et juste une espionne pour l'autre, même si pour bien des gens, la différence est minime quand pourtant... Il y a bien tout un monde. J'ai toutefois continué, pendant un temps, à travailler pour le Kovir en même temps que pour Sigi Reuven.
Quel parcours incroyable ! Vous évoquez Sigi Reuven, pouvez-vous rappeler qui était-il et quelle place vous avez pris à son décès ? Qui était Sigi Reuven? Ma foi, n'importe qui ayant vécu un peu à Novigrad sait qui était ce bonhomme, de nom ou simplement par les murmures qui se glissaient dans les rues. Tout le monde sait que la ville est majoritairement gérée par des barons de la pègre, Sigi en était un, entres autres rôles que le bougre avait possédé et possédait toujours d'ailleurs. J'étais sa maître-espionne, en l'occurrence, et lors de son décès... Ma foi, j'ai pris son rôle. Il avait laissé une partie de ses affaires en suspens, et je refusais que quiconque sabote son travail. On peut dire bien des choses sur Sigi, moi la première, mais il faisait le boulot, et il le faisait bien, malgré tout.
Bien sûr, et je suis certaine que vous avez fait ce qu'il aurait souhaité. Mais alors, avez-vous trouvé votre place dans ce quatuor si féroce ? Quels sont vos objectifs en tant que baronne ? Oh, vous avez... Je doute qu'il soit question de trouver sa place mais plutôt de s'imposer. Si on s'impose pas, avec Surin et Bedlam, on finit écrasé comme un vulgaire moucheron et vos parts seront bien vites reprises par les deux hommes, ou peut-être la petite nouvelle, allez savoir... Toutefois, ce n’est pas simple, dans tous les cas. Et des objectifs? Ma foi, continuer ce que Sigi avait mis en œuvre et d'imposer un contrôle certain sur les parts qu'il a pu avoir sur la ville voir d'en avoir plus, si cela est possible. Je ne peux vous dire mes intentions exactes, pour des raisons évidentes, mais... Vous voyez le topo.
Ah ça, je n'en doute pas. Vous avez beaucoup de courage, et je comprends votre silence sur certaines points mais encore une fois nous avons des lecteurs trèèèèès curieux... ne pouvez-vous pas en dire un peu plus ? Notamment concernant... le feu éternel peut-être ? Je ne peux malheureusement rien dire de véritable au sujet de mes agissements dans l'ombre, vous le comprendrez bien évidemment. Nous sommes de la pègre, nous régnons sur la ville et ce que nous montrons aux habitants n'est qu'un petit morceau de tout ce que nous entreprenons en réalité et si nous ne montrons pas tout cela... C'est pour de bonnes raisons. Ceci dit, concernant le feu éternel, je partage l'avis de bien de mes collègues. C'est un fléau. Autant en termes politiques car le Hiérarque n'a de pouvoir que par ce biais et qu'il est un frein dans la liberté de la ville, mais également pour tous les habitants de Novigrad. Des innocents ont été brûlés nuits et jours pendant des mois sous couverts de fausses excuses et de prétextes malsains, et bien que Radovid ne soit plus la source première de leur budget... Les bûchers continuent de brûler, parfois. Contre des mages, des alchimistes, des nains, des elfes, des monstres ; tous innocents. S'il y a bien une chose sur laquelle nous sommes d'accord avec les autres barons.. C'est sur l'annihilation de ce culte qui perdure depuis bien trop longtemps.
En tant que journaliste, je me dois bien sûr d'être aussi neutre que possible mais je ne peux faire autrement qu'agréer à vos propos... enfin j'aurais une dernière question pour vous, quel conseil voudrez-vous délivrer à nos lecteurs ? Un conseil? Restez chez vous la nuit, fermez vos portes et n'ouvrez à personne dont l'identité vous paraît suspecte. On ne peut se fier à personne en ces temps troubles, et surtout pas à ceux qui portent les tuniques blanches et rouges.
Un conseil fort avisé. Je vous remercie infiniment au nom de toute la rédaction de notre humble gazette et vous souhaite une bonne journée mademoiselle Belgraden !
Question de Religion
Voyez-vous... Nous vous écoutons, et même s'il s'agit de la première édition de ce journal, nous écoutons ce qui se dit au détour des ruelles et rues, et un sujet revient sans cesse, comme une litanie éternelle contre laquelle nous ne pouvons rien. Ce sujet, c'est la religion. Certains sont de fervents croyants, d'autres ne voient absolument pas l'intérêt de telle croyance, et dans les deux cas... Une question demeure, et c'est pour ce questionnement que nous avons fait appel à deux disciples de deux cultes afin d'y répondre. Mais avant qu'ils se présentent et vous donnent des éléments de réponse, la question est : A quoi sert la croyance?
La réponse du culte du Feu Eternel : Marcel Huilot
Le devoir m'oblige à rappeler la loi régnant depuis toujours à Novigrad à cet ignare blasphémateur ayant posé cette stupide question à laquelle je me trouve bien obligé de répondre. Nous, humbles serviteurs du Feu éternel sommes parfaitement tolérants envers chaque individu qui soit ni non-humain, ni magicien, ni affilié à toutes formes de sorcellerie mais surtout, ni hérétique ! À Novigrad, les bonnes gens croient en la puissance incommensurable du Feu éternel et lui font confiance pour les protéger des monstres qui empoisonnent notre belle cité comme ils empoisonnent le monde. Ceux qui osent prétendre le contraire périssent dans les flammes et voient leurs richesses confisquées. Je ferai donc remarquer à cet inconscient qu'il n'est pas permis de remettre en cause l'utilité et le pouvoir de notre culte, et qu'il ferait bien de garder sa langue dans sa poche s'il ne souhaite pas que l'on la lui coupe. Poser cette stupide question revient à demander à quoi sert le Feu éternel, or il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas sentir sa puissance éclairer chaque jour les pavés de notre cité et nous protéger ainsi de l'ignominie ! Aucune autre religion n'a fait ses preuves aussi bien que la nôtre, ce pourquoi elle est la seule qui mérite que l'on s'y intéresse. Quant à moi, je mérite que l'on me pose des questions dignes d'intérêt qui rendent justice à la grandeur du Feu éternel et qui ne soient en rien blasphématrices ! Je vais donc reformuler cette question afin qu'il me soit moins pénible d'y répondre, bien qu'elle reste fondamentalement idiote.
