| | What is truth if not an illusion? | Once you gaze into the relentless darkness, all that lurks within it can see you too. Mirage Stormbringer ft. Gemma Arterton | nom: Tu es née de Stormwall, fille du comte et de la comtesse d’une cité-état d’Hakland portant l’insigne d’un dragon blanc, mais tu es connue comme Stormbringer aujourd’hui, un nom qui te sied particulièrement bien et que tu portes avec une certaine fierté ; prénom: Tu es née Soma prénom accordée par ta mère sous les conseils de sa propre mère, mais le jour où tu choisis de suivre la voie comme étant ta vocation, tu décidas de l’oublier pour te faire appeler Mirage, un prénom comme un mot qui constitue bien l'arme que tu peux être ; âge: 27 ans, physiquement comme biologiquement; lieu de naissance: Tu es née dans une des nombreuses cité-état d’Hakland, la terre des anciens exilés et colons, reliant la mixité et l'émergence culturelle dans une harmonie presque parfaite ; lieu d'habitation: Nul part, tes pas te menant plus régulièrement dans les auberges sur la Voie ; date de naissance: tu es née le 13 avril 1248, sous les doux rayons printaniers ; race: Humaine, à l'origine, bien qu'aujourd'hui, tu sois considérée comme une mutante, ce que tu es et ce que tu assumes pleinement ; profession: Sorceleuse de l'école du rat, te battant tous les jours contre la réputation d'imposteur qui pèse sur le dos de cette école méconnue et peu appréciée par ceux qui la connaissent des rumeurs qui courent sur son dos ; situation amoureuse: Célibataire au cœur fermé, glacé par les chaînes de la perte d'un enfant, l'esprit fermé par une vengeance froide et par une dévotion pour des dieux dont tu évites de douter ; situation financière: Tu n'es pas matérialiste mais tu es assez proche de ton argent et tu cumules aisément les contrats ce qui fait que ton compte à la banque Vivaldi est régulièrement alimenté ; orientation sexuelle: Bisexuelle, te fichant bien de qui tu souhaites "utiliser" pour assouvir les plaisir hormonaux qui surviennent parfois. Toutefois, la question ne se pose guère plus ses temps-ci, tu souhaites de moins en moins que ton corps mordu par les flammes soit visible, préférant le garder couvert et le plus éloigné possible des regards ; groupe: Sorceleur, parmi ceux dont la population a besoin cruellement mais n'hésite à cracher dessus. Une triste réalité. |
you're a storyteller Do you know what it’s like to leave everything behind, your home, loved ones, to head deep into the wilds, perhaps never to return ?
state of mind In this waking nightmare where all dreams come true, you searched for control. A way to pull through. To smother your furies and banish your fears. But in the darkness they came, through stormy black seas they raided these shores.
« Je ne sais pas qui tu es, toi qui lis cette missive probablement dispersée au gré du vent ou perdu dans une ruine que j’aurai délaissé par besoin de trouver mieux. Je ne sais pas qui tu es et ce que tu feras de cette lettre ni même si tu connais la personne dont mes mots vont être l’objet. Je suis un sorceleur, et oui, j’écris, malgré toute occurrence curieuse, j’ai eu une éducation très prompt à l’écriture et aux belles lettres avant d’être amené à tuer des monstres, c’est pour cela que… Même malade, je prends le temps d’écrire sur une femme que j’ai en partie aidé à éduquer et que j’ai vu grandir malgré tout. Une femme dont la justesse d’âme a été altérée par de multiples moyens et que j’aurai aimé voir à nouveau si jamais je venais à mourir. Son prénom est gravé dans les dunes de lieux que vous n’imaginez probablement pas, vous, le lecteur, et son nom, originel, est le symbole d’une ville où la cohabitation était possible. Je n’ai vu ces lieux qu’une fois cette femme perdue de vue pour des aventures que je ne pourrais conter car je ne les connais pas. Cette femme refuse qu’on l’appelle par ce prénom primitif qui lui rappelle ô combien elle ne fait plus partie de cette vie à laquelle elle fut arrachée par une malédiction qui n’a de maudit que le nom. Elle refusera que vous prononciez ne serait-ce que son nom de famille, celui par lequel elle est connue par-delà les montagnes bleues. Cette femme, je pourrais vous la décrire en douze objets, douze petites choses qui lui sont symboliques à mes yeux mais qui pourraient bien être contredis par cette elfe aux yeux caramélisés et à la peau de porcelaine embrassée et tachetée par le soleil. Douze objets qui font résonner en moi la mélodie de la mélancolie et la nostalgie de ne pouvoir la voir à nouveau, de ne même pas pouvoir avoir la certitude de sa survie dans ses terres hostiles. Je sais que vous n’allez peut-être pas lire cette lettre jusqu’au bout, et vous aurez peut-être raison : qui veut se donner la peine de lire les gribouillis d’un vieux sorceleur à propos d’une femme qui ressemblait à sa fille ? Toutefois, je n’ai donné ni nom ni prénom jusqu’ici et si vous vous donnez la peine de lire ceci, vous saurez qui est cette elfe aux yeux mordorés car j’écrirais son prénom dans les derniers caractères, quand ma plume s’épuisera de son encre, et que peut-être, par chance, vous pourrez tomber sur elle. »
Dans les souvenirs sablonneux du vieux sorceleur réside un souvenir qui te met en figure telle une petite fille, encore dans les débuts d’une adolescence pernicieuse. Le souvenir d’un marché dans une grande ville dont pourtant le nom lui échappait, mais tu étais là, devant Glyenn qui gardait un œil proche sur cette jeune demoiselle aux cheveux tressés curieusement. Tu t’arrêtas, à un certain moment, devant une échoppe, un peu en avance des deux sorceleurs, et tu pris entre tes doigts deux pierres dont il se souvenait avec une perfection presque aussi claire que naturelle, limpide et cristalline. Il revoyait sans mal tes yeux, curieux et joueurs devant ses pierres qui devaient t’inspirer tant de choses qu’il ne comprenait pas, et que tu ne comprenais finalement que plus tard, quand tu avais grandis.
« Que vous considériez ceci comme deux objets m’est égal, je le considère comme un seul par sa propriété et sa forme. L’amazonite et la pierre de lune, deux objets qu’elle tenait dans ses doigts frêles comme s’il s’agissait d’un trésor et peut-être l’était-ce. De toutes les pierres présentes, c’est celles-ci qu’elle prit entre ses doigts, peut-être était-ce la destinée, peut-être que non. A mes derniers souvenirs, elle ne croyait que difficilement en la Destinée et ses vertus sur chacun de nous. Je suis persuadé, toutefois, qu’il s’agissait de ce phénomène qui la poussait vers ses pierres qui reflétaient tant de sa personnalité. L’amazonite… Une pierre limpide qui implique le courage et la bravoure, mais également l’impulsivité et l’insolence qui peut en découler. Pour la pierre de lune.. C’est la douceur du secret, le mystère, la face cachée de la lune ou l’autre côté d’un miroir. Elle est ainsi. Elle est courageuse par ce qu’elle a vécu, tant ce qu’elle ne comprenait pas que ce qu’elle était déjà capable de comprendre et d’appréhender. Capable de rejeter une vie qui lui était promise par une vie qui était loin d’être celle qu’elle voulait à l’origine. Brave de tenir une arme sans défaillir devant une bête plus grande et plus forte qu’elle. Brave et insolente de pouvoir tenir tête à plus fort et plus grand qu’elle, plus vieux et plus expérimenté. Brave d’avoir suivie une voie qui n’était pas la sienne et d’avoir survécu à des épreuves que certains n’auraient jamais imaginés, brave de nous avoir suivi et de ne pas s’être laissée mourir, brave d’avoir fait tant de choses qu’il aurait été impossible de les énumérer. Cette femme est brave jusqu’à ce que cela soit dangereux pour elle, prête à imposer son courage pour protéger les rares personnes avec lesquelles elle a composé un lien qu’elle entretiendra aussi solidement qu’une corde. Une femme qui ne recula et qui ne reculera devant rien pour atteindre la seule chose qu’elle veut : vivre un jour de plus. Je l’ai compris dès le premier jour qu’elle ne vivrait pas pour une éternité de plénitude mais pour un jour de plus dans un monde qui voulait son annihilation pleine et entière. Et j’ai compris, par cet intermédiaire, à quel point son courage était grand en voyant la force qu’elle mettait à prouver au monde qu’elle méritait d’être là, même si ce n’était que pour un jour de plus.
Comme l’amazonite, elle brille d’un courage et d’une force qui lui est propre, qui ne vient pas de son physique mais d’un mental qu’elle travailla avec le sable des dunes dans lesquelles elle grandit avec l’acier et l’argent comme compagnons. Elle brille par son insolence et son impulsivité à devoir essayer ce qui lui est interdit, elle brille par le courage qu’elle met dans chaque travail qu’elle entreprend. Cependant, tout comme la pierre de lune, elle est secrète, elle s’ombre d’un mystère qu’elle ne dévoile qu’avec parcimonie. Elle est drapée de ce voile nocturne, parés d’étoiles éphémères, qui cache ses secrets, ses faiblesses, sa vulnérabilité. Elle est drapée de ses propres secrets qu’elle cache sous une armure aussi bien physique que mentale. Elle ne parlera jamais de son enfant à moins que sa confiance vous soit acquise, elle ne parlera jamais des blessures dont elle fut la victime, et… Encore plus que quiconque désormais, je doute qu’elle vous dévoile son corps paré des flammes de l’enfer. Pudique et réservée, parée d’un mystère qu’il ne tiendra qu’à vous de voir les limites sous peine de vous retrouver sous le joug de son insolence et de sa bravoure dont les limites sont ténues par sa propre volonté. Son mystère est cultivé par sa propre bravoure, et les deux éléments s’entretiennent dans un équilibre presque sécuritaire pour elle. Elle ne dévoile que ce qu’elle veut et ne délogera rien de plus si son envie lui en somme. La curiosité vous poussera peut-être à entreprendre monts et merveilles pour conquérir son secret et c’est dans la désillusion de son nom que vous tomberez, enfoui sous les sables de son insolence, de sa fougue éternelle. Elle chérit ses secrets comme s’ils étaient des trésors, et je revois, encore et toujours, son regard face à cette pierre qui était pourtant aussi banale que sa considération pour son visage. Creuser son mystère vous demandera beaucoup d’effort, de rigueur et de courage, autant que ce qu’elle a en elle, et je ne peux vous garantir guère plus qu’un morceau vous sera donné. La pierre de lune pour ses secrets, qu’ils soient ceux qu’elle garde en elle sur son passé et sa vie ou qu’ils soient ceux dont elle ignore tout, et l’amazonite pour la bravoure dont elle a toujours su m’éblouir. »
Le sable qui gratte, qui s’infiltre dans les vêtements, dans les cheveux, contre la peau, partout. Dans les souvenirs du sorceleur se cache ce petit moment sous les lumières du soleil où tu dansais avec la lame, où tu expérimentais l’acier entre tes doigts comme si tout ça était finalement inné quand il ne l’était pourtant pas. Le mouvement était gracile bien qu’encore maladroit, comme un ballet que l’on entraînait pour qu’il soit parfait. Et le sorceleur se souvient, avec clairvoyance, du sourire sur tes lèvres quand tu réussis à dévisser la tête du mannequin.
« Le deuxième objet, que vous pourriez considérer comme le troisième et quatrième aussi et je m’en fiche, n’est autre que son arme. J’ai vu cette jeune femme être démotivée, être découragée par le manque d’expérience qu’elle avait, par la maladresse qu’elle possédait à manier une épée comme beaucoup d’entre nous. Elle n’arrivait pas à mettre correctement sa main sur la garde, n’arrivait pas à parader correctement, ne savait pas comment se placer et sa posture était maladroite comme si l’arme n’était pas à sa convenance, et ce fut le cas. A l’époque, je prenais ça pour de la mauvaise foi, je prenais ça pour du manque d’attention, pour un manque cruel d’intérêt pour cette arme et surtout, je prenais son comportement pour du désintérêt de ce qu’elle voulait être, et de la mauvaise volonté. Oh, j’étais dans le faux, dans le mensonge le plus gros. Elle est maladroite, c’est vrai. Elle peut être également de mauvaise foi pour énormément d’éléments, son caractère colérique extrapolant cette partie d’elle et pourtant, ce n’était pas le cas pour cela. La preuve en était du jour où nous avons décidé de la provoquer, de la mettre en face de la possibilité qu’elle puisse mourir si elle ne faisait pas les choses correctement.