À quoi sert ce culte grandiose qu'est celui Feu éternel ? Notre culte a pour but de montrer le chemin à toutes les âmes ignorantes et égarées. Il leur offre un foyer, la promesse d'une vie meilleure et chasse à jamais les ténèbres de leurs misérables existences. Pour cela, dix-neuf temples où dix-neuf autels voient en leur sein naître et brûler la toute puissante Flamme sont en fonction à Novigrad. Les fidèles peuvent ainsi se recueillir, entretenir la Flamme bénie en toute liberté et éclairer leur voie jusque-là parsemée de ténèbres. Mais bien plus important encore, le Feu éternel protège la ville du venin que répandent les non-humains et des rats grouillants que sont les magiciens. Le Feu éternel punit par les flammes tous ceux qui ne méritent pas d'être bénis par sa lumière ainsi que les blasphémateurs qui osent profaner sa Flamme sacrée en posant de telles questions ! Vous pouvez me croire, votre imbécile de lecteur ferait mieux de ne jamais croiser mon chemin où il risquerait d'apprendre par la douleur à quoi sert notre tout puissant seigneur et maître ! Gloire au Feu Éternelle ! Louée soit sa puissance, punis soient les ignorants !
La réponse du culte de la déesse Melitele : Olive d'Ellander
Une telle question, si je peux me le permettre, n'a ni bonne ni mauvaise réponse, mais la religion est utile pour quiconque cherche quelque chose de supérieur, quelque chose qui leur donne la foi de continuer tous les jours à avancer un peu plus. La croyance est celle de croire en l'existence d'une déité supérieure qui nous donne la force, l'empathie, la bonté d'aider son prochain, d'apporter le bonheur à celui qui n'en a aucun. Toutefois, pour ce qui est du culte de la mère déesse Melitele, la croyance n'est pas seulement ça. Auprès du temple d'Ellander, où j’exerce en tant que prêtresse, nous faisons bien plus que croire en l'existence de cette toute puissante déesse qui nous guide. A Ellander, au temple, nous veillons sur les malades, nous éduquons les orphelins, nous donnons un avenir à des jeunes filles qui n'ont rien de plus qu'un peur d'espoir en la mère déesse qui nous guide dans sa lumière et sa bonté.
Nous sommes une religion pacifique, qui ne souhaite pas la guerre ni le conflit entre les êtres, mais nous savons faire preuve de fermeté dans nos apprentissages. La mère déesse nous enseigna la rigueur et la discipline, la détermination et l'abnégation, et c'est ce que nous enseignons avec autant d'ardeur. Nous veillons à ce que chaque personne qui passe les portes de notre temple reparte avec la tête vidée de toutes pensées abjectes et qu'il puisse repartir dans l'idée, saine, d'aider son prochain plutôt que de perpétuer la guerre qui se veut contraire aux préceptes de la Déesse. Nous veillons au bonheur commun, à la paix communale, et à ce que les préceptes et les idéaux de Melitele soient partagés, signe de sa bienveillance et de sa bonté envers nous, les mortels. Mère Melitele guide les miséreux, apporte son amour aux mal-aimés et donne l'instruction aux ignorants, veille sur la paix, aussi petite soit-elle. La religion a son importance, pour peu que l'on ose avoir un œil dans sa direction et nous veillons, personnellement, à ce que son culte soit régent du Nord, que son nom soit louangé jusqu'aux confins des îles et puisse apporter le bonheur tel qu'il est conçu. La religion sert à libérer les esprits, à se laisser porter par les ficelles d'une divinité bienveillante, à trouver son chemin quand la lumière s'affaiblit. Soit louée la déesse.
Méphi.
Re: Nuage de Spalla || heart made of glass, mind of stone. ❞
Mer 18 Sep - 22:10
Din'anshiral Nurrild
What is truth if not an illusion?
No deeper madness than your own making. Visions lashing blades of shame, but will you take the blame?
Nuage Polaris Feyrith de Spalla
ft. Jack Falahee
nom:de Spalla, car c'est là d'où tu viens, ainsi que Feyrith, patronyme de ton père adoptif ; prénom:Nuage, prénom donné par une jeune demoiselle, et Polaris dont tu préfères taire l'origine et que tu n'utilises que pour signer tes compositions ; âge:entre 57 ans et 68 ans, même si tu parais en avoir la vingtaine ; lieu de naissance:Lyrie, près de la forteresse de Spalla ; lieu d'habitation:Brunwich, Velen, tu t'es obligé à avoir une maison, mais tu te considères plus comme un sans domicile fixe, préférant dormir à la belle étoile ou squatter chez d'autres à Novigrad ; date de naissance:le 15 décembre, une date qui n'est probablement pas exacte mais qui est la date de ta rencontre avec Gorgyr ; race:doppler aux multiples formes animales mais ne possédant qu'une forme humaine que tu utilises de façon régulière, un elfe à priori Aen Elle avec un quart humain ; tu as également une forme humanoïde féminine, mais que tu gardes profondément secrète ; profession:barde itinérant de profession, de jour comme de nuit, dans les rues comme dans les tavernes, petit voleur à ses heures perdues et messager alternatif d'Elerinna de Novigrad ; situation amoureuse:Célibataire et amoureux, ton cœur tremble pour un vampire aussi altruiste que taciturne, des sentiments que tu gardes bien secrets pour des raisons qui te sont propres ; situation financière:pauvre mais tout ce que tu gagnes part dans ta survie, et le reste? Aux autres ; orientation sexuelle:panromantique et demisexuel, ta confiance pleine et entière étant difficile à avoir, il est presque impossible de t'avoir dans son lit sans un minimum de combat ; groupe:Citoyen possédant bien trop de foi pour ce monde.
you're a storyteller That day, I learned life and death are always so mixed up together, in the same way some beginnings are endings, and some endings become beginnings.
state of mind I lay still for a while, picking up the scattered garments of my mind and trying to assemble some kind of reasonable outfit from them.
« ‘Pa, pourquoi les gens ne sourient pas ? » Tes doigts glissent, inlassablement, sur les cordes de l’objet que tu tiens entre tes doigts, laissant s’allumer une mélodie que tu connais sur un instrument que tu ne maîtrises pourtant pas. Tes yeux sont clos alors que chaque chose résonne et que le silence plane dans le reste de la pièce. Pas un mot n’est soufflé, seules quelques respirations se font sentir, alors que la chanteuse commence à entamer les paroles mélodieuses d’une symphonie que tu as composée dans le secret de tous. Les cordes de la harpe blessent le bout de tes doigts mais tu t’en fiches, éperdument, ce n’est pas ça qui compte. Ce n’est jamais ça qui compte. Tu ouvres tes yeux et tu vois ce que tu cherches en permanence : des sourires, des étoiles dans les yeux de certains, des larmes dans d’autres et quelques regards curieux. Eternel altruiste, tu observes ceux qui eux-mêmes, te contemplent dans ce qui est ta vocation, ce qui est ta plus grande prouesse : celle de donner du bonheur aux gens par ta musique. Tu souris doucement, et tu te reconcentres sur ce qui est la symphonie au pic de sa fortune, faisant fi du sang qui passe doucement sur le bout de tes doigts, à force de pincer les cordes, te concentrant sur cette simple idée que : tu veux que les gens soient heureux et aient un peu de bonheur face à ta musique. « N’est-ce pas là une putain d’illusion, Nuage ? Tu veux faire croire aux autres que tout ce que tu souhaites c’est qu’ils soient heureux ? Putain d’hypocrite. » C’est faux. Tu le sais que ce qui se souffle entre tes oreilles, c’est faux. Tout ce que tu as toujours souhaité, c’est que les autres puissent avoir un peu de bonheur. Altruiste à outrance, à excès, jusqu’à sacrifier ton propre bonheur pour le leur, tu sais que c’est vrai. C’est ancré dans ta personne, dans ton existence même. Tu refuses de tuer pour ta vie, tu refuses d’être un boulet pour les autres, tu refuses de peiner qui que ce soit avec la stupidité de tes propres problèmes, tu refuses d’être agaçant même si tu te sais l’être. Mais il n’y a rien de plus faux que de croire que ce que tu fais, c’est pour la notoriété, l’argent ou la reconnaissance. Tu n’es pas un hypocrite. Tout ce que tu souhaites, c’est aider ceux qui ont été brisés à se reconstruire, à avoir un peu de bonheur. A ton échelle, tu es conscient de ne pas pouvoir faire grand-chose, mais ça ne t’empêche pas d’essayer, n’est-ce pas ? Alors, tu le fais. Tu as des troubles de la concentration, alors tu sais que tu peux difficilement tenir une conversation pour réconforter les gens, mais tu peux tenir une mélodie pendant des heures, tu peux aider les autres en entamant une musique aussi douce que triste, aussi joyeuse que mélancolique, dans le simple but d’apaiser les autres, parce que c’est tout ce que tu sais faire et ça te convient. Tu es généreux, chaque pièce que tu gagnes et qui ne t’es pas utile à ta survie, tu l’offres au premier qui en a le besoin. Tu vis de l’abnégation de toi-même pour aider les autres, pour leur permettre de remonter quitte à ce que toi, tu tombes. Tu fais de ton mieux, même lorsque tu sais que tu n’es pas le meilleur dans ce domaine : tu aides les marchands à déballer leurs marchandises, tu aides les coiffeurs à nettoyer leur échoppe, tu aides la jeune dame à garder ses enfants et à faire la cuisine… Tu veux juste alléger le poids de ceux qui en ont trop. « Ouais, c’est ça. Tu aides les autres parce que t’as pas été foutu de m’aider moi, t’as pas été foutu d’aider ton père et t’es pas foutu de t’aider toi. Enfoiré. » Tu lèves les yeux, essayant de faire fi de cette voix, appuyant plus fort sur les cordes, te concentrant un peu plus sur la mélodie, te concentrant sur les sourires qui passent sur les visages des spectateurs. Ne te concentre pas sur la voix, non. Respire. Tu n’es pas un hypocrite mais il n’y a pas que du faux dans ce qu’il dit, tu le sais. Mais tu refuses de le voir. Non, c’est un problème à toi, et… Tu préfères te focaliser sur celui des autres parce que tu veux vraiment aider les autres, tu veux vraiment les voir heureux. Alors oui, peut-être que c’est pour remplir un vide que tu as, à force d’avoir perdu, mais… Tu veux vraiment que les gens soient heureux, dans un monde qui a couvert beaucoup trop de douleur en trop peu de temps. Tu te sens bien à l’idée que les gens puissent recouvrir un peu de bonheur rien qu’avec ta musique, avec les petites doses d’altruisme que tu donnes, avec l’abnégation de ta personne. Alors, non. Tu n’es pas hypocrite. Tu es simplement gentil. Tu es câlin, tu es joueur, tu es prêt à plein de choses pour voir le sourire des autres illuminés leur visage, tu es prêt à beaucoup de choses. Tu es peureux, sur pleins de points, mais tu ne l’es pas vis-à-vis des autres. Il te faut énormément pour t’effrayer et te faire fuir, parce que tu sais à quel point le recul fait mal, le rejet peut faire mal. Donc tu te contiens, généralement. Tu es bénévole, tu aides, tu fais de ton mieux, en permanence, parce que tu souhaites juste que le autres se sentent bien. C’est utopiste, tu le sais. Tu tends parfois le bâton pour te faire battre, mais… Soit. C’est ainsi. Tu te retrouves si souvent dans des situations étranges qui attisent ton empathie la plus profonde et la plus naturelle, ta nature câline et compréhensive, à juste trouver le mieux pour les autres. Tu n’es pas homme de mots mais homme d’actes, tu trouveras toujours une solution, pour aider quelqu’un. Tu es têtu. Tu es plein de choses, mais à tes yeux, tu n’es pas un menteur. Non. Non. Non. Tu es honnête, tu n’es pas hypocrite, tu… Tu essayes juste de bien faire pour que tout tourne correctement car il est hors de question que tu fasses, de nouveau, de mauvais choix. « Menteur. T’es juste un PUTAIN de menteur. »