Cette femme a du tempérament, plus qu’il n’en faut dans un petit bout de femme comme elle, et surtout… Elle en veut. Elle en voulait au monde, elle voulait vivre et elle était très vite réceptive à la réalité, à celle que si elle ne se bougeait pas un peu plus, elle finirait la gorge tranchée. Cette femme veut vivre, même si c’est pour un unique jour de plus. Et le jour où elle prit la lance, j’ai vite compris l’ampleur de sa motivation et de la colère qui pouvait animer chacun de ses pores. L’arme semblait faite pour elle, comme si elle n’attendait que ses mains pour s’animer et elle nous prouva, à moi et mon collègue, à quel point nous avions tort. Sa détermination à nous mettre au tapis, à nous prouver qu’elle était faite pour ça, qu’elle n’était pas inutile ni même un boulet, cette détermination était gargantuesque. La lance était la matérialisation physique de sa volonté, de sa détermination, de son tempérament agressif mais également le complément de tout ce qu’elle n’avait pas naturellement. La lance est devenue sa compagne, sa plus proche alliée, nous montrant à quel point elle pouvait être adroite et juste. Elle était devenue l’extension de son bras, et surtout… La matérialisation de son besoin de justice. Cette femme n’est peut-être pas la plus juste, elle n’est peut-être pas la personne la plus droite, mais cette lance est son maillet de juge. Elle est également la preuve de sa détermination. A l’inverse, le fléau qu’un jour elle eut entre les mains était la preuve de la colère qui rugissait entre ses veines, mais également de son attrait de meurtrière. Croyez-moi, si son visage est délicat, marqué par la finesse féminine, la force de son caractère la rend meurtrière et dangereuse à raison. Elle ne tue pas sans raison, mais quand elle le fait, c’est avec la brutalité d’armes qui compensent ses faiblesses. Colérique, ces armes représentent cet état de fait, de même qu’elles représentent l’égoïsme qu’elle peut avoir et ce besoin, que j’ai découvert, de se faire une place depuis que son ancienne lui a été destituée. Ne vous laissez pas surprendre par son visage, il y a derrière une femme qui croit en l’expression que nous, sorceleurs, sommes des monstres et qu’en ce sens, personne ne sera épargné par ce qu’elle estimera être injuste ou intolérable. Elle peut être ouverte d’esprit, mais elle n’hésitera plus à tuer si tel est permis. Elle n’est peut-être pas un monstre, et elle ne se considère peut-être pas comme tel, mais c’est une furie déguisée dont la colère s’alimente par ses échecs et par les qualités injustes qui entourent sa vie. Le fléau et la lance sont ses alliés, les personnifications de ses besoins de colère, de sa motivation et de sa détermination en même temps qu’ils sont la matérialisation de sa qualité de meurtrière, de sa furie, de son égoïste et surtout… Ce qu’elle ne dira jamais, la matérialisation de la seule chose pour protéger son fils. »
Il fait bien moins chaud qu’au Nilfgaard et les souvenirs ramènent au Nord, au-delà de Novigrad, sur les côtes. Les harpies sont présentes et il t’observe, brandissant ton arme pour écraser au sol une harpie que tu as transpercée de la lance qu’il t’a offerte. C’était la dernière et de tes doigts couverts par des gants, tu ramasses une plume rougie par le sang. Tu la serres entre tes doigts avant de la garder et de rejoindre les sorceleurs.
« La plume. La plume est synonyme de bien des choses, n’est-ce pas ? C’est ce que l’on utilise pour écrire mais c’est également un objet utilisé autant dans le textile que dans la création de bien des objets. Pour la jeune femme dont je vous parle… C’était un souvenir. Et pour moi ? La plume est quelque chose qui ressemble à cette femme. La plume est la preuve de la délicatesse, de la finesse, mais également de la curiosité qui découle des écrits rédigés par la plume. Elle est curieuse, même lorsqu’elle ne le montre pas, et si ses talents ne sont pas dirigés dans l’écriture, elle aime lire et s’intéresser à un monde qu’elle ne connut que de loin pendant six longues années. Elle aime à s’intéresser à ce continent qu’elle parcourt désormais avec une certaine aisance. La plume est cette curiosité qui lui ressemble, qui lui colle à la peau quand bien même elle essayera toujours de cacher qu’elle puisse l’être, pour se protéger et pour protéger ce qui lui reste. Néanmoins, ce que je retiens le plus pour elle de la plume, en plus de son incroyable curiosité et sa soif de connaissances bien camouflée, c’est surtout la délicatesse. Si elle paraît – et est – brutale et féroce lorsqu’elle se bat, ne prenant qu’à peine quelques secondes pour se poser la question de la légitimité de son attaque et que lors de ses plus beaux combats, toute marque de son passé disparaît dans un nuage de fumée, des réminiscences demeurent lors de certains instants, éphémères comme son nom peut l’indiquer. Lors des combats, ces marques peuvent paraître presque invisibles si l’on n’y prête guère attention mais l’œil est habile, il peut remarquer que chaque pas est calculé et surtout, fait avec une grâce qui est propre à cette jeune femme, qui reflète les derniers espoirs de son passé. Elle attaque avec brutalité mais avec une délicatesse qui laisse à croire qu’elle peut avoir de légers remords lorsque la lame s’enfonce dans un corps, transperce chair et organes sans la moindre difficulté. Dans ces combats-ci – qui sont rares je vous l’accorde – elle amène la posture d’une danseuse dont chaque pas est calculé. Ce qui, croyez-moi, n’est pas le cas. Elle peut être bien des choses, mais elle n’est pas stratège, elle n’est pas la plus adroite des guerrières que je connaisse et elle est loin d’être une fine tacticienne, non. Elle vit à l’instant et attaque de concert à cette philosophie. Elle a appris, avec nous, à se préparer pour certains combats, mais rares sont ceux où elle planifie chacun de ses mouvements. Non, cet art gracile est naturel. Cette délicatesse et cette finesse n’est autre qu’une réminiscence de son passé, de sa première éducation de bonne famille, quand elle devait porter robes et talons pour plaire à une famille qui ne voulait pourtant plus d’elle une fois la malédiction passée. Vous pouvez retrouver cette délicatesse dans la façon qu’elle a de s’occuper de sa jument, dans la façon qu’elle a de s’habiller parfois, dans la manière qu’elle a de choisir les équipements dont elle a besoin, dans chaque confection qu’elle fait, dans la façon dont elle se coiffe mais aussi dans certaines de ses actions les plus anecdotiques ou lorsqu’elle s’occupe de son fils. Son visage est encore marqué par cette finesse et cette délicatesse naturelle qui n’a pas été destituée avec l’âge ni même l’entraînement rugueux qu’il lui a été imposé par la force des choses. Non, cette sorceleuse est aussi délicate que brutale, aussi impulsive qu’emplie de finesse d’un naturel presque étrange. C’est un mélange curieux qu’il faut voir pour y croire. »
C’était avant la naissance de ton fils, avant que tu sois séparé du sorceleur, et c’était un moment clé, celui où tu avais des couronnes à dépenser pour pouvoir t’offrir quelque chose, pour pouvoir t’équiper. Tu aurais pu choisir de nombreuses choses bien plus riches, bien plus luxueuses, mais tu ne t’étais accordé que peu de luxe, un souvenir du passé que tu avais vécu. Ce n’était pas grand-chose mais le sorceleur s’en souvient comme si c’était hier : l’armure rutilante faite sur mesure qui t’allait comme si elle n’attendait toi pour s’animer.
« La majorité des gens voient l’armure d’un sorceleur comme un élément somme toute classique qu’il convient de porter pour éviter les éclaboussures de sang, les déjections d’acide ou encore les coups de griffes acérés et autres portées de lame. Et c’est vrai pour nombre d’entre nous. Seulement, je lui inculqué quelque chose que mon collègue n’a jamais véritablement compris. Elle comme moi font partie d’une école qui n’a été revendiquée par peu de gens, qui n’est considérée presque comme une imposture et qui ne possède, à l’inverse des autres, aucune armure qui lui est dédiée. Ainsi, j’ai pris énormément de plaisir, dans ma jeunesse, de peaufiner une armure qui serait celle que je donnerai de mon école. L’armure est une protection, autant métaphysiquement que littéralement, et j’ai appris à cette jeune femme l’importance d’une armure qui nous correspond, qui nous reflète, qui nous est familière et qui n’est pas juste un outil, un morceau de cuir attaché à un autre. Ce n’est pas juste une protection physique. Et si mon comparse ne comprenait guère ce fonctionnement, elle… Elle a compris et c’est pour cela que son armure est si importante. Elle n’est pas matérialiste, loin de là, mais elle a donné une importance à son armure parce qu’elle était au-delà de l’attribut qu’on lui donnait. Alors, quand elle choisit cette amure faite de cuir, d’or et d’argent, ce n’était pour rien. C’était pour se protéger des divers éléments qui pouvaient la toucher, autant physiquement que psychologiquement, croyez-moi. Son appétence pour la protection touchait les plans. Elle refusait qu’on puisse la blesser que ce soit physiquement ou psychologiquement, c’était une impérativité pour elle, quelque chose qui ne devait arriver. L’or qui repose sur son cou comme de minutieux colliers retombant sur sa poitrine par-dessus un col de cuir ainsi que les épaulettes semblables à des écailles de dragons ainsi que pour les différentes chaînes entremêlées au cuir de ses côtes n’est autre que pour la solidité du métal mais également, pour repousser tout ce qui peut être allier au luxe dans lequel elle a vécu auparavant. Une mise en garde, pour elle comme pour les autres, de ce qu’elle ne veut nullement retrouve parce qu’il est le souvenir cuisant de ce dont on l’a privé par le passé. Une protection contre quelque chose qui est profondément ancré en elle, cette appétence pour le luxe qui pourrait la pousser à des erreurs. L’argent… L’argent qui se mêle à l’or des écailles mais également celui qui forme des plates sur ses côtes et son ventre comme un corset mêlé à du cuir et à de l’acier, c’est ce qui la pousse à rester loin des monstres auxquels elle ne fait nullement confiance. C’est également une mise en garde, une protection supplémentaire contre ce qu’ils pourraient lui faire mais aussi une manière de garder en tête – comme si ce n’était pas déjà le cas – le but de la voie qu’elle a choisie. Le cuir est le tissus le plus solide et le plus souple, un tissus qui n’est pas choisi à la légère parce qu’elle ne veut pas que quoi que ce soit l’entrave. Elle ne veut plus être entravée par un quelconque moyen, le cuir permet une aisance dans les mouvements qu’une armure de métal ne permet pas. Le cuir la protège physiquement, repousse ce qui pourrait être néfaste et permet de délier les chaînes qu’on lui a imposé par le passé, que ce soit par elle-même, moi ou mon comparse ou encore sa famille qui voulait son annihilation pour une malédiction de pacotille. Enfin, le dernier alliage, très similaire à l’argent, est l’acier qui sillonne certaines parties de l’armure qu’elle porte. L’acier qu’elle porte comme des bagues armures par-dessus ses gants pour lui donner une force qu’elle n’a pas naturellement, pour lui donner la poigne qu’elle ne peut avoir dans ses paroles et dans son physique. L’acier pour sa nature têtue, pour son impassibilité, pour son opportunité à ne pas perdre de vue les objectifs qu’elle a. L’acier pour s’ancrer dans ce monde quand son esprit ne peut le faire, l’acier pour la protéger. Elle se protège et vous paraîtra toujours froide, glaciale même, peut-être même totalement détachée et désintéressée mais elle se protège juste. Cette armure est la sienne, et elle porte le même intérêt que je le fais pour la mienne : elle la représente à bien des égards, elle représente son école mais surtout, elle est la personnification de ses propres barrières, de ses limites, de sa défense. Percer cette armure, au vue de sa pudeur naturelle et de son appétence pour le mystère, c’est avoir sa confiance la plus totale, c’est – pardonnez-moi le terme – décrocher le gros lot. »
La voie est un univers compliqué, tu le savais et il te l’avait appris avec la rigueur qui allait avec. Il fallait être patient, il fallait savoir contempler son environnement et le connaître à la perfection. Il fallait être capable de traquer, de tirer et de tuer sans hésiter tout en étant sûr du mouvement. Tu n’avais jamais été très adroite, tu étais même l’opposée, mais tu devais apprendre. Et c’est armé de ton arc que tu tiras en pleine tête dans le cerf qui était plus loin. Il fallait se nourrir.
« Ah. Je me souviendrais toujours de quand on lui a trouvé un arc. Mon comparse et moi étions des habitués de l’arbalète, plus simple, plus agile, plus à la pointe de ce que l’on trouvait pour ce type d’armes. Elle ? Elle n’a jamais réussie à viser correctement, trouvant toujours le système trop compliqué pour qu’elle daigne essayer plus que ça. Oh, croyez-moi, c’était de la mauvaise foi de sa part, véritablement. Une petite fainéante à l’idée d’apprendre ça, à l’idée de devoir se mettre à la page sur ce point-là. Elle n’est pas fainéante, je dirais, mais il lui arrive de ne pas avoir envie de s’embêter plus que ça, de faire le minimum syndical et rien de plus. Elle parle d’optimisation de temps et de moyens… Je prends ça pour de la bêtise, mais soit, interprétez mes propos comme vous le souhaitez. Il en demeure qu’elle ne voulait pas s’embêter avec une arbalète, ainsi… Un arc fut le choix le plus logique. Croyez-moi que ce ne fut pas plus évident. Je vous ai déjà dit qu’elle était colérique et que si quelque chose n’allait pas directement dans son sens, sa patience s’affinait très vite à tel point qu’elle devenait de moins en moins concentrée ? Eh bien vous savez, maintenant. Avec l’arc… ça a été compliqué. Mon comparse s’est essentiellement occupé de cette partie-là, plus patient qu’il était que moi. La jeune femme n’était pas très patiente, et je pense qu’elle ne l’est toujours pas. Son sang est chaud et elle s’enflamme très vite, pour peu généralement. Sa patience n’est pas d’or et si il est aisé de lui taper sur les nerfs, croyez-moi qu’elle vous le rendra très vite. Elle est insolente, parle crument en essayant à peine de mettre les formes à ce qu’elle dit sauf dans certains cas, elle essayera toujours de négocier et de trouver une brèche dans laquelle s’engouffrer et pour peu.. Elle vous tapera vite sur les nerfs également. Ceci dit, c’est peut-être parfois mieux car vous aurez son intérêt. Son indifférence et son je-m’en-foutisme peut être plus ardent et plus mordant que vous ne l’imaginez vraiment à tel point que vous plierez aussi aisément que si elle se mettait à genoux pour une supplique, chose qu’elle ne fera jamais par égo. Oh, elle sait demander de l’aide quand elle en a le besoin – et parfois même quand elle n’en a pas besoin – et elle en usera, mais jamais, jamais elle ne suppliera quelqu’un, jamais. Son égo lui interdit, et sa fierté annihilerait son reste de conscience si c’était le cas. Il en demeure toutefois qu’elle n’est pas patiente, et que lui apprendre l’adresse de l’arc ainsi que la précision, ce fut quelque chose de difficile pour une personne aussi butée qu’elle. Si elle est très terre à terre – parfois trop, avec un soupçon de manque d’humour mais une langue bien aiguisée pour le sarcasme – sur ses compétences, elle est persuadée, toujours, de pouvoir faire mieux, comme si elle essayait de prouver au monde qu’elle était utile, qu’elle n’était pas juste une poupée. Elle n’est pas la meilleure à l’arc, et elle le sait, elle ne le cache pas. Elle manque peut-être d’honnêteté sur pleins d’éléments, mais pas sur ses compétences, sachant également où elle se trouve et où sont ses limites. L’arc est un élément de furtivité qu’elle cultive sans trop savoir sur quel pied danser mais dont elle a besoin, comme un poignard, pour sa survie. C’est pour cela qu’elle ne porte jamais les deux armes avec elle mais qu’elle les garde sur sa jument. Ainsi, si elle n’est pas la meilleure pour la chasse à proprement parler, son esprit s’observation lui donne un très bon instinct de traque qui correspond parfaitement à sa détermination à ne faillir à aucuns objectifs. Ainsi, si elle vous a dans son viseur, fuyez et ce, loin. Elle est butée et elle ne lâche rien et si pour peu que vous ayez laissé des traces derrière vous, elle vous retrouvera. Elle est acide dans ses paroles et dans ses premières impressions, avec une langue aiguisée et une appétence profonde pour le sarcasme, avec une patience qui frôle celle d’un enfant de quatre ans qui se joint à ses instincts de colère mais si elle ne parle pas énormément, elle observe beaucoup et croyez-moi, elle n’est peut-être pas née chasseuse de monstres, mais il semble que certains attraits soient dans ses gênes, comme celui de la traque et de l’observation. »
De tous les lieux que tu as visités avec tes deux sorceleurs, ceux que tu aimais le plus étaient ceux qui possédaient des marchés. Tu aimais à voir les produits qui venaient des plus lointaines contrées comme les plus proches et pouvoir toucher, du bout des doigts, des tissus, des textures que tu ne toucherais jamais en temps normal. Le sorceleur se souvenait de cette sorte d’écharpe de fourrure qu’il t’avait acheté pour que tu n’aies jamais froid en hiver.