« ‘Pa, pourquoi les gens me regardent bizarrement ? » Tu étais assis, sur une souche d’arbre dans une cour boueuse, des gens se retrouvant tout autour de toi, des enfants majoritairement. L’archet entre tes doigts, tu faisais doucement glisser le crin contre les cordes, laissant la mélodie s’échapper du corps de l’instrument en bois qui était calé dans le creux de ton épaule. Tu étais concentré. C’était le seul moyen de te garder complètement concentré sur quelque chose : te donner un instrument et te laisser jouer de tout ton saoul. Tu ouvres les yeux et la scène qui se déroule devant tes yeux te fait sourire, le plus naturellement du monde : des enfants qui dansent, qui font la ronde et qui s’amusent sur la musique que tu as décidé de leur faire, pour leur pause entre deux leçons. Avec ton habituelle timidité, tu laisses ta voix s’élever, claire et pure comme la forme de rossignol qu’il t’arrive de prendre. Ta voix est d’abord timide, n’osant qu’à peine surplomber les notes de la vièle, tout comme tu l’es, naturellement, malgré tout ce que tu dévoiles de ta personne en jouant. « Pffff… Nuage, encore un mensonge ? A d’autres. » Tu fermes tes yeux, inspire et reprend les notes, les paroles, comme si de rien n’était. Tu sais que tu ne le parais pas comme ça, que tu es timide, qu’au fond, tu as peur d’aller vers les gens, par peur de les embêter, d’être un boulet accroché à leur cheville. Tu es profondément timide, profondément peureux, tu ne t’en es jamais caché, jamais. Seulement, tu sais aussi ce que les gens pensent de toi, tu sais ce qu’ils pensent quand ils te voient : toujours souriant, toujours énergique ; une boule d’énergie, qu’ils disent, un rayon de soleil, que d’autres proclament comme si c’était une vérité universelle. Ce n’est pas faux, tu l’es. Tu es souriant en permanence, tu rigoles pour tout comme pour rien, tu bouges en permanence, un hyperactif que l’on pourrait croire, qui ne peut se contenter de rester planter là à se tourner les pouces. C’est vrai. C’est foutrement vrai. On croirait voir un enfant, dont l’innocence donne lieu à un sens de l’humour quelque peu bancal par son innocence. Tu es innocent. Tu as le cœur au bord des lèvres, toujours prompt à accorder ton amitié – ta confiance est plus difficile – toujours à apporter du bonheur aux autres par des sourires honnêtes et sincères. Tu ne ferais pas de mal à une mouche, tu te bats pour la paix, une utopie imaginaire que tu essayes de forger dans tes musiques, pour un bonheur universel qui s’accorde à tous. « T’es utopiste, Nuage, ça sert à rien. Ce monde est pourri. Tu es pourri. » Eternel optimiste, oui, aux yeux des autres, et tu essayes de t’en persuader, tu essayes de chasser le pire de tes pensées parce que tu dois l’être. Tu es vrai, pourtant. Tu te refuses au mensonge. A l’omission, peut-être, mais jamais au mensonge. Tu détestes la manipulation, tu détestes ne pas être sincère, alors tu fais de ton mieux. C’est toujours ça : tu fais toujours de ton mieux pour être bon parce que c’est tout ce à quoi tu aspires. Faire de ton mieux, être bon, foncièrement et pas juste en surface. Tu sais que tu as des casseroles, des défauts, mais tu essayes de faire au mieux pour les autres, parce qu’ils n’ont pas besoin d’une peste parmi eux, même si tu te sais parfois énervant, envahissant même. Tu n’aimes pas être seul, après tout, alors quand tu peux rester auprès de certains, tu le fais, et… Tu ne te rends bien souvent pas compte que tu es ennuyant, à moins qu’on te le fasse comprendre. Tu es aveugle sur ce point. Tu décèles difficilement la colère ou l’ennui à moins que cela soit véritablement visible tout comme tu décèles assez peu les sentiments que l’on peut te porter, l’attirance que l’on peut avoir pour toi. Tu ne le vois pas, pas parce que tu ne veux pas le voir – quoique – mais parce que tu ne le vois tout simplement pas. C’est ce qui te donne cet aspect parfois un peu susceptible quand on te pointe du doigt quelque chose que tu n’as pas vu et qui semblait pourtant… Si évident. « T’es mignon, Nuage, comme si… Comme si on pouvait t’aimer ah ! T’es un monstre ! » Tu inspires à nouveau, te concentrant sur les notes, sur ce qui te passionne plus que tout. La musique est ton catalyseur, c’est ce qui te garde sur terre, ce qui t’aide à te maintenir au-dessus de l’eau et c’est ce qui aide les autres, c’est ce qui en inspire certains, qui en calment d’autres, toi… C’est ce qui t’anime, ce qui garde la voix au loin, mais jamais pour très longtemps. Tu rouvres les yeux. Il n’y a plus personne, tu ne sais qu’à peine l’heure qu’il est mais.. Il est temps de plier bagage, avant que la solitude ne te creuse une tombe. « C’est ça, va-t’en, MONSTRE. Sale bête sans cœur ni tête ! Tu creuseras ta tombe tout seul, de toute façon. Parce que tu sais quoi ? Tu es tout seul. »
« ‘Pa, pourquoi on m’a coupé les oreilles ? » Ta tête se balance de droite à gauche, tes doigts glissent contre les cordes de la mandoline alors que la pluie tape doucement contre la petite toiture sous laquelle tu es abritée avec d’autres malandrins qui ne souhaitent pas se rendre malade. Tu t’étais arrêté ici, dans une de tes aventures au travers des longs champs de Velen, lorsque la pluie avait commencée à tomber, sans que cela soit plus étonnant que ça. Car tu étais un aventurier, un curieux, impossible à tenir en place, toujours obligé de bouger, de découvrir de nouvelles choses, et … En voguant ci et là, c’était le meilleur moyen. Un marchand s’était joint, puis une fermière qui ralliait son village et deux enfants. Tu étais assis par terre, la mandoline sur tes genoux et tu jouais, apportant une certaine touche de douceur à une journée qui s’était couverte bien trop vite. Tu ne faisais plus attention au temps, ni même à la météo nuageuse et pluvieuse, alors que tes doigts coulaient naturellement contre les cordes. « Un génie musical » qu’avait dit ton père, il y a de ça un long moment. Tu étais capable d’apprendre à une vitesse impressionnante n’importe quel instrument, et tu étais passionné. Mais ça, c’était pour toute chose qui arrivait à tiquer ton intérêt et à capter ta curiosité, même si tu avais bien évidemment des préférences évidentes. Cependant, tu n’es pas difficile à occuper, non, tout comme il n’est pas difficile de piquer ta curiosité. Le plus dur, c’est de te garder concentré dessus, plus de cinq minutes. Un trouble de l’attention, qu’un médecin t’a dit. Tu ne sais pas vraiment de quoi ça découle ou autre, mais tu sais que c’est probablement à cause de ça que tu as du mal à écrire, à aligner les mots sur le papier, que tes conversations sont parfois floues et beaucoup trop rapides et surtout… C’est pour ça que tu te distrais au passage d’un papillon. « Un peu comme si tu avais 4 ans, merde. Putain, en plus d’être un monstre, t’es pas foutu de te concentrer. Pitoyable. » Tes yeux s’ouvrent brutalement, tu inspires, tu expires et tu reprends, remarquant que le marchand a repris sa route. Tant pis. Tu reprends ta musique, légèrement plus mélancolique alors que tu penses aux différents diagnostiques qui sont passés et ta difficulté à ne pas être anxieux face à ça. Mais bon, c’est comme ça hein ? La vie est faite ainsi. Tu n’es pas parfait et tu ne souhaites pas l’être. Tu fais juste de ton mieux. Et ça inclut plein de bonnes choses malgré tout ! Tu es peut-être quelque peu lâche, quelque peu peureux, mais tu es généralement déterminé et quelque peu teigneux. Quand tu as une idée dans la tête, tu ne l’as pas ailleurs et on ne pourra te déloger celle-ci qu’importent les manœuvres. Et encore.. Peureux, ça dépend pour quoi. Tu n’es pas le plus téméraire des garçons, c’est certain, mais tu ne fuiras pas devant tout et n’importe quoi, et pas devant n’importe qui. Après tout, tu as besoin des autres pour ne pas te perdre. Mais c’est un autre sujet pour un autre jour, pas aujourd’hui. Revenons à… Ah ! Oui. Il y a pleins de choses à dire, malgré tout. Et même si tu es concentré sur ta musique, à ce moment précis, tu sais qu’il va falloir que tu bouges, à un moment donné, car tu as faim. Tu es gourmand, un peu. Pas énormément parce que ce type d’achat ne fait pas parti de tes priorités, non. Mais il pleut encore, et tu ne peux pas trop bouger. « Ouais, parce que t’es une sainte-ni-touche, tu veux pas qu’on te voit trempé, qu’on voit ton corps, hein ? Pauvre bête. » Tu frissonnes doucement alors que tu remarques qu’il ne reste que la jeune femme. Cependant, la voix a raison, pour une fois. Tu es pudique, pour bien des raisons, et rares sont ceux qui ont pu voir ton corps nu, malgré tout. Tu es une créature particulière. Un rayon de soleil, comme ils disent, avec le sourire toujours présent, et pourtant… Dès qu’il est question de sous-entendus, de choses plus charnelles, tu es quelque peu perdu. Tu connais la chose, ce n’est pas le problème, non, tu n’es pas innocent à ce point-là. C’est juste que… Malgré tous les sourires et les bonnes attentions que tu as pour tout le monde, tu ne peux plus accorder cette vision – que tu juges pas très belle – à quiconque, ou du moins, pas si aisément. Si ton amitié est aisément accessible, ta confiance est plus difficile à obtenir. Tu débordes d’amour mais tu n’as personne à qui le donner parce que là-dessus, tu es peureux. Tu as peur. Et tu penses, très sérieusement, que tu ne mérites pas que l’on prenne ton amour, ton affection. C’est idiot, tu en es conscient. Mais n’est-ce pas moins idiot que le racisme qui court les rues et qui t’a enlevé le bout de tes oreilles ? Si, ça l’est moins. Il en demeure que tu es pudique, que tu accordes tout de même difficilement ta confiance et que tu as besoin de liens forts, de sentiments puissants alors que pourtant… Dans ta tête, tout est son pareil et son contraire en même temps. Néanmoins, tu fais de ton mieux, n’est-ce pas ? Toujours. Tu tiens tes promesses, tu te tiens à tes valeurs, tu essayes de ne pas t’égarer, tu es gentil, tu es bienveillant, tu souris toujours, tu… Tu essayes. Tu rouvres les yeux, et soudainement, la lune est descendue et… Tu es seul. Tu observes les alentours, il ne pleut plus. Tu vas devoir rentrer. Ton cœur se serre, ton estomac se tend légèrement, tu sens l’anxiété qui filtre sous ton épiderme. Il faut que tu rentres, alors… Tu inspires, tu expires, et.. tu pars pour rentrer. « Ne pas t’égarer ? Tu es déjà perdu, petit chiot errant. Et personne ne sera jamais là pour te récupérer. Démerdes-toi. »
Trigger Warning à rajouter. Bleh.
« ‘Pa, pourquoi j’ai mal ? » Les quelques petites notes de flûte s’échappent, au compte-goutte, lentement, brisant le silence installé dans la pièce dans laquelle tu es. Les seuls sons produits sont ceux du mouvement de ton corps dans l’eau de ta grande bassine de bois qui te sert de baignoire et les notes, mélancoliques, tristes, de ta flûte. Rares sont ceux qui peuvent avoir cette vision de toi, celle sans sourire, sans ton apparence joviale, sans… Ce qui fait de toi, toi. Il n’y a même personne qui peut le voir, tu le refuses. Tu es introverti, secret. Parler de tout et de rien, de ce que tu as pu faire dans une journée, c’est aisé pour toi, tu aimes parler. Tu adores ça, même quand les mots se mélangent dans ta tête et que tu te retrouves, bien trop souvent, à ne pas savoir où tu vas, que ce soit par écrit ou par oral. Mais… Dévoiler ce qui remonte à plus de quatre ans, dévoiler tes problèmes, ce qui se passe dans ta tête, tu en es incapable. Un mécanisme de défense peut-être, ou simplement parce que tu ne veux pas empoisonner les autres du propre poison qui consume ta conscience, jour après jour. Parfois, tu aimerais. Parfois, ta bouche s’ouvre pour le dire, et finalement… Finalement, aucun son ne s’en échappe. Personne ne s’y intéressait, de toute façon, n’est-ce pas ? « Exactement, tout le monde s’en fiche de ce qu’il se passe dans ta tête de nœuds. » Tu inspires, à nouveau, et expires. Chut, tais-toi, s’il-te-plaît. Un plaidoyer inutile depuis le temps que cette voix parasite chacune de tes actions jusqu’à modifier ton propre comportement dans certaines situations. Si tu avais pu t’échapper de cette voix qui porte les mêmes tonalités que la tienne, tu l’aurais fait. Mais cela fait bien trop longtemps que ça dure, bien trop longtemps qu’elle est là pour que tu arrives à l’en déloger naturellement. Elle te modifie, elle te modèle selon ses codes et ses envies. Ton comportement varie, prend des virages à 380 degrés. Toi, l’homme aux sourires solaires, aux mots gentils et aux bonnes attentions, tu deviens le monstre que l’on rêve de voir en toi, agressif, sur la défensive, prêt à aboyer sur quiconque qui attise ce comportement et, pire que tout… Avec l’envie, inhérente à cette deuxième personne qui est créée par ta propre culpabilité et ton regret, de tuer, de faire mal à ceux que tu as pourtant promis de toujours aider. Les monstres sont ceux qui attisent le plus cet aspect dérisoire et bancal de qui tu es. C’est comme jouer à la roulette à chaque fois, tu tires la bonne carte et tout se passe bien, quant à l’inverse… Tu peux aboyer, devenir plus agressif, presque méchant sans que ce soit de ton propre fait, de ton propre contrôle. Tu traînes ta culpabilité comme le plus lourd de tous tes fardeaux et au lieu d’être à ta cheville, il se matérialise dans