« J’ai acheté, à une jeune femme ayant connu le luxe des plus beaux produits, une écharpe en fourrure à cette sorceleuse en herbe. Une fourrure simple, blanche et noire, qu’elle pouvait enrouler et attacher à son armure pour se réchauffer lorsque l’hiver tombait. Cela paraît stupide, n’est-ce pas ? Elle avait connu le luxe de la vie de château, le satin, la soie, les plus belles fourrures, les plus beaux tissus, les plus beaux matériaux et je lui ai offert une fourrure simple provenant d’un artisan de Skellige. Une fourrure qui n’avait, à l’origine, rien de très beau avec une couleur très loin d’être uniforme mais qui avait faite pour les guerriers, pour que ce morceau soit utile et facilement portable sans entraver les mouvements de son porteur. Ça paraît stupide, n’est-ce pas ? Et pourtant, je n’ai jamais regretté cet achat, que ce soit lors des premiers rudes hivers où elle contestait le froid à vive volée, le nez plongé dans la fourrure, où lorsqu’elle enroula son enfant dans cette fourrure. Cette pièce à tant de souvenirs, elle est chargée de pleins d’éléments qui me rappellent tant de facettes de son caractère. Cette fourrure me rappelle la légèreté de cette enfant, dans les rares moments où elle s’autorise du lest. Ces moments où elle se laisse à sourire, à être aussi agréable et douce que cette fourrure par-delà son aspect rugueux et rigide, qui se laisse être légère et qui profite simplement de l’instant. J’ai de nombreux moments comme ceux-là, où nous sommes tous les trois autour d’un feu, à discuter et à boire pour nous réchauffer et où j’entends, encore maintenant, son rire qui suit le crépitement des flammes. Elle est légère dans des moments aussi éphémères que son nom mais ce sont ses moments qui font d’elle un papillon que l’on souhaite attraper, que l’on souhaite garder sans l’entraver. Néanmoins, cette fourrure me rappelle peut-être ses moments de légèreté où elle n’était qu’une jeune fille et pas une sorceleuse maudite, mais elle me rappelle également cette femme qui aime les vêtements, qui aiment les produits destinés à l’habillement. Je me souviens de l’avoir vu, à plusieurs reprises, observer des chemises sans savoir laquelle prendre alors qu’elles n’étaient guère différentes. Elle n’est peut-être pas matérialiste, mais elle aime bien s’habiller, elle aime prendre soin d’elle. C’est peut-être un stéréotype, mais elle aime les crèmes pour que sa peau soit belle, elle aime le far pour ses paupières, le rouge à lèvres pour ses lèvres, et les autres pigments pour s’embellir. Elle n’a que peu de bijoux – seulement des piercings à ses oreilles – mais elle aime à bien s’habiller dans des moments où elle retire un peu son rôle de sorceleuse, où elle est juste… Elle-même, sans son statut, sans ses armes, sans sa colère. Elle peut paraître superficielle, et c’est peut-être vrai. Elle juge énormément à l’apparence et à ce que dégage quelqu’un, qu’importe la situation, qu’importe le lieu. Mais c’est probablement parce qu’elle se donne énormément d’exigences qu’elle en demande autant aux autres. Une forme de pression qui se répercute sur les autres, j’imagine. C’est probablement pour ça que ses instants de légèreté sont si rares, qu’ils sont si éphémères et qu’ils sont si précieux. Coquette et pourtant sorceleuse, il s’agit là aussi d’une réminiscence de ce qu’elle était et de ce qu’on lui a appris à être en tant que femme. Elle ne se donne que rarement la permission de l’être totalement, mais pour les rares fois où ce fut le cas, laissez-moi vous dire que cela en valait le détour, même pour quelques minutes, que de la voir habillée d’une robe de soirée, bien maquillée et le sourire aux lèvres, ténu par la timidité qu’elle peut avoir parfois, surtout ainsi dénudée de son armure. La délicatesse et la finesse, la coquetterie dans un monde où la brutalité fait loi, une brutalité qu’elle possède et qu’elle serait capable de dévoiler en portant robe et escarpins. »
Dans le tumulte des souvenirs que le sorceleur convient de se rappeler, il y a celui-ci, ce tout petit instant lorsque tu as atteint la majorité dont tu te souvenais être dans ton pays natal. Il t’avait vu acheté de la peinture, des pigments, de l’encre et des aiguilles ainsi que du tabac et des feuilles sans savoir ce que tu en ferais. Ce soir-là, tu t’étais éclipsée dans des ruines que tu avais nettoyée au préalable et le sorceleur.. Il t’avait vu, discrètement, par curiosité, pratiquer un rituel ancien.
« La peinture est l’un des objets que j’associe à la jeune femme et je ne sais pas si vous comprendrez pourquoi mais… Je ne connaissais que peu la culture et les traditions d’Hakland. Mon comparse m’en avait parlé, un peu, puisqu’il y avait vécu suffisamment longtemps pour en connaître certaines. Toutefois, certaines traditions sont réservées au privé et faite dans l’intimité, et croyez-moi que ma jeune sorceleuse… Le terme privé, elle le suit à la lettre. Ça pourrait être un problème, d’avoir quelqu’un qui prend autant les choses au pied de la lettre qu’elle, mais dans certains cas, c’est un avantage. Son humour est peut-être parfois à côté de la plaque, parfois trop caustique et sarcastique mais c’est ce qui fait son charme aussi. Si, cependant, elle prend autant les choses à cœur – car oui, quand elle se décide à faire quelque chose, elle ira jusqu’au bout, quitte à perdre une partie d’elle dans la foulée – et au pied de la lettre, c’est parce que tout ceci fait partie d’une part de son éducation que nous avons pu déconstruire. Elle avait beau avoir renié sa ville natale et sa famille, elle est née en Hakland et en Hakland les traditions font lois. Elle n’est pas traditionnelle au sein strict du terme, mais elle respecte les traditions des lieux où elle va et des liens dans lesquels elle a vécu, elle ne se les approprie pas toujours – même si elle a pris quelques petites traditions du Nilfgaard – mais elle les respecte, profondément. Et elle les applique. Il n’y a pas une année où je ne l’ai pas vu faire la tradition annuelle d’Hakland pour la fin d’année, et les prières pour des dieux qui sont loin du feu éternel ou encore du grand soleil. Elle porte un soin particulier à comprendre les cultures dans lesquelles elle baigne et à s’en inspirer pour former sa propre culture, sa propre pensée, sa propre observation du monde dans lequel elle vit. Peut-être est-elle perfectionniste, mais je me souviendrais toujours de sa majorité, quand elle acheta les meilleurs produits pour un rituel dont elle nous souffla à peine quelques mots mais dont j’ai vu presque la totalité de la cérémonie. Elle avait enfoncé ses doigts dans de la peinture rouge, jusqu’à la moitié de la phalange, dessiné des arabesques sur ses bras, sur son cou, sur son visage tout en murmurant des prières que je ne pouvais comprendre et que je ne comprendrais jamais. J’avais failli intervenir quand elle avait pris les aiguilles et la peinture blanche et qu’elle avait percé sa peau pour l’encrer au niveau de son cou de petits points blancs que j’avais perçu le lendemain matin avec plus de clarté. Je ne sais où sont partis les points noirs. Tout ça pour vous dire que… Oui, elle est traditionnelle, elle aime les traditions et sa curiosité ne sera probablement jamais assouvie sur ce point, mais ce n’est pas pour autant qu’elle est conservatrice. Elle approche le progrès avec un œil curieux, peut-être quelque peu méfiant, mais sans pour autant être réfractaire à ceci. Toutefois… Pour ceux qui la croiseront et ne sauront pas qu’elle vient d’au-delà des montagnes bleues, il ne faut pas oublier que les mœurs sont différentes ici et là-bas. Elle pense différemment, et ce qui est naturel pour elle ne le sera pas pour vous et elle se battra pour vous le faire comprendre. Sa passion n’a d’égal que sa possibilité à être bornée. Toutefois, elle ne se battra que vous si vous refusez de comprendre qu’elle vient d’ailleurs et qu’en ce sens, elle n’est pas forcée d’être dans la même optique que vous. A l’inverse, si vous êtes bienveillants, elle se montrera plus conciliante et sera probablement ravie de vous apprendre quelques petites choses de ses terres qu’elle aime. Je l’ai déjà vue faire, avec un couple de Nilfgaardiens curieux, où elle discutait naturellement des coutumes vestimentaires d’Hakland en fumant une cigarette comme si de rien n’était. Ah, oui, il faut que vous sachiez cela aussi. Pour elle, un pays n’est qu’un pays et n’est pas une raison pour se détester. Ainsi, ne venez, surtout pas, lui offrir sur un plateau d’argent l’excuse que vous êtes de tel ou tel pays pour justifier votre comportement. Elle s’en fiche et n’hésitera qu’à peine plus à enfoncer entre vos deux yeux sa lance. Elle ne comprend pas – et ne veut probablement pas non plus – les enjeux politiques que ce continent a, elle s’en fiche et oui, son apolitisme lui trouve des ennuis mais elle les règle bien souvent d’un combat. Pour elle, la violence est une solution somme toute aisément trouvée pour régler un conflit singulier. Elle n’est pas bonne avec les mots pour ce genre de choses sanguines, ainsi, sa lance ou son poing parle pour elle dans bien des cas. Oh, et si par chance, vous réussissez à esquiver la chose mais que vous avez le malheur de lui avoir causer une crasse… Oh, fuyez, cachez-vous. Plus rancunière qu’elle, je n’ai pas vu, et pour elle, la vengeance n’est pas seulement un plat qui se mange froid, mais un plat qui se mange tout court. Elle viendra réclamer sa justice, le prix à payer pour tel affront. Œil pour œil, dent pour dent. Sa gourmandise du sang n’a d’égal que sa gourmandise réelle pour la viande et pour elle, le prix à payer est toujours celui du sang. »
Tu te souviens avoir abattu de nombreux monstres, maintenant. Ton bestiaire s’est élargi au cours des années avec la connaissance réelle des monstres. Toutefois, le jour où tu fis tomber une wyvern de son nid pour l’embrocher fermement… Ce fut une victoire dont tu gardas un trophée éternel.