ta tête, trouve dans tes plus profondes peurs ses racines les plus tenaces et les plus indescriptibles, t’offre mille nuance de noir et de rouge sur une toile blanche. Tu t’en veux d’avoir tué, de t’être sauvé, de t’être défendu, de ne pas avoir pu sauver cet elfe, de ne pas avoir pu sauver ton père adoptif, tu t’en veux pour tout. Et tu embrasses ce regret et cette culpabilité quand la solitude t’accable naturellement, quand il n’y a personne pour te ramener et qu’il n’y a que la douleur et les larmes pour t’engloutir dans les tréfonds d’épisodes paranoïdes et dépressifs. Tu vis à la belle étoile, tu vis dehors mais c’est entre les murs de ta maison que tu as le plus peur, peur de toi-même, de ce que tu es capable de faire aux autres et à toi-même. C’est dans ta maison que tu as le plus peur de mourir parce que tu sais que la lame n’est pas loin et que même la musique n’éloignera pas la voix dans ta tête. C’est dans ta maison que tu uses et abuses de ces mêmes lames, parce que tu refuses de faire du mal aux autres, alors… Tu le fais à toi-même, pour contenir le démon au loin, pour éviter que tu ne dérapes, que tout s’écharpe et se brise et qu’à jamais, la lame serait celle de trop par une nouvelle erreur. Tu préfères te faire mal que laisser aller à cette voix qui te dit de tuer, de blesser, de tuer avant que ce ne soit toi qu’ils tuent. « Et puis, au pire, si tu meurs, qu’est-ce que ça change ? Tu n’es rien. Je te déteste, ils te détestent tous au fond, parce que tu es un monstre, une ordure de la pire espèce ! » Un sanglot brise le silence et la flûte tombe au sol, dans un bruit sourd tandis que tu replis tes jambes contre ton buste, le front posé sur tes genoux, replié comme si tu pouvais te défendre ainsi. Mais tu ne le peux pas. Tu es faible, tu l’as toujours été. A quoi bon ? Tu es persuadé que les autres ne t’aiment pas, te prennent simplement en pitié, tu te convaincs et la voix te convainc de cette triste réalité dans laquelle tu t’enfermes lorsque tu es seul, et c’est pour cela que tes barrières sont hautes quand bien même ton cœur aime avec beaucoup trop de fermeté et de facilité. Tu aimerais qu’il ne le fasse pas, qu’il soit incapable d’aimer, mais ce n’est pas le cas. Tu n’attends pas à ce que l’on t’aime en retour, jamais. Tu ne penses pas mériter l’attention de qui que ce soit, tu ne penses pas qu’un monstre tel que toi, avec de tels problèmes, puisse posséder l’affection réelle de quelqu’un et… Au fond, ça te va. C’est quelqu’un que tu ne blesseras pas par inadvertance, c’est quelqu’un qui sera heureux, sans toi. Et c’est mieux. Ils sont mieux sans toi, et toi… Tu resteras dans les ombres que ta propre conscience créée, avec les mécanismes de défense foireux qui s’entourent autour de ton esprit, brisent ton éducation, tes valeurs, ta morale, tout est brisé. Tu les vois danser derrière tes yeux, représentant ton anxiété habituelle à l’idée d’être auprès des autres, de les ennuyer en étant trop présent, trop envahissant, trop énergique ; ta difficulté à t’attacher, contradictoire avec ce besoin d’amour que tu ne dévoiles jamais, que tu gardes pour toi, pour ne pas que les autres pensent que tu es un boulet, une sangsue ; ta culpabilité, ton regret, ton incapacité à avoir fait les bons choix quand il le fallait pourtant ; ta dépression épisodique, tes idées sombres et noires, nourries par ce regret constant, par cette brûlure qui arrache à ton crâne la douleur froide de l’asphyxie ; ta haine, ta propre haine de toi-même, celle de ce corps que tu mutiles et acharnes dans l’espoir de ne jamais toucher à un cheveu de qui que ce soit, d’un corps que tu as pourtant jurer de faire vivre mais que tu pousses, de plus en plus vers la tombe, que tu écharpes comme s’il s’agissait d’un oignon et que tu refuses de voir parce que sa laideur, ses cicatrices sont tout ce que tu détestes. « Je me déteste plus que quiconque pourrait me détester en retour, alors tais-toi ! Laisse-moi tranquille ! » Ta voix n’est plus qu’un infime sanglot, brisé et déconstruit, tout comme ta conscience qui ne sait quoi faire quand la voix se tait et que tu te retrouves face au silence et à la profondeur de ta propre haine de toi-même, de ce corps qui n’a jamais été le tiens et qui ne sera jamais le tiens et que tu as pourtant juré de faire vivre et dont tu creuses la tombe jour après jour. Tu sais que la voix est toujours là, quelque part, elle ne partira jamais. Elle sera toujours là tant que tu t’en voudras, tant que tu te détesteras. Même si tu n’es pas malheureux, même si tu es jovial et joueur, même si tu es curieux et aventurier, même si tu veux le bonheur des autres au dépit du temps, même si tu tombes amoureux et que tu souris à la rejection, même si tu louvoies dans les rues et entre les gens avec le sourire et que tu donnes avec aisance du bonheur aux gens… Peut-être que tout ceci n’est qu’une façade, un mensonge, comme le dit la voix. Au fond, tu sais que ce n’est pas le cas. Tu sais que tu es véritablement ainsi et que c’est de sa faute si tu en viens à penser que tout ceci n’est rien qu’un mensonge. Tu regardes tes mains, tremblantes, et tes yeux, légèrement vidé de tout ce qui pourrait les animer en temps normal, se tournent vers la lame qui est sur le petit meuble à tes côtés. « Non, ne fais pas… ! » Trop tard. La lame glisse sur ta peau, dans une entaille peu profonde mais suffisante pour faire couler un peu de sang dans l’eau du bain, devenue froide par le temps que tu y as passé. C’est comme si un poids se soulève, le temps de quelque secondes, alors que ta tête repose sur le rebord du bac, ton corps glissant doucement sous les eaux. Quelques secondes avant que la culpabilité ne revienne, ne brise à nouveau ta concentration et tout ce que tu es. Quelques secondes, mais c’est mieux que rien. Quelques secondes avant qu’une dernière larme ne glisse sur ta joue. Quelques secondes où tu as l'impression, claire et nette de respirer à nouveau, d'entrevoir ta propre personne à nouveau tandis qu'un sourire, quelque peu brisé, s'aligne sur tes lèvres. Quelques secondes où tu ne te détestes plus, où le regret s'échappe, où tu n'as plus peur de blesser quelqu'un parce que la voix dans ta tête le veut, où tes murs ne te paraissent pas si inconnus, où ton anxiété s'échappe doucement, où tous tes besoins malsains et contradictoires s'effritent au