« Je vous ai dit que la jeune femme dont je parle depuis bientôt plusieurs pages était parfois brutale, coriace et surtout pire qu’une mauvaise herbe quand il est question de rancune et de vengeance. J’ai l’impression de vous dépeindre un monstre sur bien des points, mais contrairement à bien des sorceleurs, elle n’a jamais pris le recul nécessaire concernant les remarques des gens autour de nous. Au lieu d’essayer de s’en protéger, elle a préféré devenir le monstre qu’ils essayent de voir et qu’au lieu de leur donner tort, elle leur donne raison. C’est une façon de faire qui montre juste une parcelle juste de notre vie : l’exaspération. Cette jeune fille en a vécu déjà bien trop pour ne pas en avoir marre, pour ne pas être épuisée de telles remarques en permanence, et ce sentiment qu’elle possède qui fait naître en elle furie et rage… Il est légitime. On pourrait la croire apathique et peut-être est-ce parfois le cas tant elle se fiche de la condition humaine, tant elle se fiche du reste du monde à un niveau aussi imposant qu’un corps d’archigriffon. Je l’ai vu pendre un homme de la même manière qu’une goule, sans un regard en arrière, sans une once de regret ni même de culpabilité. Je l’ai vu trancher la gorge d’une femme de la même manière que celle d’une wyvern, pour un affront qui n’était ni égal ni similaire. Elle garda, d’ailleurs, une écaille de wyvern après la première qu’elle tua, comme un éternel symbole de quelque chose qu’elle se devait de ne pas oublier : la frontière, la limite, la dernière, la plus fine, entre son humanité et sa monstruosité. Cette part instable où elle sait qu’elle peut faillir et tomber de l’autre côté, devenir un véritable monstre à apparence humanoïde. Pourtant, elle est raciste. Elle n’a rien contre les créatures humaines et non humaines, mais les monstres…. Il sera difficile d’avoir sa confiance et son respect si vous faites partie de cette catégorie. Je sais la raison de ce racisme, de cette haine, de ce manque de confiance. On l’a considéra comme un monstre pendant toute son enfant jusqu’à placarder un contrat sur sa tête comme si elle n’était qu’une vulgaire goule, et il n’y a en ce sens rien de très étonnant à ce qu’elle déteste ceux contre qui elle se bat avec autant d’ardeur. Je sais que je vous dépeins quelqu’un de viscéralement mauvais mais ce n’est pas le cas. Elle ne l’est pas. Elle est juste froide, dure, et dont les limites sont parfois plus larges que d’autres et dont la dureté recèle pourtant un aspect plus doux, plus humain quand on arrive à percer la surface de son armure. Cette femme est une curiosité mais une véritable représentante des anciens sorceleurs, avec la même rage, la même haine. Elle n’est, au final, qu’un produit d’éducations mixtes qui vont dans différents sens, à contre-courant de ce qu’elle connaissait de son pays natal. Ne vous méprenez pas, toutefois, elle ne tue pas par plaisir. Elle tue par obligation et parce que cela paye et parce qu’il s’agit là de son métier, de son avenir. Elle ne tue pas pour le plaisir de tuer et parce qu’elle se délecte de la mort sous ses doigts. Elle tue et assassine pour les couronnes et ce sens, pour elle, l’argent n’a pas d’odeur, n’a pas de visages, ni de race. Elle tuera humain comme monstre sans la moindre distinction pour le méfait commis. Peut-être qu’à vos yeux, cela fait d’elle une créature assoiffée de haine, ce n’est pas le cas. Les réminiscences de ce qu’elle connaît des valeurs d’Hakland sont là, sous sa rébellion, sous son insolence, sous sa brutalité, et il suffit juste de souffler sur ses braises que ni moi ni mon comparse n’avons réussi à réanimer. Ce n’est pas une personne horrible, et je vous conjure de donner un peu de votre temps pour le comprendre. Elle est simplement devenue ce que certains croyaient qu’elle était, la projection d’un souhait pour plus aisément en finir. »
Le sorceleur possède de nombreux souvenirs, une mémoire qui vacille à mesure que les années passent mais de tous les souvenirs qu’il peut avoir. Il y en a un qui le marqua profondément par son caractère anecdotique et pourtant si symbolique de la personnalité paradoxale que tu pouvais avoir. Une personnalité représentée par une pièce, ronde et dorée, portant encore les insignes de dragon blanc de ta ville natale.
« Le dernier objet symbolique de cette sorceleuse va vous paraître bien anecdotique et ridicule comparés à ceux que je vous ai déjà présentés jusqu’ici bien qu’ils ne soient, bien évidemment, pas des objets de grands luxes ou de grandes symboliques. Cet objet, qui n’est autre qu’une pièce frappée de sa ville natale, est pourtant l’objet le plus important qu’elle ait pu avoir. Comme j’ai déjà dû le mentionner, elle est très loin de ces gens matérialistes qui amassent objets et objets dans le simple but de se faire une collection et de pouvoir s’en vanter. Non, elle amasse peut-être de l’or mais chaque pièce est investie de manière réfléchie et calculée – à l’exception des petites beuveries dans lesquelles elle se joint sans mal. Vous pourrez peut-être la considérer de radine, d’avare ou même d’égoïste et sur certains points, c’est vrai. Elle est très loin de l’altruisme que l’on peut constater chez d’autres parce qu’elle ne donnera point aux autres et qu’elle gardera son argent pour elle… Et pour son enfant, même loin. Son argent, elle l’investit, elle le pèse, elle en fait attention et ce n’est pas pour rien qu’elle a pu se payer le luxe d’une telle armure ou d’armes de telle facture. Toutefois… Dans cet égoïsme, il y a une part de symbolisme. Chaque chose qu’elle peut acheter, autre que pour les besoins les plus nécessaires, deviennent des choses dans lesquelles elle met une valeur sentimentale. Elle estime chaque objet acheté comme précieux et le protégera au péril de sa vie. Cette pièce ? C’est pareil. Cette pièce représente tout ce qu’elle n’est plus et ne sera plus jamais tout en lui rappelant, toujours, son pays. Car elle a le mal du pays. Son pays natal lui manque, cruellement, alors… Sous sa froideur habituelle, n’y voyez pas un désintérêt pour des coutumes étrangères, simplement un mal plus profond qui l’empêche parfois d’être aussi extatique que d’autres le seraient à l’approche d’une nouvelle culture. Cette pièce représente la famille qu’elle a et celle qu’elle a aujourd’hui, même brisée, dispersée aux quatre vents. Ne méprenez pas non plus sa brutalité et son honnêteté crue pour une impossibilité à être un minimum empathique, pour être agréable. Elle l’est. Et contrairement à ce qu’elle dévoile, sous cette froideur glaciale digne des pics insulaires se cache une mère qui n’a jamais feint la maternité et la douceur qu’elle avait en tenant son petit entre ses bras. Derrière une impulsivité des plus féroces se dévoile une observatrice qui sait exactement l’environnement dans lequel elle se trouve. Derrière chaque meurtre se trouve une part de vengeance contre le monde, contre ses parents, une vendetta éternelle qui ne trouvera silence que le jour où sa tête se retrouvera sur un pic car sa motivation est sans pareille et que cette passion se retrouve dans tout ce qu’elle entreprend, que ce soit les contrats ou l’investissement qu’elle donne dans des relations. Car elle en a, et elle les chérit avec plus de douceur et de protection qu’un dragon ne serait capable de le faire.
Il est difficile d’avoir sa confiance, son respect et surtout, il est difficile de percer l’amure froide qui entoure son être mais une fois ceci fait, ce n’est certes pas du miel qui en découle mais une couche plus chaude, plus bienveillante que ce qu’elle veut bien dévoiler. Je ne vous mentirais pas, je ne vais pas vous dire qu’elle devient un sucre du genre au lendemain parce que ce serait faux, mais pour peu que vous vous en donniez la peine… Elle vaut les efforts que l’on met pour elle, et elle rend chaque effort, elle rend chaque pas fait, chaque main offerte. Si pour elle, chaque méfait se paye par le sang, chaque bonne action se rend d’un sourire et d’une accolade. Je ne vais pas vous mentir non plus, elle est l’incarnation de biens des stéréotypes que l’on dit sur nous… Elle est la neutralité absolue concernant la politique, et elle ne se mêlera jamais de ce qui ne la regarde pas, et n’hésitera pas à passer devant la veuve et l’orphelin sans un regard. Elle paraît être aussi la sorceleuse sans émotion ni sentiment, et c’est faux. Elle en a bien plus que certains d’entre nous. Le spectre de ses émotions est vaste mais caché par sa main, par son appétence pour le secret et le privé. Ses peurs sont secrètes, bien plus profondes que la simple peur de mourir, mais elle n’en touchera que rarement un mot. Ses peurs demeureront les siennes, grandissant dans le silence de sa confection. La peur de devenir un monstre, la peur de n’être plus rien, d’être oubliée, d’être ridiculisée, d’être abandonnée par les dieux qu’elle prit et auxquels elle offre des sacrifices. Si sa foi en l’humanité et toutes autres races de ce monde s’amenuise peu à peu, celle en des dieux semblables – si ce n’est identiques – à ceux de Skellige demeure inchangée, grandissante même. Ces peurs sont parfois irrationnelles, des peurs légitimes en son cœur, des peurs qui sont légitimes à la façon dont elle voit le monde, dont elle perçoit ce qui l’entoure. Elle est… Particulière, et je ne peux que vous recommandez deux choses, aussi paradoxales sont-elles que son propre caractère : approchez-vous, ou fuyez, mais faites-le avec vigueur, sans hésiter, ne le faites pas à moitié car si vous le faites, votre tête finira probablement détachée de votre corps. J’avais promis un nom, n’est-ce pas, si je finissais à écrire tout ça et que vous finissiez à le lire ? Ah, ma foi. Laissez-moi vous dire que comme elle, je suis capable de mensonges bien rodés, bien ficelés et vous voici en proie au mien, à ma propre manipulation. Je ne pourrais vous dire qu’une chose : un jour elle s’appela Soma d’une ville porteuse de dragons blancs. Désormais, elle est une illusion éphémère porteuse de tempêtes. A vous de composer face à ceci et de… »
– Lettre abandonnée dans des ruines de Velen, dont la fin est brûlée, écrite par un sorceleur de l’école du Rat dont il perdit une épée ici. Quelques mots sont écrits dans une langue inconnue au lecteur, signe que quelqu’un les rajouta par la suite : Du blir løyst frå banda som bind deg. Du er løyst frå banda som batt deg.
Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? Tu as toujours été fascinée par la magie mais tu n’as jamais été mage et tu ne le seras jamais. Tu as appris, pendant longtemps, comment faire les signes des sorceleurs sans pouvoir tirer de leur puissance, du moins, jusqu’au jour où tu passas l’épreuve des herbes qui te donna de nombreuses compétences en plus, dont la possibilité de rendre ses signes réels, ainsi que des sens plus aiguisés, un peu plus de force et d’endurance, rien de grandiose. Tout ce que tu possèdes en termes de compétences aujourd’hui, tout ceci est dû à l’entraînement rigoureux que tu as eu pendant des années sans ses compléments qui ne viennent qu’assurer ton titre. Tu ne sais te battre qu’avec trois armes et tu ne viendras jamais prétendre être polyvalente. Tu ne sais utiliser que les lances, le fléau et l’arc – et encore, tu apprends toujours. Tu n’es pas mauvaise au corps à corps mais ta stature et ton manque de musculature est généralement un problème, même si tu es agile et relativement rapide Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? Plus jeune, tu ne rêvais que d’être une bonne cavalière, tu voulais faire partie de cette garde à cheval qui sillonnait les terres d’Hakland et ton rêve s’est brisé à ton départ de ces terres. Aujourd’hui, tu arbores avec fierté le médaillon d’une école qui est pourtant dénigrée par nombre de sorceleurs. Tu traques les contrats qui passent pour les remplir avec la rigueur que l’on t’a enseignée, autant des contrats pour des monstres que pour des humains. Tu sais que la limite est fine entre sorceleur et mercenaire et pourtant, tu t’en fiches, tu ne te prives pas d’or pour la bien-pensance humaine. Possèdes-tu une épée en argent? Si oui, comment l'as-tu obtenue? Si non, quelle est ton alternative? A proprement parlé, tu ne possèdes pas d’épée en argent parce que contrairement à tes pairs, tu as énormément de mal avec les épées et autres armes de ce type, que ce soit un fleuret ou un espadon. Tu ne sais maîtriser que le sabre, et encore, ta maîtrise est encore subsidiaire. Non, toi… Les armes que tu maîtrises sont les lances, de presque n’importe quel type. Tu ne saurais dire d’où t’es venue cette passion pour cette arme longue et parfois lente, mais tu aimes ces armes et c’est celles que tu maîtrises. Ainsi, tu possèdes une pertuisane de petite taille – pour sa catégorie en tout cas – en acier possédant une lame triangulaire à la pointe nord et une plus petite au sud, avec sur la première une double lame circulaire horizontale. Pour ce qui est de l’argent, c’est une hallebarde que tu possèdes et que tu portes à ton dos, le manche est en bois mais les larmes sont forgées dans l’argent, se découpant en une première pointée vers le nord avec une autre double suivant la lignée de la première mais dans le sens arrière. La pointe du bâton est également doublée d’une lame pointue à son bout, plus petite, avec deux autres larmes circulaires juste avant. Tu as obtenu la hallebarde de la part de ton mentor qui la fit forger exprès une fois ton épreuve des herbes passée, comme pour te féliciter d’avoir tenue l’épreuve. Nul besoin de dire que celui qui touche à ton arme risque de voir la pointe lui effleurer le menton, si ce n’est plus. Toutefois, tu ne te contentes pas de ces lances, même si elles sont bien suffisantes, mais tu as appris à manier d’autres armes dont certaines que tu gardes avec toi. La première est un petit fléau d’arme que tu gardes à ta ceinture, dont le boulet est un mélange entre l’acier et l’argent, sa brutalité contrastant avec la force subtile des armes d’hast. Tu utilises un arc fait de bois d’orme, et tu le laisses généralement sur la selle de ton cheval, n’en ayant que rarement l’utilité. Toutefois, tu gardes sur toi un couteau et un crochet, comme tout sorceleur, pour te dépatouiller des trophées de monstre. Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? blblblbl.
| Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? Tu possèdes un visage des plus banales, marqué par quelques taches de rousseur apparaissant au soleil et des cheveux bruns dont les reflets cuivrés apparaissent sous les rayons de l’astre solaire. Du reste.. Tu es banale. Toutefois, si on se penche un peu sur la peau de ton visage on peut voir, sous la rangée de cils inférieurs, une petite ligne de points noirs, presque imperceptibles, tout comme, sur ton cou, on peut voir quelques points blancs. Des tatouages provenant d’un rituel que tu as fait à ta majorité. Le reste de ton corps, ceci dit, est généralement camouflé sous ton armure (armure que tu as faite fabriquée sur mesure, avec des matériaux et un patron que tu avais choisi), et tu préfères cela, pour pouvoir mieux camoufler tes cicatrices. Des cicatrices de guerre mais également de brûlure qui sillonnent ton corps, dont une partie a disparue lors de l’épreuve des herbes. Tu as également, dans la paume de ta main gauche, la marque au fer d’un soleil, ainsi qu’un tatouage d’anneau noir avec un point noir dessous et ce sous chaque ongle de chaque doigt. Cependant, tu ne retires que très rarement tes gants et sont, ainsi, rarement vus. Tu ne possèdes, en bijoux, que le médaillon de l’école du rat, ainsi que trois anneaux d’argent à l’oreille droite et quatre à l’oreille gauche, ainsi qu’une pièce que tu as fait percée pour pouvoir l’ajouter à un collier que tu enroules généralement autour de ta ceinture. Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? Si tu suivais absolument ton statut de sorceleuse de l’école du rat, tu aurais probablement l’animal totem comme compagnie, mais ce n’est pas le cas. Cependant non, tu aimes aller à contre-courant et tu récupéras alors un faucon lanier quand il n’était encore qu’un tout petit, il y a de ça un an ou deux et ce dernier ne te quitte guère depuis, répondant toujours lorsque tu siffles. Tu le nommas Unger, un patronyme qui sied particulièrement bien à ce volatile chasseur. Tu as également récupérée une jument, pure race de Zerrikania, il y a de ça trois ans quand elle était encore toute jeune, que tu as choisi autant pour sa vitesse que pour l’affinité que tu as eu avec elle au moment de ta rencontre avec elle. Sa robe est d’un marron clairsemé, presque similaire à du beige, tandis que son crin est similaire à du noir de jais. Tu l’appelas Mist, un nom simple et aisé à souffler. Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? Tu ne fais pas grand-chose, au fond, en dehors de ton travail. Tu n’as guère d’activité que l’on pourrait qualifier de favorites tant elles sont juste des extensions de ce que tu fais déjà. Tu aimes monter à cheval, chose que tu sais faire depuis que tu es toute petite et que tu fais admirablement bien, comme si cela était inné. Ainsi, tu aimes à te balader sur le dos de ta jument, à juste observer les paysages qui passent sous tes yeux. Tu aimes la chasse, tu aimes la traque, qu’elle soit animale, monstrueuse ou humaine d’ailleurs, tu aimes l’adrénaline qui vient au moment de viser et de laisser la flèche partir d’entre tes doigts, même quand tu te loupes. Tu aimes également le fisstech, bien que tu n’en sois pas une consommatrice régulière, il t’arrive d’en prendre un peu, juste pour les rêves lucides que tu as lors de ses prises. Tu aimes également les quelques rares instants de répit autour du feu ou dans une taverne, bière à la main et au bord des lèvres où tu abats quelques cartes sans réellement savoir leur utilité, juste pour le plaisir de la compagnie ou du jeu, éphémère. Parmi tout ça, tu possèdes quelques passe-temps plus secrets que tu ne dévoiles que peu. Tu aimes lire, que ce soit des ouvrages théoriques ou des contes sur le monde ou des rapports de voyageurs ou encore des romans à l’eau de rose ou terrifiants. Tu aimes coudre aussi, et il n’est pas rare de te voir, assise dans un coin, en train de rapiécer ou d’améliorer la selle de ta jument ou encore certaines de tes chemises. Plus rare encore, à moins que ce ne soit dans l’intimité d’une pièce, tu aimes chanter, doucement. Ce ne sont que de vieilles chansons de ton pays natal, des petites sonnettes qu’il t’arrive de ressortir doucement alors que tu as ta pipe entre tes doigts ou un livre. Il t’arrive aussi de chanter, tout doucement, lors d’un combat. Mais ce sont des moments rares que tu trouveras toujours le moyen de renier. Etonnement, également, tu aimes à participer à des soirées (en ayant pris soin de couvrir chaque cicatrice, chaque marque que tu refuserais que l’on voit), que ce soit des banquets sauvages ou des soirées plus distinguées où ta part féminine aime à revenir pour quelques heures. Tu n’es pas aussi associable que tu en as l’air. En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? Malédiction. Renouveau. Brume. Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? Ton opinion et ta croyance vis-à-vis de la destinée est quelque peu mitigée. Certains évènements font pencher la balance vers le oui tandis que d’autres vers le sens inverse, ainsi… Tu demeures profondément perplexe par rapport à la réalité de ceci. A l’inverse, tu crois dur comme fer aux dieux que l’on t’a éduqué à croire, une partie de ton éducation que personne n’a pu déconstruire. Ce sont les dieux de ta terre natale qui, au final, sont très similaires à ceux priés par les insulaires de Skellige, et il n’est pas rare de te voir faire quelques légers sacrifices en leur honneur ainsi que des rituels annuels pour leur rendre grâce.
| who are you? | Voilà voilà, qui es-tu toi, le joueur derrière l'écran? Comment tu as connu le forum, etc etc etc. Tu as champ libre pour nous dire tout ce que tu veux nous dire ! (et si c'est rien, tant pis, on s'en contentera) |
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Dernière édition par Mirage Stormbringer le Lun 23 Déc - 21:25, édité 32 fois |
| | What is truth if not an illusion? | So are you gonna die today or make it out alive? Mirage Stormbringer ft. Léa Seydoux | nom: Tu es née de Stormwall, fille du comte et de la comtesse d’une cité-état d’Hakland portant l’insigne d’un dragon blanc, mais tu es connue comme Stormbringer aujourd’hui, un nom qui te sied particulièrement bien ; prénom: Tu es née Soma, mais le jour où tu choisis de suivre le sorceleur, tu décidas de l’oublier pour te faire appeler Mirage ; âge: 27 ans, physiquement comme biologiquement; lieu de naissance: Tu es née dans une des nombreuses cité-état d’Hakland, la terre des anciens exilés ; lieu d'habitation: Nul part, tes pas te menant plus régulièrement dans les auberges sur la Voie ; date de naissance: ici ; race: Elfe Aen Seidhe, originellement, bien qu'aujourd'hui, tu sois considérée comme une mutante, ce que tu es et ce que tu assumes pleinement ; profession: Sorceleuse de l'école du rat, te battant tous les jours contre la réputation d'imposteur qui pèse sur le dos de cette école secrète ; situation amoureuse: Célibataire ; situation financière: Pas mauvaise ; orientation sexuelle: Bisexuelle, te fichant allègrement de ce que l'on peut penser de toi, à bien des échelles ; groupe: Sorceleur |
you're a storyteller I sigh and fall to the ceiling I sigh and run to the kneeling
« Avez-vous déjà entendu parler de la malédiction du soleil noir, sorceleuse ? » Tu te souviens d’avoir levé les yeux de ton verre, comme si finalement la boisson n’avait plus d’importance mais que l’homme, le malheureux, avait planté une lame entre tes côtes, remuant une douleur aussi vieille que ton existence. Tu te souviens d’avoir appuyé ta main contre le bois de la table et d’avoir ouvert ta paume dévoilant un soleil nilfgaardien, noir, à peine plus stylisé que ce que l’on voyait sur les armures de ces soldats que tu avais appris à ne guère plus aimer que quiconque d’autre. Tu te souviens avoir eu envie de lui cracher au visage, d’avoir envie de lui en coller une, de voir le sang de sa cervelle tapisser le sol de la taverne, mais tu te souviens, surtout, de la main, sévère, sur ton épaule te ramenant à la réalité. Une réalité que tu n’entrevois qu’un peu, que tu trouves bien trop sévère pour ce qu’il en est et que tu détestes avec cette haine non dissimulée, cette haine virulente, celle que tu cultives depuis le début. Tu te souviens d’avoir soupiré et d’avoir refermé ta main, lentement, comme s’il n’y avait plus d’importance, Tu as fermé les yeux, pendant quelques secondes, et tu as regardé l’homme qui se trouvait être un barde au regard soudainement bien plus triste en ayant compris la réalité qui se trouvait devant lui. « Avez-vous, monsieur le barde, déjà écouté l’histoire d’une fille maudite par la malédiction du soleil noir ? » Tu entends ton mentor soupiré et surtout, pour un instant, le temps semble comme suspendu, le barde accroché à tes lèvres comme si tu possédais l’élixir de jouvence que chacun recherche. Tu as une histoire, courte et pitoyable, mais tu as une histoire à raconter.
See the sunset, the day is ending. Let that yawn out, there’s no pretending. Il y a des cris d’enfant, de joie, de rire, de vie, dans les couloirs d’un palais à l’architecture blanche comme le marbre, luisant aux rayons de l’astre solaire. Tu fais partie de ses enfants, courant, petite lance en bois dans la main, glissant contre le carrelage qui pave les diverses salles du palais. Un dérapage par le couloir est, tu rejoins le hall dans lequel les dignitaires s’agglutinent comme des fourmis autour d’un morceau de pain rassis. Tu t’arrêtes, pendant quelques secondes, retrouvant au milieu de ce beau monde la chevelure rousse de ta nourrice, qui te cherche depuis au moins une bonne heure, courant après ton corps encore enfantin dans la totalité de ce qu’est le palais. Tu entends ton prénom, hurlé au milieu d’une assemblée de cavaliers et de guerriers, d’ambassadeurs et d’aristocrates auto-proclamés. Tu te figes, au sommet des escaliers qui surplombent l’assemblée, attendant que ta nourrice grimpe les premières marches, ta main empoignant doucement la rambarde tandis que ton regard est figé sur elle, le défi se lisant au travers de tes prunelles. Alors que ta nourrice arrive à mi-chemin, tu sautes doucement et te laisse glisser le long des escaliers, sans aucun vergogne avant que tes pas ne continuent de courir au travers de tous ses gens dont tu te fiches. Tu entends toutefois leurs paroles qui alimentent, encore et encore, le feu qui brûle dans tes entrailles. « C’est la fille de la comtesse… ? » Premiers mots, tu soupires. « C’est … la fille maudite ? » Deuxièmes paroles, tu soupires à nouveau en te glissant entre eux. « Pauvres parents. Un seul enfant, une fille, et maudite par-dessus tout. » Tu t’extrais finalement de la foule pour rejoindre les portes ouvertes qui te mènent dans la grande cour où tu es vite arrêtée par les gardes qui te toisent de leur hauteur, t’arrêtant avec leurs hallebardes. Coincée, cernée, tu n’as d’autres choix que de te laisser faire, que de laisser la nourrice t’attraper par le bras pour te tirer au milieu de cette foule qui te calcule avec le dédain et la méfiance habituelle, comme si tu avais la peste. Tu sais que tu vas encore avoir des ennuis, et dans le maelstrom de sons et de paroles, tu en entends une dernière qui brise un peu plus ton cœur d’enfant, qui brise tes rêves. « Les parents n’ont-ils pas posés un contrat pour elle ? » Un contrat pour quoi ? Ce n’était pas comme si tu avais quoi que ce soit à offrir, quand bien même ton statut. Tu ne te poses pas tant la question, tu ne réfléchis pas, tu ne réfléchis plus, tu te laisses traîner par cette femme qui n’est rien de plus qu’une mégère.
Watch that star rise, eons without you. I’ll stay with you, in your mind every single day. I’ll wait and soon, we’re stranded on the beach, in our dream. Don’t cry too soon. Oh, I can’t stay with you. Oh, I won’t stray away from the truth and I still want to love on you.
state of mind I find my own completeness The darkness and the weakness The light, the fight, the quietness
C'est là que ton caractère doit être rédigé, doit nous être narré : tu peux le faire sous la forme que tu le souhaites. On demande néanmoins un minimum de 250 mots pour ce point-ci.
Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? La magie est quelque chose qui t’as toujours fascinée, d’une manière ou d’une autre, par les livres d’images que l’on te donnait ou les quelques démonstrations que tu voyais sur le chemin, mais… Tu n’as jamais eu la possibilité d’en faire. Non. Tu en fais, un peu, par le biais des signes que tu apprends toujours à maîtriser avec justesse. Pendant longtemps, tu apprenais à faire le symboles, à te concentrer dessus comme te le montrait ton mentor, mais ce n’est que récemment que la magie s’opère. Tu dois d’ailleurs bien avouer, avec peu de modestie, que tu maîtrises Quen avec une perfection presque naturelle. Au-delà de ça, tu n’es pas mauvaise en agilité mais tu es surtout très résistante, autant pour les poisons que pour les coups physiques, ta nature d’insulaire aidant très clairement à cela. Tu es athlétique et endurante, et tu maîtrises plusieurs types d’armes en plus de plutôt te débrouiller dans tout ce qui est combat au corps à corps. Tu es loin d’être aussi experte que tes pairs, ta jeunesse jouant allègrement, mais.. Tu te débrouilles plutôt bien, pour un bébé pour ta caste. Ceci dit, tes quelques années au sein de ta famille t’ont enseignées la rigueur de l’entraînement et du combat alors… Tu avais déjà un pied dans le milieu, d’une certaine manière. Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? Quand tu étais plus jeune, tu rêvais d’être une pirate, comme ta mère et ta tante, de sillonner les mers en quête de butins et d’escadrons noirs à couler sous les flots. Il est assez clair aujourd’hui qu’il ne s’agit que d’un rêve profondément enfoui dans ton crâne de petite fille, une vague illusion dont tu ne verras jamais le bout. Aujourd’hui, ce que tu fais… C’est terriblement différent. Tu arbores avec une certaine fierté le médaillon de l’école si secrète du Rat, et à l’aide des armes que tu portes, tu tues et chasses les monstres. A tes heures perdues, tu pilles et tu voles ce que tu peux pour pouvoir survivre mais.. Par-dessus tout, tu traques les contrats et les remplis avec la rigueur qui t’a été enseignée par ton mentor. Possèdes-tu une épée en argent? Si oui, comment l'as-tu obtenue? Si non, quelle est ton alternative? A proprement parlé, tu ne possèdes pas d’épées en argent parce que contrairement à tes pairs, tu as énormément de mal avec les épées et autres armes de ce type, que ce soit un fleuret ou un espadon. Tu ne sais maîtriser que le sabre, et encore, ta maîtrise est encore subsidiaire. Non, toi… Les armes que tu maîtrises sont les lances, de presque n’importe quel type. Tu ne saurais dire d’où t’es venue cette passion pour cette arme longue et parfois lente, mais tu aimes ces armes et c’est celles que tu maîtrises. Ainsi, tu possèdes une pertuisane de petite taille – pour sa catégorie en tout cas – en acier possédant une lame triangulaire à la pointe nord et une plus petite au sud, avec sur la première une double lame circulaire horizontale. Pour ce qui est de l’argent, c’est une hallebarde que tu possèdes et que tu portes à ton dos, le manche est en bois mais les larmes sont forgées dans l’argent, se découpant en une première pointée vers le nord avec une autre double suivant la lignée de la première mais dans le sens arrière. La pointe du bâton est également doublée d’une lame pointue à son bout, plus petite, avec deux autres larmes circulaires juste avant. Tu as obtenu la hallebarde de la part de ton mentor qui la fit forger exprès une fois ton épreuve des herbes passée, comme pour te féliciter d’avoir tenue l’épreuve. Nul besoin de dire que celui qui touche à ton arme risque de voir la pointe lui effleurer le menton, si ce n’est plus. Toutefois, tu ne te contentes pas de ces lances, même si elles sont bien suffisantes, mais tu as appris à manier d’autres armes dont certaines que tu gardes avec toi. La première est un petit fléau d’arme que tu gardes à ta ceinture, dont le boulet est un mélange entre l’acier et l’argent, sa brutalité contrastant avec la force subtile des armes d’hast. Tu utilises aussi quelques couteaux de lancer, quatre pour être exacte, deux en argent, deux en acier, très simples mais tu n’as pas besoin de plus. Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? Pendant un moment, tu as détesté l’idée que tu puisses faire partie de cette caste que les insulaires aiment si peu, parce que tu en voulais à ton mentor d’avoir annihilé ta famille et toute perspective d’avenir que tu pouvais avoir, d’avoir occulté tous tes rêves d’un coup de lame entre les côtes. Aujourd’hui ? Ce n’est pas que tu aimes ce que tu fais, et ton rêve de piraterie est toujours présent, mais tu t’en complais. Ce n’est pas si mal, et tu pourrais clairement être dans pire situation, et tu te dis qu’un jour, avec suffisamment d’argent et de contrats en poche… Tu pourrais réussir à rendre ce rêve réalité.
| Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? Tu es banale, avec un visage qui est plus ou moins passe partout – même si tu te souviens clairement d’avoir eu des remarques de personnalités qui te pensaient être l’impératrice du Nilfgaard, à priori, tu penses très sérieusement qu’ils n’ont pas les yeux en face des trous mais soit. Tu es une petite blonde à la peau claire, aux yeux bleus gris, une véritable petite insulaire à la forme athlétique qui suit sans trop de problèmes. Tu n’es pas particulièrement attirante, de prime abord, et tu ne cherches pas particulièrement à l’être. Tu portes généralement tes cheveux courts, rarement en dessous des épaules car ils t’enquiquinent de façon plutôt régulière. Néanmoins, tes yeux ont été déformés par le passage de l’épreuve des herbes : tes pupilles sont fendues comme des yeux de chats et ont pris la couleur ambrée des sorceleurs, à la différence que l’on peut trouver des stries bleutées au milieu de l’ambre. Tu ne possèdes que peu de cicatrices visibles, faisant toujours attention à ce que ton visage ne soit que rarement touché même si bon… ça ne marche pas toujours si bien que tu te retrouves avec une petite cicatrice sur le bout de ton sourcil gauche. Le reste des cicatrices se parsèment sur ton corps comme des témoins du parcours que tu fis au cours de ta vie. Tu possèdes quelques tatouages dont des runes en encre blanche sur le côté de ta mâchoire, à peine visibles. Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? SI tu suivais absolument ton statut de sorceleuse de l’école du rat, tu aurais probablement l’animal totem comme compagnie, mais ce n’est pas le cas. Non. Tu possèdes une petite gerbille tricolore, noire, blanche et dorée ayant le nom d’Aki. Tu l’as récupéras il y a de ça un an, quand elle n’était qu’une toute petite créature âgée d’à peine quelques mois. Tu as également récupérée une jument de la race du frison, au pelage au plus proche du noir, que tu appelas Sigrun. Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? réponse ici En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? réponse ici Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? réponse ici
| who are you? | Voilà voilà, qui es-tu toi, le joueur derrière l'écran? Comment tu as connu le forum, etc etc etc. Tu as champ libre pour nous dire tout ce que tu veux nous dire ! (et si c'est rien, tant pis, on s'en contentera) |
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Dernière édition par Mirage Stormbringer le Lun 23 Déc - 21:19, édité 7 fois |
| | What is truth if not an illusion? | So are you gonna die today or make it out alive? Mirage Stormbringer ft. Margaret Qualley | nom: Tu es née de Stormwall, fille du comte et de la comtesse d’une cité-état d’Hakland portant l’insigne d’un dragon blanc, mais tu es connue comme Stormbringer aujourd’hui, un nom qui te sied particulièrement bien ; prénom: Tu es née Soma, mais le jour où tu choisis de suivre le sorceleur, tu décidas de l’oublier pour te faire appeler Mirage ; âge: 27 ans, physiquement comme biologiquement; lieu de naissance: Tu es née dans une des nombreuses cité-état d’Hakland, la terre des anciens exilés ; lieu d'habitation: Nul part, tes pas te menant plus régulièrement dans les auberges sur la Voie ; date de naissance: ici ; race: Elfe Aen Seidhe, originellement, bien qu'aujourd'hui, tu sois considérée comme une mutante, ce que tu es et ce que tu assumes pleinement ; profession: Sorceleuse de l'école du rat, te battant tous les jours contre la réputation d'imposteur qui pèse sur le dos de cette école secrète ; situation amoureuse: Célibataire ; situation financière: Pas mauvaise ; orientation sexuelle: Bisexuelle, te fichant allègrement de ce que l'on peut penser de toi, à bien des échelles ; groupe: Sorceleur |
you're a storyteller I sigh and fall to the ceiling I sigh and run to the kneeling
« Avez-vous déjà entendu parler de la malédiction du soleil noir, sorceleuse ? » Tu te souviens d’avoir levé les yeux de ton verre, comme si finalement la boisson n’avait plus d’importance mais que l’homme, le malheureux, avait planté une lame entre tes côtes, remuant une douleur aussi vieille que ton existence. Tu te souviens d’avoir appuyé ta main contre le bois de la table et d’avoir ouvert ta paume dévoilant un soleil nilfgaardien, noir, à peine plus stylisé que ce que l’on voyait sur les armures de ces soldats que tu avais appris à ne guère plus aimer que quiconque d’autre. Tu te souviens avoir eu envie de lui cracher au visage, d’avoir envie de lui en coller une, de voir le sang de sa cervelle tapisser le sol de la taverne, mais tu te souviens, surtout, de la main, sévère, sur ton épaule te ramenant à la réalité. Une réalité que tu n’entrevois qu’un peu, que tu trouves bien trop sévère pour ce qu’il en est et que tu détestes avec cette haine non dissimulée, cette haine virulente, celle que tu cultives depuis le début. Tu te souviens d’avoir soupiré et d’avoir refermé ta main, lentement, comme s’il n’y avait plus d’importance, Tu as fermé les yeux, pendant quelques secondes, et tu as regardé l’homme qui se trouvait être un barde au regard soudainement bien plus triste en ayant compris la réalité qui se trouvait devant lui. « Avez-vous, monsieur le barde, déjà écouté l’histoire d’une fille maudite par la malédiction du soleil noir ? » Tu entends ton mentor soupiré et surtout, pour un instant, le temps semble comme suspendu, le barde accroché à tes lèvres comme si tu possédais l’élixir de jouvence que chacun recherche. Tu as une histoire, courte et pitoyable, mais tu as une histoire à raconter.
See the sunset, the day is ending. Let that yawn out, there’s no pretending. Il y a des cris d’enfant, de joie, de rire, de vie, dans les couloirs d’un palais à l’architecture blanche comme le marbre, luisant aux rayons de l’astre solaire. Tu fais partie de ses enfants, courant, petite lance en bois dans la main, glissant contre le carrelage qui pave les diverses salles du palais. Un dérapage par le couloir est, tu rejoins le hall dans lequel les dignitaires s’agglutinent comme des fourmis autour d’un morceau de pain rassis. Tu t’arrêtes, pendant quelques secondes, retrouvant au milieu de ce beau monde la chevelure rousse de ta nourrice, qui te cherche depuis au moins une bonne heure, courant après ton corps encore enfantin dans la totalité de ce qu’est le palais. Tu entends ton prénom, hurlé au milieu d’une assemblée de cavaliers et de guerriers, d’ambassadeurs et d’aristocrates auto-proclamés. Tu te figes, au sommet des escaliers qui surplombent l’assemblée, attendant que ta nourrice grimpe les premières marches, ta main empoignant doucement la rambarde tandis que ton regard est figé sur elle, le défi se lisant au travers de tes prunelles. Alors que ta nourrice arrive à mi-chemin, tu sautes doucement et te laisse glisser le long des escaliers, sans aucun vergogne avant que tes pas ne continuent de courir au travers de tous ses gens dont tu te fiches. Tu entends toutefois leurs paroles qui alimentent, encore et encore, le feu qui brûle dans tes entrailles. « C’est la fille de la comtesse… ? » Premiers mots, tu soupires. « C’est … la fille maudite ? » Deuxièmes paroles, tu soupires à nouveau en te glissant entre eux. « Pauvres parents. Un seul enfant, une fille, et maudite par-dessus tout. » Tu t’extrais finalement de la foule pour rejoindre les portes ouvertes qui te mènent dans la grande cour où tu es vite arrêtée par les gardes qui te toisent de leur hauteur, t’arrêtant avec leurs hallebardes. Coincée, cernée, tu n’as d’autres choix que de te laisser faire, que de laisser la nourrice t’attraper par le bras pour te tirer au milieu de cette foule qui te calcule avec le dédain et la méfiance habituelle, comme si tu avais la peste. Tu sais que tu vas encore avoir des ennuis, et dans le maelstrom de sons et de paroles, tu en entends une dernière qui brise un peu plus ton cœur d’enfant, qui brise tes rêves. « Les parents n’ont-ils pas posés un contrat pour elle ? » Un contrat pour quoi ? Ce n’était pas comme si tu avais quoi que ce soit à offrir, quand bien même ton statut. Tu ne te poses pas tant la question, tu ne réfléchis pas, tu ne réfléchis plus, tu te laisses traîner par cette femme qui n’est rien de plus qu’une mégère.
« J’ai appris par la pire des leçons ce que c’est d’être une femme au milieu d’hommes, loin des terres tolérantes où j’ai grandis. J’ai appris par le sang et le bâton que tant que je n’aurais pas démontré que je peux les mettre à terre, je ne serais pas respectée comme égale. »
Hakland était désormais loin et les souvenirs de ta ville natale devenaient aussi mouvants que le sable sur lequel vous marchiez depuis plusieurs années. (rencontre avec Radan (mentor de l’école du rat) – entraînement au nilfgaard)
Tu te souviendras, toujours, de ce jour, celui où tu compris, avec une certaine aisance que tu ne serais jamais leur égale. Du moins, pas tant que tu aurais prouvé que tu valais quelque chose, que tu étais également capable de porter une arme et de les mettre à terre avec celle-ci. Vous étiez encore au Nilfgaard, enfoncé dans les déserts sablonneux, loin des villes les plus prospères de l’Empire – ou du moins, c’était ce que Glyenn t’avait expliqué. Vous aviez arrêté votre périple dans un petit village non loin duquel se trouvait une arène de fortune, installée sur les ruines d’un vestige elfique. Le jour, Rodànn et Glyenn t’emmenaient à l’extérieur du village, sous les rayons brûlants du soleil et te poussaient, encore et encore, à t’exercer avec une arme que tu n’arrivais pas à maîtriser. Une épée que tu trouvais si peu accommodante, que tu n’arrivais pas à tenir correctement, que tu échappais bien plus souvent que tu ne le voulais. Tu t’attirais leurs foudres, leurs soupirs d’exaspération à chaque fois que tu ne réussissais pas une parade, que tu n’arrivais pas à tenir l’épée correctement, que tu souhaitais faire un mouvement mais que celui-ci paraissait si forcé qu’il perdait toute sa surprise. Il était évident que l’épée n’était pas ton fort, mais ils n’avaient pas d’autres moyens de t’apprendre, non. Alors, quand au bout de deux heures sous le soleil, ils n’arrivaient toujours pas à te faire réussir une parade, ils décidaient de passer à la théorie, t’apprenant tout ce qu’il y avait à savoir sur les monstres, à défaut de te faire réussir à tenir une épée. Cependant, ce fut le soir que tout se passa, ce jour-là. L’arène était animée par des combats entre les différents guerriers de la région, les villageois les plus passifs apprenant à apprécier ce genre de divertissement qui égayaient leurs journées les plus calmes. Vous passiez à côté, pour retourner à l’auberge, quand tu entendis Rodànn et Glyenn discuter sans pour autant réussir à attraper les mots qui s’échappaient de leurs bouches. Toutefois, tu te souviens de l’œillade qu’ils eurent en ta direction, une œillade qui te laissa perplexe jusqu’à ce qu’il te pousse à l’intérieur de l’arène pour participer. Tu ne voulais pas au début. Tu ne voulais pas te ridiculiser car tu ne connaissais guère grand-chose au combat à mains nues et tu te débrouillais si mal avec une épée que ça en deviendrait douloureusement ridicule pour tout le monde. Mais tu acceptas ton sort, tant bien que mal.
Tu te trouvais alors dans l’anneau de l’arène, seule, observée par les quelques villageois présents et Glyenn, dans les tribunes. Tu ne portais même pas d’armure, juste quelques plates de cuir, rien de plus et tu sentais, au travers de tes bottes, le sable encore chaud sous tes pieds. Toutefois, tu observas le lieu et le râtelier d’armes qui était mis à disposition. Il y avait de tout : épée, lances, maillet, hache. Tu étais sûre que ce n’était pas tes combats à mort, tu avais entendu les règles et c’était au premier sang que le combat se stoppait, pour le vainqueur. Tu remarquas, un peu plus loin, Rodànn qui discutait avec le maître des paris et celui qui disposait des règles de chaque combat, acceptant parfois des combats plus particuliers (dont ceux à mort pour ceux qui n’avaient pas le cœur de faire loi de la justice impériale – ou du moins, c’est ce que tu avais compris des racontars des villageois) pour des clients qui allongeaient un peu la monnaie. Tu t’étais dirigée vers le râtelier d’armes, attrapant une épée, pensant que c’était ce qu’il fallait que tu fasses. Tu étais encore toute seule, pour quelques minutes seulement, avant que Rodànn ne descende de la tribune pour te rejoindre dans l’anneau de combat. « Gamine, il faut que tu me battes. » Ce fut les seuls mots qu’il te prononça et bientôt, l’acier se frotta à l’acier dans un ballet disgracieux car tu n’arrivais qu’à peine à tenir ton épée, tu trébuchais par manque d’équilibre et bientôt, ce fut avec un coup de pied dans l’estomac que tu fus éjectée de ton reste d’équilibre et que tu roulas dans le sable. Le silence dans l’arène était palpable et tu sentais les larmes monter à tes yeux alors que tu étais désarmée, fragile et vulnérable face à un sorceleur de plus d’un siècle qui pouvait aisément faire de toi ce qu’il voulait. « Lève-toi et bas-toi. » Tu toussais, crachant du sable que tu avais avalé dans ta chute, tes yeux essayant de trouver ton épée qui se trouvait son pied et il semblait bien décidé à ne pas te la laisser. Etait-ce ne serait-ce qu’utile ? Tu ne valais rien aux yeux du sorceleur qui se prétendait ton deuxième mentor, tu ne valais plus rien aux yeux du monde qui t’avait rejeté pour une malédiction que tu n’avais jamais compris. Tu sentais le regard de Glyenn sur toi et la déception coulant sur ton corps parce que tu l’étais. Tu n’étais pas capable d’être la sorceleuse qu’il avait vu en toi. Tu n’étais pas capable de tenir une épée et de démontrer que tu n’étais pas aussi fragile que toutes les filles de noble. Tu n’étais plus grand-chose alors qu’avais-tu à perdre à te laisser mourir sous l’épée de celui qui essayait de t’apprendre les techniques de l’école du rat ? Tu ne pouvais composer avec leurs apprentissages. Les coups étaient tous plus durs les uns que les autres et tu ne savais véritablement rien faire. Tu n’étais pas dotée de magie, tu ne connaissais rien de l’art du combat, et la théorie t’échappait encore de bien loin. Tu serais une bien piètre sorceleuse. « Mirage, bouge toi ! » Tu entendus Glyenn crier depuis la tribune et tu relevas les yeux pour voir Rodànn s’approcher, le regard sombre et le visage fermé comme lorsqu’il tua le griffon qui vous amena sur son chemin. Tu t’appuyas sur tes deux mains, une nouvelle volonté naissante dans le creux de ton ventre, alors que tu observais l’anneau et les possibilités que tu avais. Parmi les coups qu’il t’avait mis et qui t’avaient éjecté au-delà du sol, tu remarquas le râtelier, tombé au sol avec les armes éparpillées ci et là dans la débâcle. Tu te relevas alors, essayant d’être la plus rapide possible et tu attrapas la première arme que ton instinct t’avait poussé à prendre : une lance. A l’époque, tu n’aurais su dire s’il s’agissait d’une barbiche ou d’une guisarme ou encore une hallebarde mais tu l’attrapas, zieutant les deux lames à chaque bout et tes mains, habituellement disgracieuses et peu assurées, trouvèrent naturellement leur place sur le manche, comme si tu étais faite pour cette arme. Comme si tu avais trouvé ta destinée dans un façonnage d’acier.
Tu te redressas alors, tes deux mains sur l’arme, alors que tu jetais un coup d’œil à ton mentor qui s’était stoppé et dont le visage était fendu d’un léger sourire. Tu inspiras alors et tu attendis, patiente, que ce soit lui qui s’avance le plus possible pour frapper son coup que tu paradas d’un mouvement presque gracile – mais encore maladroit – de la lance, envoyant valser son épée en arrière, son bras suivant le mouvement et tu profitas de cet instant de maladresse pour donner un coup en diagonale au niveau des genoux, la lame venant percer le tissus qu’il portait à la poitrine pour infliger quelque chose que tu n’avais pas fait depuis que vous vous connaissiez : le premier sang tandis que le coup aux genoux le fit tomber au sol par manque d’équilibre. Tu te reculas, en esquive, comme ils te l’avaient appris, une fois le coup passé tout en gardant une stature défensive, la lance bravant ton corps avec la diagonale parfaite de l’arme. Tu ne savais pas si tu avais bien fait mais lorsque tu entendis les quelques applaudissements de Glyenn, tu compris alors que tu avais, pour une fois, fait la bonne chose, le bon mouvement mais surtout : tu avais trouvé ton arme. Tu observas cette arme qui était plus grande que toi, plus grande que ta petite personne d’à peine quinze ans, tu observais les rayons de la lune qui se reflétaient sur le manche rutilant et tu eus un léger soupir de soulagement. Tu n’allais pas mourir. Pas aujourd’hui. Tu sursautas, bien évidemment, quand tu sentis la main de Glyenn sur ton épaule et que bientôt, celle de Rodànn passa dans tes cheveux de jais. Tu n’allais pas mourir, tu n’allais pas finir enterrée dans le sable de Nilfgaard. Non, tu allais continuer, avec la lance. Peu de temps après ce moment crucial de ton histoire, tu compris que le fléau était également une arme avec laquelle tu arrivais à t’exercer, mais à jamais… à jamais l’épée fut bannie de ton équipement. Inutile et inappropriée à la manière que tu avais de te battre. Non. Toi, c’était la lance et le fléau, l’allonge et la force brute apportée par l’arme, chose que tu ne pouvais faire avec ton propre corps car tu ne l’avais pas.
Watch that star rise, eons without you. I’ll stay with you, in your mind every single day. I’ll wait and soon, we’re stranded on the beach, in our dream. Don’t cry too soon. Oh, I can’t stay with you. Oh, I won’t stray away from the truth and I still want to love on you.
state of mind I find my own completeness The darkness and the weakness The light, the fight, the quietness
C'est là que ton caractère doit être rédigé, doit nous être narré : tu peux le faire sous la forme que tu le souhaites. On demande néanmoins un minimum de 250 mots pour ce point-ci.
Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? La magie est quelque chose qui t’as toujours fascinée, d’une manière ou d’une autre, par les livres d’images que l’on te donnait ou les quelques démonstrations que tu voyais sur le chemin, mais… Tu n’as jamais eu la possibilité d’en faire. Non. Tu en fais, un peu, par le biais des signes que tu apprends toujours à maîtriser avec justesse. Pendant longtemps, tu apprenais à faire le symboles, à te concentrer dessus comme te le montrait ton mentor, mais ce n’est que récemment que la magie s’opère. Tu dois d’ailleurs bien avouer, avec peu de modestie, que tu maîtrises Quen avec une perfection presque naturelle. Au-delà de ça, tu n’es pas mauvaise en agilité mais tu es surtout très résistante, autant pour les poisons que pour les coups physiques, ta nature d’insulaire aidant très clairement à cela. Tu es athlétique et endurante, et tu maîtrises plusieurs types d’armes en plus de plutôt te débrouiller dans tout ce qui est combat au corps à corps. Tu es loin d’être aussi experte que tes pairs, ta jeunesse jouant allègrement, mais.. Tu te débrouilles plutôt bien, pour un bébé pour ta caste. Ceci dit, tes quelques années au sein de ta famille t’ont enseignées la rigueur de l’entraînement et du combat alors… Tu avais déjà un pied dans le milieu, d’une certaine manière. Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? Quand tu étais plus jeune, tu rêvais d’être une pirate, comme ta mère et ta tante, de sillonner les mers en quête de butins et d’escadrons noirs à couler sous les flots. Il est assez clair aujourd’hui qu’il ne s’agit que d’un rêve profondément enfoui dans ton crâne de petite fille, une vague illusion dont tu ne verras jamais le bout. Aujourd’hui, ce que tu fais… C’est terriblement différent. Tu arbores avec une certaine fierté le médaillon de l’école si secrète du Rat, et à l’aide des armes que tu portes, tu tues et chasses les monstres. A tes heures perdues, tu pilles et tu voles ce que tu peux pour pouvoir survivre mais.. Par-dessus tout, tu traques les contrats et les remplis avec la rigueur qui t’a été enseignée par ton mentor. Possèdes-tu une épée en argent? Si oui, comment l'as-tu obtenue? Si non, quelle est ton alternative? A proprement parlé, tu ne possèdes pas d’épées en argent parce que contrairement à tes pairs, tu as énormément de mal avec les épées et autres armes de ce type, que ce soit un fleuret ou un espadon. Tu ne sais maîtriser que le sabre, et encore, ta maîtrise est encore subsidiaire. Non, toi… Les armes que tu maîtrises sont les lances, de presque n’importe quel type. Tu ne saurais dire d’où t’es venue cette passion pour cette arme longue et parfois lente, mais tu aimes ces armes et c’est celles que tu maîtrises. Ainsi, tu possèdes une pertuisane de petite taille – pour sa catégorie en tout cas – en acier possédant une lame triangulaire à la pointe nord et une plus petite au sud, avec sur la première une double lame circulaire horizontale. Pour ce qui est de l’argent, c’est une hallebarde que tu possèdes et que tu portes à ton dos, le manche est en bois mais les larmes sont forgées dans l’argent, se découpant en une première pointée vers le nord avec une autre double suivant la lignée de la première mais dans le sens arrière. La pointe du bâton est également doublée d’une lame pointue à son bout, plus petite, avec deux autres larmes circulaires juste avant. Tu as obtenu la hallebarde de la part de ton mentor qui la fit forger exprès une fois ton épreuve des herbes passée, comme pour te féliciter d’avoir tenue l’épreuve. Nul besoin de dire que celui qui touche à ton arme risque de voir la pointe lui effleurer le menton, si ce n’est plus. Toutefois, tu ne te contentes pas de ces lances, même si elles sont bien suffisantes, mais tu as appris à manier d’autres armes dont certaines que tu gardes avec toi. La première est un petit fléau d’arme que tu gardes à ta ceinture, dont le boulet est un mélange entre l’acier et l’argent, sa brutalité contrastant avec la force subtile des armes d’hast. Tu utilises aussi quelques couteaux de lancer, quatre pour être exacte, deux en argent, deux en acier, très simples mais tu n’as pas besoin de plus. Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? Pendant un moment, tu as détesté l’idée que tu puisses faire partie de cette caste que les insulaires aiment si peu, parce que tu en voulais à ton mentor d’avoir annihilé ta famille et toute perspective d’avenir que tu pouvais avoir, d’avoir occulté tous tes rêves d’un coup de lame entre les côtes. Aujourd’hui ? Ce n’est pas que tu aimes ce que tu fais, et ton rêve de piraterie est toujours présent, mais tu t’en complais. Ce n’est pas si mal, et tu pourrais clairement être dans pire situation, et tu te dis qu’un jour, avec suffisamment d’argent et de contrats en poche… Tu pourrais réussir à rendre ce rêve réalité.
| Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? Tu es banale, avec un visage qui est plus ou moins passe partout – même si tu te souviens clairement d’avoir eu des remarques de personnalités qui te pensaient être l’impératrice du Nilfgaard, à priori, tu penses très sérieusement qu’ils n’ont pas les yeux en face des trous mais soit. Tu es une petite blonde à la peau claire, aux yeux bleus gris, une véritable petite insulaire à la forme athlétique qui suit sans trop de problèmes. Tu n’es pas particulièrement attirante, de prime abord, et tu ne cherches pas particulièrement à l’être. Tu portes généralement tes cheveux courts, rarement en dessous des épaules car ils t’enquiquinent de façon plutôt régulière. Néanmoins, tes yeux ont été déformés par le passage de l’épreuve des herbes : tes pupilles sont fendues comme des yeux de chats et ont pris la couleur ambrée des sorceleurs, à la différence que l’on peut trouver des stries bleutées au milieu de l’ambre. Tu ne possèdes que peu de cicatrices visibles, faisant toujours attention à ce que ton visage ne soit que rarement touché même si bon… ça ne marche pas toujours si bien que tu te retrouves avec une petite cicatrice sur le bout de ton sourcil gauche. Le reste des cicatrices se parsèment sur ton corps comme des témoins du parcours que tu fis au cours de ta vie. Tu possèdes quelques tatouages dont des runes en encre blanche sur le côté de ta mâchoire, à peine visibles. Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? SI tu suivais absolument ton statut de sorceleuse de l’école du rat, tu aurais probablement l’animal totem comme compagnie, mais ce n’est pas le cas. Non. Tu possèdes une petite gerbille tricolore, noire, blanche et dorée ayant le nom d’Aki. Tu l’as récupéras il y a de ça un an, quand elle n’était qu’une toute petite créature âgée d’à peine quelques mois. Tu as également récupérée une jument de la race du frison, au pelage au plus proche du noir, que tu appelas Sigrun. Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? réponse ici En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? réponse ici Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? réponse ici
| who are you? | Voilà voilà, qui es-tu toi, le joueur derrière l'écran? Comment tu as connu le forum, etc etc etc. Tu as champ libre pour nous dire tout ce que tu veux nous dire ! (et si c'est rien, tant pis, on s'en contentera) |
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Dernière édition par Mirage Stormbringer le Dim 1 Déc - 11:01, édité 2 fois |
| | What is truth if not an illusion? | Once you gaze into the relentless darkness, all that lurks within it can see you too. Mirage Stormbringer ft. Gemma Arterton | nom: Tu es née de Stormwall, fille du comte et de la comtesse d’une cité-état d’Hakland portant l’insigne d’un dragon blanc, mais tu es connue comme Stormbringer aujourd’hui, un nom qui te sied particulièrement bien et que tu portes avec une certaine fierté ; prénom: Tu es née Soma prénom accordée par ta mère sous les conseils de sa propre mère, mais le jour où tu choisis de suivre la voie comme étant ta vocation, tu décidas de l’oublier pour te faire appeler Mirage, un prénom comme un mot qui constitue bien l'arme que tu peux être ; âge: 27 ans, physiquement comme biologiquement; lieu de naissance: Tu es née dans une des nombreuses cité-état d’Hakland, la terre des anciens exilés et colons, reliant la mixité et l'émergence culturelle dans une harmonie presque parfaite ; lieu d'habitation: Nul part, tes pas te menant plus régulièrement dans les auberges sur la Voie ; date de naissance: tu es née le 13 avril 1248, sous les doux rayons printaniers ; race: Humaine, à l'origine, bien qu'aujourd'hui, tu sois considérée comme une mutante, ce que tu es et ce que tu assumes pleinement ; profession: Sorceleuse de l'école du rat, te battant tous les jours contre la réputation d'imposteur qui pèse sur le dos de cette école méconnue et peu appréciée par ceux qui la connaissent des rumeurs qui courent sur son dos ; situation amoureuse: Célibataire au cœur fermé, glacé par les chaînes de la perte d'un enfant, l'esprit fermé par une vengeance froide et par une dévotion pour des dieux dont tu évites de douter ; situation financière: Tu n'es pas matérialiste mais tu es assez proche de ton argent et tu cumules aisément les contrats ce qui fait que ton compte à la banque Vivaldi est régulièrement alimenté ; orientation sexuelle: Bisexuelle, te fichant bien de qui tu souhaites "utiliser" pour assouvir les plaisir hormonaux qui surviennent parfois. Toutefois, la question ne se pose guère plus ses temps-ci, tu souhaites de moins en moins que ton corps mordu par les flammes soit visible, préférant le garder couvert et le plus éloigné possible des regards ; groupe: Sorceleur, parmi ceux dont la population a besoin cruellement mais n'hésite à cracher dessus. Une triste réalité. |
you're a storyteller Do you know what it’s like to leave everything behind, your home, loved ones, to head deep into the wilds, perhaps never to return ?
Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? Tu as toujours été fascinée par la magie mais tu n’as jamais été mage et tu ne le seras jamais. Tu as appris, pendant longtemps, comment faire les signes des sorceleurs sans pouvoir tirer de leur puissance, du moins, jusqu’au jour où tu passas l’épreuve des herbes qui te donna de nombreuses compétences en plus, dont la possibilité de rendre ses signes réels, ainsi que des sens plus aiguisés, un peu plus de force et d’endurance, rien de grandiose. Tu maîtrises assez mal igni et yrden, mais quen n’a plus de secrets pour toi tandis que tu es encore en apprentissage pour aard et axi. Tout ce que tu possèdes en termes de compétences aujourd’hui, tout ceci est dû à l’entraînement rigoureux que tu as eu pendant des années sans ses compléments qui ne viennent qu’assurer ton titre. Tu ne sais te battre qu’avec trois armes et tu ne viendras jamais prétendre être polyvalente. Tu ne sais utiliser que les lances, le fléau et l’arc – et encore, tu apprends toujours. Tu n’es pas mauvaise au corps à corps mais ta stature et ton manque de musculature est généralement un problème, même si tu es agile et relativement rapide Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? Plus jeune, tu rêvais de pouvoir suivre les nombreuses expéditions d'archéologues partant traquer les ruines et les artefacts cachés sous le sable d'Hakland et de Korath. Tu rêvais aussi d'être une assez bonne cavalière pour faire partie de la garde montée d'Hakland, et aujourd'hui... Ces rêves se sont brisés, même si tu crois toujours en l'espoir de pouvoir rejoindre Korath ou Hakland pour en découvrir ses secrets, et tu n'as guère plus que des réminiscences de rêve d'enfant. Aujourd’hui, tu arbores avec fierté le médaillon d’une école qui est pourtant dénigrée par nombre de sorceleurs. Tu traques les contrats qui passent pour les remplir avec la rigueur que l’on t’a enseignée, autant des contrats pour des monstres que pour des humains. Tu sais que la limite est fine entre sorceleur et mercenaire et pourtant, tu t’en fiches, tu ne te prives pas d’or pour la bien-pensance humaine. Possèdes-tu une épée en argent? Si oui, comment l'as-tu obtenue? Si non, quelle est ton alternative? A proprement parlé, tu ne possèdes pas d’épée en argent parce que contrairement à tes pairs, tu as énormément de mal avec les épées et autres armes de ce type, que ce soit un fleuret ou un espadon. Tu ne sais maîtriser que le sabre, et encore, ta maîtrise est encore subsidiaire. Non, toi… Les armes que tu maîtrises sont les lances, de presque n’importe quel type. Tu ne saurais dire d’où t’es venue cette passion pour cette arme longue et parfois lente, mais tu aimes ces armes et c’est celles que tu maîtrises. Ainsi, tu possèdes une pertuisane de petite taille – pour sa catégorie en tout cas – en acier possédant une lame triangulaire à la pointe nord et une plus petite au sud, avec sur la première une double lame circulaire horizontale. Pour ce qui est de l’argent, c’est une hallebarde que tu possèdes et que tu portes à ton dos, le manche est en bois mais les larmes sont forgées dans l’argent, se découpant en une première pointée vers le nord avec une autre double suivant la lignée de la première mais dans le sens arrière. La pointe du bâton est également doublée d’une lame pointue à son bout, plus petite, avec deux autres larmes circulaires juste avant. Tu as obtenu la hallebarde de la part de ton mentor qui la fit forger exprès une fois ton épreuve des herbes passée, comme pour te féliciter d’avoir tenue l’épreuve. Nul besoin de dire que celui qui touche à ton arme risque de voir la pointe lui effleurer le menton, si ce n’est plus. Toutefois, tu ne te contentes pas de ces lances, même si elles sont bien suffisantes, mais tu as appris à manier d’autres armes dont certaines que tu gardes avec toi. La première est un petit fléau d’arme que tu gardes à ta ceinture, dont le boulet est un mélange entre l’acier et l’argent, sa brutalité contrastant avec la force subtile des armes d’hast. Tu utilises un arc fait de bois d’orme, et tu le laisses généralement sur la selle de ton cheval, n’en ayant que rarement l’utilité. Toutefois, tu gardes sur toi un couteau et un crochet, comme tout sorceleur, pour te dépatouiller des trophées de monstre. Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? A l’origine, tu ne connaissais rien de plus des sorceleurs que ce que tu pouvais trouver dans tes livres : des mutants, des êtres à la frontière entre les différents mondes : les anciennes races, les nouvelles races et les monstres. Tu voyais en eux un rôle de médiateur des plus subtile et des plus compliqué qu’il convenait de maîtriser avec soin. Tu n’avais pas d’opinion précise à ce sujet… Aujourd’hui, ton rôle est celui de ce médiateur, un rôle que tu refuses d’endosser, préférant tuer pour quelques couronnes plutôt que de réellement te poser les questions de neutralité. Ainsi va la vie, tu viens à dire.
| Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? Tu possèdes un visage des plus banales, marqué par quelques taches de rousseur apparaissant au soleil et des cheveux bruns dont les reflets cuivrés apparaissent sous les rayons de l’astre solaire. Du reste.. Tu es banale. Toutefois, si on se penche un peu sur la peau de ton visage on peut voir, sous la rangée de cils inférieurs, une petite ligne de points noirs, presque imperceptibles, tout comme, sur ton cou, on peut voir quelques points blancs. Des tatouages provenant d’un rituel que tu as fait à ta majorité. Le reste de ton corps, ceci dit, est généralement camouflé sous ton armure (armure que tu as faite fabriquée sur mesure, avec des matériaux et un patron que tu avais choisi), et tu préfères cela, pour pouvoir mieux camoufler tes cicatrices. Des cicatrices de guerre mais également de brûlure qui sillonnent ton corps, dont une partie a disparue lors de l’épreuve des herbes. Tu as également, dans la paume de ta main gauche, la marque au fer d’un soleil, ainsi qu’un tatouage d’anneau noir avec un point noir dessous et ce sous chaque ongle de chaque doigt. Cependant, tu ne retires que très rarement tes gants et sont, ainsi, rarement vus. Tu ne possèdes, en bijoux, que le médaillon de l’école du rat, ainsi que trois anneaux d’argent à l’oreille droite et quatre à l’oreille gauche, ainsi qu’une pièce que tu as fait percée pour pouvoir l’ajouter à un collier que tu enroules généralement autour de ta ceinture. Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? Si tu suivais absolument ton statut de sorceleuse de l’école du rat, tu aurais probablement l’animal totem comme compagnie, mais ce n’est pas le cas. Cependant non, tu aimes aller à contre-courant et tu récupéras alors un faucon lanier quand il n’était encore qu’un tout petit, il y a de ça un an ou deux et ce dernier ne te quitte guère depuis, répondant toujours lorsque tu siffles. Tu le nommas Unger, un patronyme qui sied particulièrement bien à ce volatile chasseur. Tu as également récupérée une jument, pure race de Zerrikania, il y a de ça trois ans quand elle était encore toute jeune, que tu as choisi autant pour sa vitesse que pour l’affinité que tu as eu avec elle au moment de ta rencontre avec elle. Sa robe est d’un marron clairsemé, presque similaire à du beige, tandis que son crin est similaire à du noir de jais. Tu l’appelas Mist, un nom simple et aisé à souffler. Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? Tu ne fais pas grand-chose, au fond, en dehors de ton travail. Tu n’as guère d’activité que l’on pourrait qualifier de favorites tant elles sont juste des extensions de ce que tu fais déjà. Tu aimes monter à cheval, chose que tu sais faire depuis que tu es toute petite et que tu fais admirablement bien, comme si cela était inné. Ainsi, tu aimes à te balader sur le dos de ta jument, à juste observer les paysages qui passent sous tes yeux. Tu aimes la chasse, tu aimes la traque, qu’elle soit animale, monstrueuse ou humaine d’ailleurs, tu aimes l’adrénaline qui vient au moment de viser et de laisser la flèche partir d’entre tes doigts, même quand tu te loupes. Tu aimes également le fisstech, bien que tu n’en sois pas une consommatrice régulière, il t’arrive d’en prendre un peu, juste pour les rêves lucides que tu as lors de ses prises. Tu aimes également les quelques rares instants de répit autour du feu ou dans une taverne, bière à la main et au bord des lèvres où tu abats quelques cartes sans réellement savoir leur utilité, juste pour le plaisir de la compagnie ou du jeu, éphémère. Parmi tout ça, tu possèdes quelques passe-temps plus secrets que tu ne dévoiles que peu. Tu aimes lire, que ce soit des ouvrages théoriques ou des contes sur le monde ou des rapports de voyageurs ou encore des romans à l’eau de rose ou terrifiants. Cependant, considérant ton rêve d'enfance que tu n'as pas oublié, tu es passionnée par l'histoire et l'archéologie, et encore plus des civilisations anciennes et éteintes, ainsi, tu adores encore plus tomber sur des ouvrages qui traitent des différentes hypothèses archéologiques et historiques de lieux tels que Korath ou encore Hakland, parmi tant d'autres. Tu sais que si tu as un jour l'occasion de suivre une expédition à Korath, tu n'hésiteras que peu. Tu aimes coudre aussi, et il n’est pas rare de te voir, assise dans un coin, en train de rapiécer ou d’améliorer la selle de ta jument ou encore certaines de tes chemises. Plus rare encore, à moins que ce ne soit dans l’intimité d’une pièce, tu aimes chanter, doucement. Ce ne sont que de vieilles chansons de ton pays natal, des petites sonnettes qu’il t’arrive de ressortir doucement alors que tu as ta pipe entre tes doigts ou un livre. Il t’arrive aussi de chanter, tout doucement, lors d’un combat. Mais ce sont des moments rares que tu trouveras toujours le moyen de renier. Étonnement, également, tu aimes à participer à des soirées (en ayant pris soin de couvrir chaque cicatrice, chaque marque que tu refuserais que l’on voit), que ce soit des banquets sauvages ou des soirées plus distinguées où ta part féminine aime à revenir pour quelques heures. Tu n’es pas aussi associable que tu en as l’air. En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? Malédiction. Renouveau. Brume. Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? Ton opinion et ta croyance vis-à-vis de la destinée est quelque peu mitigée. Certains évènements font pencher la balance vers le oui tandis que d’autres vers le sens inverse, ainsi… Tu demeures profondément perplexe par rapport à la réalité de ceci. A l’inverse, tu crois dur comme fer aux dieux que l’on t’a éduqué à croire, une partie de ton éducation que personne n’a pu déconstruire. Ce sont les dieux de ta terre natale qui, au final, sont très similaires à ceux priés par les insulaires de Skellige, et il n’est pas rare de te voir faire quelques légers sacrifices en leur honneur ainsi que des rituels annuels pour leur rendre grâce.
| who are you? | Voilà voilà, qui es-tu toi, le joueur derrière l'écran? Comment tu as connu le forum, etc etc etc. Tu as champ libre pour nous dire tout ce que tu veux nous dire ! (et si c'est rien, tant pis, on s'en contentera) |
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