grès du vent. Quelques secondes, juste... Quelques secondes. Un rien contre toutes les minutes qui se sont écoulées où ton envie d'en finir était présente. Combien de fois as-tu glissé la lame contre ta gorge, suffisamment proche pour sentir la lame qui touche la peau mais pas suffisamment pour faire une marque, pour te blesser, parce que tu n'avais pas le courage de le faire? Beaucoup trop de fois pour t'en souvenir aujourd'hui. Tu n'as jamais eu le courage d'aller suffisamment profondément pour en finir. Tu as déjà finis dans des états où ta vie était en danger, en appuyant trop fort, avec une crise d'anxiété, avec le tumulte de tes propres pensés comme un tourbillon sans fin. Combien de fois as-tu espéré que quelqu'un en finisse avec toi? Combien de fois as-tu souhaité mourir? Combien de fois t'es-tu blessé dans l'espoir d'oublier? Beaucoup trop de fois. Ton corps en est témoin, les marques sur tes avant-bras, tes cuisses et tes côtes étant les vestiges de tes nombreuses névroses, de ta détresse infernale. Combien de fois as-tu souhaité que quelqu’un te prenne en pitié et plante la lame, une bonne fois pour toute ? Trop de fois. Et pourtant, tu te ravises à chaque fois, pensant à l’espoir, aux gens qui ont besoin d’aide et que tu ne peux abandonner, d’une certaine façon. La lame suffit, doucement, à calmer les névroses, pour un temps. Un simple soulagement qui s'échappe de tes lèvres mordues par le froid et tu entrevois presque une soirée moins mauvaise qu'elle n'a commencée. C'est le silence qui te répond, c'est tes rouages qui recommencent leur circuit normal, celui où tu es juste quelqu'un de gentil, pas malsain, pas contradictoire, pas paradoxal, pas guidé par une voix que tu ne contrôles pas. Juste toi. Pour quelques instants. Car tu sais que ça ne durera pas. Mais tu n'as personne. Il n'y a personne si ce n'est toi, et peut-être Etoile, qui déambule ci et là. Peut-être.. Peut-être que cette fois, c'était la bonne? Tu as beaucoup d'espoir. Tu espères tellement, tu vibres de cette fibre d'espoir, tu es animé par les envies, contraires et complémentaires, tu veux rire, tu veux parler, tu veux échapper à cette solitude, mais tu es chez toi. Ce n'est que pour une nuit. Ce n'est rien. Tu vas bien. Ce n'est qu'une petite entaille, ça fait mal, ça brûle un peu, mais ça t'offre tellement plus. Elle éloigne les monstres et les démons, elle éloigne la voix, elle éloigne des névroses, elle éloigne tout, en quelques secondes, et pour quelques secondes, tu crois vraiment qu'elle est partie, que cette fois-ci, c'était la bonne, tu oublies enfin tes ressentiments, tes regrets, ta culpabilité. Alors, tu fermes les yeux, rejetant ton envie de mourir et d'en finir au loin dans les abysses de ta conscience, essayant de garder ta concentration sur ta respiration. Tu sens que ton corps reprends ses droits, que ta conscience réelle reprend sa place, tu as envie de jouer, d'écrire des notes, de gratter quelques cordes, d'aller aider ton voisin à s'occuper de ces bêtes, tu veux vivre, tu ... « Tu n'apprendras donc jamais, Nuage. »
« Je suis désolé. »
get to know better
Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ?Etant donné ta nature, tu es polymorphe, et en ce sens, peux prendre l’apparence de qui tu veux ou de n’importe quelle créature. Cependant, tu as des préférences pour certaines formes, notamment celle canine avec ton poil roux et blanc, une forme de chat blanc, une forme de rossignol, une forme de cerf et quelques autres pour te fondre dans les endroits les plus étroits, afin d’aider à tes larcins. En termes physique, tu n’es pas très bon quand il est question de combat à mains nues, étant très vite désavantagé par ta légère maladresse, cependant, tu n’es pas mauvais quand il est question de grimper ou d’escalader ou même d’user d’armes tel que le sabre ou le lance-pierre que tu maîtrises à la perfection, au grand dam de ceux qui souhaitent t’embêter. Parce que si tu ne tues pas, tu sais très bien jeter des pierres pour divertir ou pour blesser un peu, si ta vie est en danger. Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien?De métier à proprement parler, tu n’en as pas. Oh, bien sûr, tu es toujours prêt à aider les autres, faire des commissions pour quelques couronnes, mais ce n’est pas une profession, bien évidemment que non. Pour subvenir à tes besoins, tu fais parti d’un groupe de voleurs notoire de Novigrad et de Velen, ce qui te permet de récolter quelques couronnes sur des larcins que tu considères comme innocent. Ta vocation, cependant, est celle de barde, de musicien. Tu écumes les tavernes le soir pour donner un peu de bonheur par ta musique et les routes la journée pour dévoiler quelque peu de gaieté dans des terres ravagées et des gens qui le sont tout autant. Maîtrisant la vièle, le luth, la mandoline, et la flûte, tu possèdes tout un attirail d’instruments qui te permet d’être aussi polyvalent que ton humeur et ton génie musical le permet. Possèdes-tu une arme avec toi? Si oui, comment l'as-tu obtenue et quelle est sa valeur pour toi?Tu possèdes effectivement deux armes. La première est un sabre ophiri, assez court, en acier trempé, avec des inscriptions naines gravées le long de la lame, bien que tu ne saches pas bien ce que cela signifie, même si Grogyr t’a longtemps dit qu’il s’agissait d’une vieille prière pour les guerriers en départ. Ta seconde arme n’est autre qu’un lance-pierre, que tu portes toujours sur toi, avec un sac de pierres. Les deux armes ont été faites par Grogyr, ton père adoptif, et bien que tu gardes le sabre chez toi comme souvenir, tu ne quittes cependant jamais ton lance-pierre, et un petit couteau, juste au cas où. Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir?Tu ne vas pas mentir, tu aimerais qu’il y ait un peu moins de racisme parmi les citoyens de ce monde, et un peu plus de gaieté, et c’est pour ça que tu travailles à ce que chacun soit un peu plus heureux, que chacun se sente mieux qu’auparavant après ton départ. Ça ne marche bien évidemment pas toujours, mais tu fais toujours de ton mieux pour donner un sourire aux gens. Tu ne défends pas plus les humains que les non-humains ou les monstres. Ils sont tous sur le même pied d’égalité, à tes yeux. Tu es un utopiste, un éternel optimiste, quand bien même tu es une victime du racisme que tu détestes. Ça te perdra, peut-être.
Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux?Physiquement, il est difficile de ne pas remarquer que tes oreilles ont été coupées, qu’un morceau a disparu, même si tu fais de ton mieux pour le cacher avec tes cheveux noirs. Le visage que tu as pris est plutôt banal, loin d'être particulièrement attirant à ton sens, étrange mélange entre un elfe et un quart d’humain. Tu ne possèdes pas de réels signes distinctifs visibles si ce n’est un grain de beauté sous ton œil droit, ou ta barbe, que tu tailles de façon régulière malgré tout. Tu as d’autres signes distinctifs mais qui ne sont pas visibles à moins que tu retires tes vêtements. A commencer par tes marques de mutilation, ornant tes avant-bras, tes côtes et tes cuisses, intérieur comme extérieur. Ces dernières années, tu décidas d’ailleurs d’en cacher certaines par des tatouages, celles qui étaient trop profondes, mais également parce que tu aimes l'aspect artistique du tatouage. Le premier tatouage n'est pas de ton fait, mais bien de l'elfe que tu as tué et dont tu as pris la forme, quelque chose qui était en rapport avec ses origines, une composition géométrique qui décore le haut de ton dos. Ainsi, le second tatouage que tu as eu a été fait avec ton père, quand tu étais encore jeune, un torque tressé sur ton biceps droit, avec deux têtes de dragon aux bouts et ton prénom originel et le nom de ton paternel adoptif cachés dans les tresses. Le troisième n’est autre que sur ton oreille gauche, coupée, représentant une guirlande de lierre. Tu possèdes la constellation d'Orion, celle du Serpentaire, celle du Loup et celle de la Baleine, dans une composition mixte sur tes côtes, à gauche tandis que la constellation d'Andromède orne ton aine, à droite, avec l'aide de quelques grains de beauté. Gorgyr t'en a fait un, également, de lui même, sur la cheville droite, représentant la constellation du Dragon et de l'Aigle. Tu as également un petit croissant de lune et un petit soleil stylisé sur la cheville gauche. Le dernier en date est sur ton bras droit, une composition de lignes avec de la géométrie qui recouvre alors certaines marques de ta mutilation, même s'il t'arrive d'appuyer encore sur cette zone, déformant parfois le tatouage, contre ton gré. Tu portes également un bracelet composé de petites boules de bois d'acajou, souvenir du scoia’tael dont tu as ôté la vie. Parmi les autres signes distinctifs, tu en as un que bien des gens ne comprennent pas. Tu es plus ou moins décomplexer de ton corps, quand tu es vêtu tout du moins, et tu sais ton visage relativement banal, peu attractif, mais ça tu t'en fiches. Cependant... Tu as un style vestimentaire parfois étrange, lié au fait que tu sois genderfluid et que tu n'apportes aucun intérêt au genre. Tu ne suis guère la mode, prenant ce qui te paraît facile à porter, sans trop te soucier de l'association des couleurs - bien que tu ne portes pas non plus des couleurs trop criardes non plus. Tu sais que tu ne correspond guère à ce que la société attends d'un homme, mais tu t'en soucies guère, et comme pour en rajouter sur ton décalage, il t'arrive de porter des cuissardes et des bottes à talon et de parfois t'amuser de corsets. Tu as une étrange fascination pour ce type de chaussures et de vêtements, usuellement réservé à la gente féminine. Mais tu aimes bien marcher avec des talons, alors tu t'en fiches. Tu ne le fais pas tous les jours, mais... ça t'arrive, régulièrement. Sous tes formes animales, il n'y a guère de choses distinctives à l'exception de tes yeux : vairons. La seule petite chose dans la copie parfaite, mêlant les deux couleurs oculaires que tu as pu avoir avec tes formes humaines. Le bleu de la jeune fille, et le caramel actuel. Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? En ta capacité de doppler, tu ne devrais pas avoir besoin d’animal de compagnie et ce n’est pas si faux. Pourtant, à mesure que tu te baladais dans Velen, tu tombas sur cette petite créature toute frêle qui répond désormais au nom d’Etoile, un petit chat – sphynx de race, tu appris – au poil grisâtre et aux yeux citrons, que tu trouvas dans des ruines et que tu gardas avec toi. Il ne te suit pas toujours à la trace mais il n’est pas rare de vous voir tous les deux ensembles. De même, tu fais parti de ses quelques personnalités qui aime à nourrir les animaux errants. Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail?Il n'est pas si difficile de t'occuper, bien qu'il soit plus difficile de te garder occupé, avec tes problèmes de concentration. Cependant, ce n'est pas pour autant qu'en dehors de ce que tu considères comme ton travail, tu n'y arrives pas. Curieux par nature, il n'est pas rare de te voir replié dans un coin d'une bibliothèque, le nez dans un ouvrage d'histoire car tu es passionné d'histoire, à défaut de l'être pour d'autres sujets. Silencieux, il n'est parfois pas rare que tu passes la nuit dans les dites bibliothèques ou librairies. Pour peu que l'on arrive à capter ton attention, tu t'intéresses à tout, tu es curieux de tout. Toutefois, en dehors de ton temps passé sur les scènes ou à jouer de tes doigts pour du larcin, tu passes énormément de temps sur ce que tu sais faire de mieux : aider les autres. Tu passes ton temps à écumer les rues pour aider ceux qui en ont le besoin, que ce soit pour déplier le linge, garder des enfants, nettoyer des ustensiles de cuisine, ou même encore aider à porter des cartons. Tu as cependant des loisirs, comme tout le monde, en plus d'aider les autres, même si ça fait majoritairement parti de tes occupations premières. Tu prends énormément de temps à composer, écrire des chansons - bien que tu aies toujours du mal avec les paroles - pour que d'autres les joue. Il t'arrive même de les vendre ou de les donner, de temps à autres, sous ton prénom originel, mais ce n'est pas non plus quelque chose de grandiose. Tu es également un fin amateur de peinture. Ayant apprit les bases du dessin il y a de ça quelques années, tu maîtrises le dessin d'animaux, d'objets et d'autres choses, mais tu as encore des difficultés à représenter les êtres humanoïdes. Toutefois, tu as une certaine maîtrise de la couleur et tu adores peindre sur les autres ou sur les murs, en plus des toiles, que ce soit avec des pinceaux ou avec tes doigts. A force d'usage, tu as également appris à coudre, et il n'est pas rare de te trouver avec quelques aiguilles et du fil dans les doigts, en train de coudre quelques petites choses ou juste de raccommoder tes vêtements parce que tu n'as guère l'inspiration à passer des heures chez le tailleur pour ça, malgré ton amour pour les corsets et les cuissardes. Il n'est pas rare, aussi, de te voir juste déambuler ci et là dans les rues sous une forme animale quelconque, te fondant dans la masse pour juste observer les gens et chercher une forme d'inspiration pour de futures balades tout comme il t'arrive de te joindre aux rondes de gens, de danser comme si rien n'avait d'importance. Si ton père adoptif était un passionné d'astronomie et t'as appris énormément de choses à ce sujet, tu n'en as retenu que peu, mais tu as gardé cette passion pour observer les étoiles et reconnaître les constellations que tu peux connaître ; et c'est parfois pour cette raison que tu aimes dormir à la belle étoile. En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ?Dystopie. Allégorie. Utopie. Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée?Le vieux bougre qui fut ton père adoptif te poussa à y croire, alors… Aujourd’hui, tu y crois dur comme fer, comme tu crois en la déesse Melitele. Tu ne te questionnes d'ailleurs pas vraiment à ce sujet, jugeant qu'il est de mauvaise augure que de juger ce qui te dépasse de toute évidence. La destinée est quelque chose de curieux, sans nul doute, mais tu y crois, d'une certaine manière. Tu crois au fait que les gens sont peut-être mis sur ton chemin pour une bonne raison et non pas par un hasard total. C'est étrange, oui.
who are you?
Suis-je faible ? oui.
Re: Nuage de Spalla || heart made of glass, mind of stone. ❞